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Aider les pauvres en Inde

Mendicité : comment aider les pauvres en Inde ?

By Général No Comments

Vous en avez forcement entendu parler : La mendicité en Inde est un fléau omniprésent. Les media et les réseaux sociaux diffusent des images ultra choquantes de mendiants alors que des photographes d’art en réalisent des portraits magnifiques d’humanité. Mais vous, en tant que simple visiteur, touriste de passage, comment pouvez-vous aider les pauvres en Inde ?

Votre voyage de plaisance n’a pas de vocation humanitaire mais sur place l’esprit de solidarité envers les populations locales prendra le dessus devant les conditions de vie des personnes des plus démunies. Ce dossier vous propose un tour d’horizon de la situation sociale actuelle en Inde. Vous y trouverez la synthèse de plusieurs dizaines de ressources publiées par des spécialistes de l’Inde. Grace à ce résumé d’articles de presse économique ou politique ou de témoignages de blogueurs chevronnés en voyage international, vous serez bien informés sur le contexte des mendiants en Inde et la lutte contre la pauvreté. A partir de là, vous saurez quelle attitude prendre pour faire un don lors de votre voyage en Inde.

Système de protection sociale en inde

Depuis presque 10 ans, l’état fédéral développe petit à petit un vaste projet d’aides sociales pour sortir la population de la précarité et le pays de la misère. Aider les pauvres en Inde devrait aussi réduire la mendicité en Inde. Comme toujours là-bas, le dispositif est complexe, tant pour répondre aux spécificités de chaque état que pour faire face à la multitude de personnes vulnérables concernées. La France qui a la chance de bénéficier d’un système de protection sociale depuis l’après-guerre, soit 60 ans, connaît quand même des couacs de fonctionnement. Alors, imaginez, qu’aujourd’hui, l’Union Européenne décide d’instaurer un système commun à tous les pays la constituant. Vous percevez que ce ne serait pas parfait du jour au lendemain. L’Inde est dans cette phase de mise en place progressive. Ce qui implique aussi d’en découvrir les failles et d’inventer des solutions au fur et à mesure que les problèmes surgissent.

Assurance du secteur organisé

L’Inde distingue 2 types de personnes actives :

  • 6% de la population active appartient au « secteur organisé », celui des salariés
  • Les autres comptent dans le « secteur informel », c’est-à-dire payé à la tâche.

Concernant la protection sociale, la classe moyenne souscrit des assurances privées ou bénéficie des cotisations de leur employeur. Le régime indien de protection sociale couvre de manière partielle les assurés contre les risques :

  • vieillesse-invalidité-décès,
  • maladie maternité,
  • chômage,
  • accidents du travail et maladies professionnelles.

Protection pour le secteur informel

A l’heure actuelle, 94% de la main d’œuvre indienne, soit environ 370 millions de travailleurs, évolue dans l’économie informelle, la plupart sont des personnes en difficulté. Le projet surnommé “Modicare”, du nom du Premier ministre indien Narendra Modi qui a œuvré en sa faveur, vise à offrir une allocation santé pour aider les pauvres en Inde.

La sécurité sociale indienne

Depuis 2008, une assurance maladie, dénommée Rastérisa Satya Brima Yohanna (RSBY) est étendu aux travailleurs des secteurs informels et leurs familles jusqu’à 4 personnes. A conditions qu’ils ne soient pas déjà couverts par un système existant et qu’ils vivent sous le seuil de pauvreté. Les bénéficiaires du RSBY doivent verser un droit d’enregistrement annuel de 30 roupies (0.70 dollars). Disons que ce système correspond à la CMU française en version « aide pour les pauvres en Inde ».
D’autres programmes de financements forment le socle de protection sociale indien et proposent des régimes de pension pour les personnes âgées, les personnes handicapées et les veuves vivant en dessous du seuil de pauvreté. De plus, un autre ensemble de programmes garantit aux populations pauvres et défavorisées des services d’utilité publique :

  • aide à l’enfance avec entrée à l’éducation scolaire
  • lutte contre la malnutrition avec des distributions alimentaires,
  • logement dans des centres d’accueil pour les sans-abri
  • accès à l’eau potable

Malgré toutes ces mesures, nombre de personnes n’ont toujours pas accès aux services de protection sociale. C’est pourquoi le système numérique E-Rupi complète la distribution d’aides sociales pour aider les pauvres en Inde. En effet, aujourd’hui, le gouvernement indien compte 314 programmes d’aides financières directes. Désormais aulieu que les aides sociales soient versées sur les comptes en banque, puis transformées en billets pour payer en espèces, les bénéficiaires reçoivent des QR code sur leur téléphone qui leur permettent de payer directement le service correspondant. Plus accessible, plus rapide, plus efficace.

Qui sont les pauvres en Inde ?

Les mendiants en Inde et en général peuvent être classés en deux types. Ceux qui n’ont pas le choix et sont obligés de le faire pour survivre, et les professionnels de la méthode qui y trouvent un moyen d’en vivre correctement.

Définition de la pauvreté en inde

Un mendiant est une personne qui vit matériellement d’aumônes. Ces dernières prennent la forme d’argent ou de nourriture donnée par charité. Le mendiant est habituellement sans domicile fixe mais pas obligatoirement. Les enfants peuvent mendier, seuls ou en compagnie d’adultes. La mendicité en Inde, comme partout dans le monde, est perçue comme la conséquence d’une chute économique.

Retenez que le seuil international de pauvreté est fixé à 1,90 dollar par personne et par jour. La part de la population mondiale vivant dans la pauvreté est actuellement de 10 %. En Inde, le salaire minimum, fixé par le Minimum Waes Acta (1948), est ajustable par chaque Etat fédéré. De fait, les salaires pratiqués sont en rapport avec le faible coût de la vie. De sorte que le salaire moyen s’élève à environ 130 €/mois.

Statistique de la pauvreté en Inde

Avec plus de 170 millions de pauvres en 2015, l’Inde totalise le plus grand nombre de démunis. Or, ce chiffre représente près de 25% de la pauvreté mondiale. A titre d’exemple, la métropole indienne Delhi compterait 60 000 mendiants, sur une population de 16 millions d’habitants. Ils gagneraient en moyenne entre 50 et 500 roupies par mois (entre 1 et 10 euros). Sachant que le SMIC des travailleurs non qualifiés est de 3 500 roupies (63 euros). 25% d’entre eux ont des parents mendiants et 1/3 ont moins de 18 ans.
Néanmoins ces moyennes doivent être modulées suivant la taille des villes concernées. En effet, la pauvreté en Inde recule davantage dans les grandes métropoles de plus d’un million d’habitants que dans les petites ou moyennes villes. Là, elle reste à un niveau comparable à celui des campagnes. L’extension des bidonvilles aurait tendance à nous convaincre de l’inverse. Mais en fait, l’offre de travail est plus large dans les méga cités ouvertes sur les grands axes d’échanges internationaux alors que les plus petites villes restent repliées sur elles-mêmes. De plus ces dernières constituent la première étape pour les pauvres contraints à l’exode rural. Celui-ci survient généralement suite à une catastrophe naturelle, inondation ou tremblement de terre qui ruine les récoltes et force orphelins et paysans à s’expatrier pour lutter contre la faim.

Pauvre en Inde, un mode de vie

Notez que le bouddhisme intègre la mendicité comme un mode de vie, aussi bien pour les moines que pour les croyants. Ce que la civilisation occidentale a connu à la période médiévale avec les ordres religieux mendiants dont les 4 piliers Franciscains, Dominicains, Carmes et Ermites. De sorte que l’approche psychologique et l’image sociale sont plus tolérantes et moins culpabilisantes que nous aurions tendance à réagir pour un SDF occidental.
Néanmoins, la mendicité en Inde est souvent pratiquée dans des gangs organisés par la Mafia. C’est-à-dire que pour avoir la possibilité de mendier sur un certain territoire, chaque mendiant remet ses recettes au chef de bande, qui en garde une part importante. Les mendiants en Inde, mais pas seulement, louent également des bébés à leurs mères chaque jour pour donner plus de crédibilité à leur quémandage en prétendant ne pas avoir d’argent pour les nourrir.
Ces bébés sont drogués pour avoir l’air malade. Pendant ce temps la mère y trouve un triple intérêt :

  • Gains d’un revenu modeste mais nécessaire à sa propre survie
  • Économie de frais de garderie
  • Liberté de vaquer à d’autres occupations, éventuellement rémunératrices.

Pourtant les autorités ont lancé des « tribunaux mobiles » dans la capitale indienne pour réduire les nombres de mendiants en Inde et améliorer l’image de la ville. Dans ce cadre, les mendiants pris sur le fait par la police sont jugés sur place puis envoyés dans des centres de réinsertion. Malheureusement la volonté politique n’est pas suffisante à cause de moyens matériels et humains insignifiants face à la tâche à réaliser. A ce jour, cet essai n’apporte aucune solution pérenne pour aider les pauvres en Inde.

Les minorités pauvres en Inde

Bien que depuis 1950, la loi indienne interdise le système des castes, 3 catégories sociales forment la masse des pauvres en Inde dont 80% pour les 2 premières, paysans sans terre :

  • Les Dévits :
    Aussi connus sous le nom des « intouchables » car longtemps contraints aux tâches les plus dégradantes. Ils
    représentent 14% de la population.
  • Les Avivais :

Indigènes dont les mœurs étaient très primitives à l’installation des Hindous constituent 16% de la population. Leur activité traditionnelle est le ramassage de feuilles à cigarette et de bois. De plus ce groupe a souvent été contraint à des déplacements de population, par exemple pour  la construction de barrages électriques, réduisant à néant le peu des acquis.

  • Les musulmans
    En opposition aux 2 autres groupes, cette minorité n’est pas une « caste répertoriée ». Son effectif de 84 millions de croyants, soit 8% de la population n’est pas repartie sur l’ensemble du territoire mais concentrés seulement sur la moitié des Etats. La langue ourdoue pratiquée par ce groupe le freine dans l’accès à la scolarité puisque les écoles utilisent soit une autre langue régionale soit l’Hindi.

Les travailleurs pauvres en Inde

Les différentes institutions ont chacune leur propre critère d’évaluation de la pauvreté en Inde :

  • La banque mondiale fixe la limite à 1.25 dollars de revenu journalier. Alors que 41.6 % de la population indienne ne l’atteint pas, même en travaillant.
  • La Banque Asiatique situe la ligne de pauvreté plus haut, à 1.35 dollars de revenu journalier. C’est ainsi qu’elle évalue 58% de la population indienne sous ce seuil. Soit 622 millions, presque 10 fois plus que de Français métropolitains !
  • La commission indienne se fonde sur la possibilité de consommer un certain nombre de calories par jour. De sorte qu’elle estimait à 27,5% la part de la population vivant sous le seuil de pauvreté. Comme cette échelle d’évaluation était critiquée, la commission établit de nouveaux critères quant à la consommation de biens et services en général, y compris l’accès aux soins et à l’éducation, c’est-à-dire en calculant le pouvoir d’achat. Sur cette base, le comité réévalue à 38% la proportion de pauvres en Inde.

De toute façon, quel que soit le critère d’évaluation, l’Inde est toujours le pays qui a le plus de pauvres en pourcentage et en nombre absolu. Dans ce contexte, chaque donateur compte ! Parmi les travailleurs pauvres en Inde, les saltimbanques, les artistes de rue sont considérés comme une nuisance
publique et vivent souvent dans la misère. La plupart habitent dans des bidonvilles sans eau courante ni toilettes. Ils risquent quotidiennement d’être harcelés par la police, qui demande des pots-de-vin pour tolérer des emplacements sur des trottoirs ou qui menace de les arrêter. Si vous voulez aider les pauvres en Inde, pensez à donner une pièce à ces professionnels.

“Beg packer”, les mendiants nomades occidentaux

Vous n’en croirez sûrement pas vos yeux : en Inde, des touristes occidentaux font la manche auprès de la population locale !

Comprendre ce nouveau mode de voyage

Ce phénomène inattendu s’appelle le « beg packing ». Le mot est formé à partir du verbe « to beg » (mendier) et du néologisme « backpackers » (ceux qui voyagent avec un sac à dos). Il est péjoratif et désigne les personnes qui demandent au public de l’argent pour financer leurs voyages. C’est-à-dire qu’aulieu d’aider les pauvres en Inde, ces voyageurs leur demande de l’argent.

Ces voyageurs se classent en trois catégories :

  • Artiste de rue
  • Camelot, vendant bijoux de pacotille ou cartes postales
  • Mendiant passif

Dans tous les cas, leur activité est illégale car un simple visa touristique n’autorise pas une activité lucrative, même la manche. Ce qui est choquant, c’est que mendier est en général le dernier recours de ceux qui n’ont faim. Alors que les « begpackers » sont des routards occidentaux qui réclament de l’argent pour payer leurs vacances. Ils sollicitent les habitants locaux qui ne gagnent quasiment rien en travaillant et ne peuvent pas s’offrir de vacances même sur place.

La démarche est d’une indécence sociale extrême !

En effet, les begpackers sont loin d’être dans le besoin : ils ont pu se payer le billet pour venir jusque-là. Puis sur place ils exhibent appareil photo, ordinateurs portables dernier cri, vêtements techniques de randonnée et de survie, etc. Ils ont largement les moyens de payer leur séjour. De plus, ils sont suffisamment à l’aise matériellement pour aider les pauvres en Inde.

Remise dans le contexte de la mendicité en Inde

Les mendiants en Inde sont vraiment dans le besoin face à des priorités vitales, comme manger, nourrir leurs familles, payer la scolarité des enfants, acheter des médicaments. Selon leur schéma culturel, les Indiens n’imaginent pas un instant qu’un occidental puisse mendier pour financer quelque chose d’aussi superflu que des vacances et un voyage. Plein d’empathie, ils pensent que ce touriste subit vraiment une catastrophe dans sa vie, loin de sa famille. Si c’était le cas, un appel au secours à l’ambassade du pays d’origine suffirait à régler le problème. Mais sans y penser, les habitants locaux aident le begpacker en lui donnant le peu d’argent qu’ils ont gagné si durement. Ils vont jusqu’à partager les repas servis dans les abris pour aider les pauvres en Inde.
Dans ce cas, le touriste begpacker leur retire le pain de la bouche, au sens premier du terme !

Transposition dans les pays occidentaux

Avez-vous déjà vu un touriste, occidental ou autre, se comporter ainsi chez nous ? NON.
Les étrangers qui circulent sont :

  • Des voyageurs qui ont respecté toutes les règles pour entrer sur le territoire. Ils sont heureux de dépenser leurs économies pour leurs vacances dans le pays qu’ils visitent.
  • Les étrangers qui mendient, sont généralement des réfugiés qui essaient de survivre. Ils sont venus pour échapper à la guerre ou autre désastre. Les pays qui les accueillent espèrent en contrepartie que la présence des immigrants aura une influence positive sur l’économie locale. Il leur est sans cesse reprocher d’abuser des allocations versées par les services d’assistance.

Bref, qu’il soit chez lui ou chez nous, l’étranger semble devoir être « rentable » et payer. Heureusement tout le monde n’a pas cette vision, souvent inconsciente. Les begpackers restent minoritaires face aux bonnes âmes engagées pour aider les pauvres en Inde, sur place ou depuis chez eux.

Je vous épargnerai ici le débat anticolonialiste, parce que la politique n’est pas mon fort. En revanche en passionné de l’Histoire, me vient à l’esprit l’écervelée Marie-Antoinette qui « jouait aux pauvres » en mettant elle-même le bois dans la cheminée. Sauf qu’à son époque, les pauvres n’avaient pas toujours de bois, et bien souvent pas de cheminée. Rappelez-vous comment ils ont trouvé ce comportement scandaleux et à quel point cela a mal fini.

Sur ce chapitre, je serai catégorique :

  • N’imitez pas ces compatriotes indélicats. Le begpacking est une fausse bonne idée.
  • Ne leur donnez rien, même s’ils sont sympathiques
  • Aidez les pauvres en Inde, en les empêchant de se laisser piéger par les begpackers.

Où sont les pauvres en Inde ?

Ne soyez pas inquiets à l’idée que l’omniprésence des mendiants en Inde puisse gâcher le plaisir de votre séjour. En effet, leur répartition est inégale. Comme en France, vous verrez peu de mendiants en campagne. Depuis toujours le milieu rural est plus apte à aider les pauvres en Inde ou ailleurs. Dans les grandes villes, les mendiants se concentrent en quelques points stratégiques.

Les bidonvilles, lieu de vie

Depuis l’extraordinaire travail de Mère Theresa à Calcutta et sa médiatisation, le concept de bidonville est bien connu de tous. Ils existent sous différents noms selon les pays mais le principe est toujours un amas de baraques informes et insalubres tenant lieu de logements à une population miséreuse.

Dharavi est un bidonville situé au cœur de l’agglomération de Bombay en Inde. On y circule en zigzagant dans des ruelles encombrées. C’est une ville dans la ville qui accueille en particulier les populations pauvres qui ont été déplacées de force. Construction de barrage et exploitations de ressources minières cumulent leur effet dévastateur à un déclin du secteur agricole. En effet, les choix politiques du gouvernement tendent à réduire les subventions aux engrais et les investissements en irrigations. Ce qui n’est pas favorable pour aider les pauvres en Inde à gagner leur vie en milieu rural.

Les carrefours routiers, lieux de passage

C’est ainsi que certains États en Inde ont un plus grand nombre de mendiants que d’autres, comme la Creuse compte moins de SDF que l’Ile de France.
Selon les résultats du recensement gouvernemental de 2011 :

  • Le Bengale occidental et l’Uttar Pradesh ont le plus grand nombre de mendiants, en particulier handicapés
  • La mendicité des enfants est surtout répandue dans l’Uttar Pradesh
  • Le nombre de mendiants est également élevé en Andhra Pradesh, au Bihâr, au Madhya Pradesh, au Rajasthan, au Maharashtra, à Assam et à Odisha.

En ville, les carrefours routiers très fréquentés par les automobilistes et encombrés par une circulation chaotique attirent les mendiants. Profitant des fenêtres ouvertes à cause de la chaleur, ils sollicitent de l’argent auprès des véhicules arrêtés au feu rouge. La technique est connue aussi en France, parfois même avec un lavage intempestif de votre pare-brise pour que vous vous sentiez obligé de donner de la monnaie.

Les lieux touristiques à fort potentiel

La différence de niveau de vie entre l’Inde et les autres pays, par définition plus riches, transforme chaque touriste en riche relatif, donc en cible idéale pour aider les pauvres en Inde. De sorte que la mendicité est la plus répandue autour des sites touristiques : le parvis des palaces, les monuments importants, les gares ferroviaires, les sites religieux et spirituels, c’est-à-dire les temples et les sanctuaires, et bien sur les quartiers commerçants.

Les méthodes de mendicité jouent à la fois sur votre culpabilité d’être privilégié et sur des micro-escroqueries. Par exemple, les enfants étrangers sont souvent sollicités par un enfant indien ou une femme souhaitant du lait en poudre pour nourrir son bébé. Ils n’hésitent pas à indiquer un étal de rue ou un magasin proche qui en vend. Habitué aux tarifs européens, vous ne vous rendez-vas compte que le prix du lait est exorbitant pour l’Inde. Après votre achat et votre don pour aider un pauvre en Inde, le marchand et le mendiant partageront le bénéfice entre eux. Parfois la boite est même remise en vente sans servir à nourrir réellement le bébé qui a servi de prétexte à votre achat.

Danger d’aider les pauvres en Inde en donnant au hasard

Quand vous êtes dans un pays étrangers, vous ne devez plus réagir comme vous en avez l’habitude chez vous. Par principe, visiter une autre partie du monde suppose de vous adapter à d’autres mœurs. D’autant que vous ne maîtrisez probablement pas toutes les nuances de cette société où vous effectuez qu’un passage furtif.

Violence faites aux enfants

Il est admis que les enfants représentent l’avenir d’un pays. Alors nous voulons leur offrir le meilleur. A nos enfants mais aussi à ceux que nous rencontrons.

Pourtant, donner à un enfant mendiant entretient le processus d’exploitation humaine dont il est victime. Certes, vous avez envie d’aider ce pauvre enfant indien qui est là devant vous. Mais derrière lui se cachent au moins 60 000 enfants enlevés chaque année, dont 25 % restent introuvables. Ils sont torturés, drogués, puis vendus. Parfois ils sont mutilés pour susciter plus de pitié et gagner plus d’argent. En effet, comme les handicapés récoltent plus d’argent que les autres, les organisations criminelles n’hésitent pas à augmenter leurs revenus en énucléant un enfant, en le défigurant à l’acide ou en l’amputant d’un membre.
En plus, ils sont souvent affamés pour être émaciés et pleurer afin de susciter davantage d’empathie. Sans oublier que pour empêcher les enfants de s’enfuir, les trafiquants les rendent accros à la drogue. Plus ou moins vigilants, les enfants se blessent en mendiant sur des routes très fréquentées.
Par la suite, quand les enfants deviennent trop vieux pour mendier, ils passent souvent à la prostitution forcée ou sont victimes du marché clandestin du trafic d’organe.
Il est évident que chaque État a mis en place des lois anti-mendicité pour protéger les droits humains des enfants. Mais comme tout trafic, tant qu’il est lucratif, les mafieux continuent.

Que faire ?

Quant à vous, il est légitime de vous inquiéter pour l’enfant précis qui est devant vous alors que vous voulez tant aider les pauvres en Inde, lui en particulier. En réalité, il est probable qu’il subisse de graves sévices s’il rentre de sa journée sans rapporter assez d’argent ou de cadeaux à son tortionnaire. Pourtant, lorsque vous ne donnez rien à un enfant, le marché de la mendicité perd de son intérêt mercantile. C’est ainsi que de sacrifier un mendiant permet de sauver de nombreux autres enfants, en leur évitant d’être pris dans le même engrenage infernal.

Déscolarisation des enfants pauvres en Inde

Les trafiquants imposent diverses techniques de mendicité aux enfants, comme vendre des fleurs, suivre les gens sur les routes. Ces enfants n’ont pas le droit de garder ce qu’ils gagnent ou d’aller à l’école. Même donner un simple stylo pour aider un pauvre en Inde suscite de nombreux problèmes que vous ne pouvez soupçonner avec votre logique occidentale :

  • Forte motivation des enfants mendiants pour rater la classe et revendre son stock de cadeaux
  • Objet sans usage immédiat : En effet, la plupart des écoles dans le monde préfèrent utiliser des ardoises et des craies. De sorte que beaucoup d’enfants ne pourraient de toute façon pas utiliser ces stylos en classe.
  • Concurrence déloyale au petit commerce local. Par exemple, le vendeur de stylos dans la boutique du coin a probablement des enfants à nourrir.

La mendicité perturbe l’éducation

Que ce soit de l’argent ou un objet, lorsque vous donnez pour aider un pauvre en Inde, si par hasard c’est un enfant qui agit de son propre chef, votre générosité peut détruire son avenir. Imaginez quelle autorité peut exercer un père bienveillant sur un enfant qui gagne plus d’argent en mendiant que lui en travaillant.

Comment donner aux pauvres en Inde ?

Ne pas aggraver la situation des pauvres

A tout bien considéré, votre bonne volonté ne résoudra pas les problèmes de la misère en Inde. C’est pourquoi il est généralement préférable d’ignorer les mendiants en Inde. Il y en a tellement qu’il n’est pas possible de leur donner à tous. Si vous tenez quand même à distribuer quelques pièces, voici quelques conseils pratiques pour aider les pauvres en Inde :

  • Attendez de quitter un endroit pour éviter d’être pris d’assaut tout le temps de votre visite.
  • Ne donnez que 10 à 20 roupies à la fois.
  • Si vous vous trouvez face à un groupe, donnez la même chose ou le même montant à chacun pour éviter une bagarre générale.
  • Donnez de préférence aux personnes âgées ou infirmes légitimes.
  • Surtout évitez de donner aux femmes avec un bébé parce qu’il est rarement le leurre.
  • Ne donnez surtout pas à un enfant. En résumé, en ville, il est prisonnier de la mafia et à la campagne il vit en famille. Dans les 2 cas, vous alimentez un cycle de pauvreté.

Soutenir l’économie locale en Inde

Le mieux pour aider les pauvres en Inde est de ne pas répondre aux sollicitations. Bien sûr il est difficile de résister devant leur insistance et leurs jérémiades.
En vérité, il est préférable de participer aux collectes de fonds organisées dans les hôtels. Vous trouverez facilement une urne dans le hall d’entrée. Vous pourrez y laisser un billet sans déstabiliser l’économie ou la société locale. Soyez confiant, l’association bénéficiaire saura où et comment investir l’argent que vous donnerez.
Par ailleurs, vous avez compris que beaucoup de petits métiers ne permettent pas réellement de vivre correctement à celui qui l’exerce. C’est pourquoi un pourboire est un supplément apprécié pour tout service professionnel : restaurants, guides, chauffeurs, bagagistes, etc…Le montant est libre, mais à titre indicatif 2 € à 5€ sont suffisants, à moduler selon l’expertise et la durée du travail fourni.
Dans tous les cas, retenez de ne pas donner par pitié pour aider un pauvre en Inde. A la place, consommez les produits locaux au maximum pour tout ce que vous n’avez pas pu prendre dans votre valise à l’aller. Sur le plan humain, il est aussi plus valorisant de favoriser le troc. Le bénéficiaire de votre générosité y gagne aussi en dignité. Par exemple, au moment de partir distribuez comme cadeaux à des personnes que vous voulez remercier les vêtements que vous ne rapportez pas en France

Aider les pauvres en Inde grâce aux ONG

Dès que la misère sévit sur une population, les ONG se multiplient. Partout, les organisations humanitaires occidentales renforcent l’action des ONG locale. De sorte qu’ensemble, elles agissent à tous les niveaux de la société pour réduire la mendicité en Inde.
Elles garantissent que les dons charitables sont orientés vers des projets efficaces et durables pour aider les pauvres en Inde. De plus, grâce à leur connaissance de la société indienne, les bénévoles savent comment mettre en œuvre des changements positifs en provoquant le moins de dégâts possibles.

  • Fournitures scolaires aux écoles
  • Médicaments et matériel médical, même obsolète, aux hôpitaux et dispensaires
  • Tenues techniques aux services d’assistance
  • Vêtements et/ou ingrédients alimentaires au centre de distribution
  • Parrainage d’un enfant et jouets à un orphelinat

Conclusion sur l’aide aux pauvres en Inde

La lutte contre la misère a été mise en place récemment en Inde, qui est désormais pourvue d’un système de protection sociale sous forme d’assurance pour le secteur organisé et de protection partielle pour le secteur informel.

Malgré cela, L’Inde reste le pays qui compte le plus de pauvres dans le monde, quel que soit le critère d’évaluation. A noter que culturellement, la pauvreté est un mode de vie choisi pour certains Hindous. Auxquels s’ajoutent 3 minorités qui en sont victimes pour des raisons traditionnelles de castes ou de religions. Néanmoins les travailleurs pauvres qui ne gagnent pas assez pour couvrir toutes leurs charges personnelles représentent la majorité. Depuis peu, tous les pauvres en Inde doivent faire face à la concurrence déloyale des “Beg hackers”, ces mendiants nomades occidentaux. D’ailleurs en tant que touristes, vous ne verrez des mendiants qu’aux points névralgiques de l’Inde : les bidonvilles, qui sont leur lieu d’habitation. Et les endroits de fort passage où ils exercent la mendicité grande villes, carrefours routiers, sites touristiques et religieux.

A cette occasion, il est de la responsabilité du touriste de ne pas donner au hasard pour aider un pauvre en Inde. En effet, le risque est d’entretenir la violence de la mafia qui contraint les enfants à la mendicité. Mais aussi de priver le pays de futurs diplômés en incitant les enfants à mendier plutôt que d’étudier. De sorte que pour donner aux pauvres en Inde sans aggraver la situation, il est préférable de soutenir l’économie locale par des achats ou des pourboires, voir du troc. Le soutien financier ou matériel aux ONG spécialisées reste l’idéal.

Quand partir en Inde, Guide complet

Quand partir en Inde pour un voyage personnalisé inoubliable?

By Général No Comments

Certains Tour Operators ou blogueurs n’hésitent pas à répondre de manière très péremptoire à la question « Quand partir en Inde » en indiquant une période précise de l’année. Mais la meilleure période pour voyager en Inde dépend surtout de vous. C’est pourquoi cet article, écrit par un spécialiste de l’Inde, vous donne des pistes de réflexion. Vous prendrez votre décision en connaissance de cause selon les paramètres importants pour vous, qui ne sont peut-être pas les mêmes que ceux du touriste lambda.

 

Tenir compte de la météo pour décider quand partir en Inde.

N’oubliez jamais que l’Inde est un sous-continent, partie de l’Asie mais surtout un pays aussi grand que l’Europe tout entière. De ce fait, le climat diffère selon la zone géographique que vous choisirez de visiter en Inde. Heureusement des données statistiques détaillées existent pour chaque état, comme les relevés météo du Maharastra et ses grandes villes.

 

Plusieurs climats pour un seul pays

Comme on s’en doute, le nord de l’Inde vit sous un climat tempéré, avec ce décalage de latitudes qui correspond à notre Sud à nous. Bien sûr, les montagnes d’Himalaya, pourtant à la frontière nord, présentent en permanence la fraîcheur des altitudes extrêmes. À l’autre bout du pays, le sud de l’Inde, plus proche de l’équateur connaît un climat tropical humide. En toute logique, quand partir en Inde varie d’abord selon votre appétence, voir résistance physique, aux fortes chaleurs.

D’ailleurs cette différence de climat avec la France n’influence pas seulement le moment de partir en Inde, mais aussi comment s’habiller en Inde et que mettre dans sa valise pour un voyage en Inde. Comme toutes les régions du monde, la météo indienne change selon les saisons. En contraste, notre été, de juin à septembre, est la saison des moussons en Inde.

Quand partir en inde

Les trois saisons indiennes

Le pays connaît trois grandes saisons distinctes : une saison fraîche, une saison chaude et une saison pluvieuse.

Hiver relatif, la saison fraîche

La saison fraîche en Inde débute aux alentours du mois d’octobre lorsque la mousson est terminée. Elle prend fin en mars. À l’exception des montagnes de l’Himalaya où le froid sévit toute cette période de l’année avec des tempêtes de neige, les mois d’hiver sont agréables dans toute l’Inde. Le plus simple pour vous souvenir quand partir en Inde, est de résumer que l’hiver en France correspond sur place à la météo de nos étés. En partant entre Toussaint et Pâques, vous trouverez en Inde des températures oscillant entre 20 et 28 degrés Celsius.

  • Plaines du Nord : il arrive souvent que la température baisse brusquement.
  • Sud de l’Inde : journées fraîches mais jamais vraiment froides
  • Dans l’Est, averses et neige sont fréquentes.

Été de l’enfer, la saison chaude

L’été est court en Inde. Les températures se réchauffent progressivement jusqu’à mi-avril mais restent supportables. Ensuite les régions centrales voient le thermomètre dépasser les 40C, avec des pics réguliers à 45 ou 50C. Clairement, il fait trop chaud pour bouger en journée et dormir la nuit.

Ces extrêmes concernent surtout les zones où les agences de voyages accueillent les foules de touristes : Delhi, Agra et le Rajasthan, d’où leurs recommandations de ne pas partir en Inde pendant la saison chaude. Une certaine logique mercantile. Néanmoins, les régions proches de l’Océan Indien, même au sud, bénéficient de brises fraîches très agréables le matin. Les lève-tôt organiseront leur emploi du temps entre excursions aux aurores, visites en intérieur l’après-midi et plage le soir, à l’heure où le tout danger d’insolation est écarté.

Bien sûr, la fraîcheur des sommets devient un atout en été : la période idéale pour visiter l’Himalaya. Tout autant pour les villes en berge du Gange. Si votre destination est là, vous savez quand partir en Inde, sans suivre les autres touristes.

 

La mousson, saison humide

Un peu plus tard, en juin, survient la mousson, la saison des pluies. Autant les abondantes précipitations déplaît aux touristes, autant il est indispensable aux cultures et aux plantations pour nourrir des millions d’Indiens. L’atmosphère devient électrique et difficilement supportable. Jusqu’en septembre, chaleur, humidité et basses pressions provoquent des orages aussi brefs que violents, de véritables ouragans. Les pluies de mousson progressent alors en diagonale du continent depuis le sud-ouest vers le nord-est. Ce qui signifie que la période de mousson change selon la région.

De sorte que ceux qui souhaitent éviter la mousson, doivent seulement choisir la région en fonction de son avancée saisonnière sans s’inquiéter de quand partir en Inde.

La mousson est-elle la bonne saison pour partir en Inde ?

Les médias ne se lassent pas de diffuser chaque année des images impressionnantes des pluies diluviennes qui s’abattent sur l’Inde à la saison de la mousson. Il est vrai qu’à cette période de l’année, eau plus chaleur provoque d’importants dégâts sur tout le pays. Inondations ou éboulements changent le paysage et représentent un danger non négligeable. Comme le risque d’avalanche pour les skieurs ou randonneurs qui s’adonnent à ces sports dans les Alpes ou les Pyrénées. Est-ce pour autant que personne ne profite de la neige en France ? Non.

Alors si vous souhaitez, vraiment vivre l’Inde comme la connaissent les Indiens, ne vous mettez aucun frein saisonnier. Car La mousson est partie intégrante de la culture indienne et vous garantit un dépaysement absolu. Mon conseil est seulement de ne pas y consacrer votre premier séjour en Inde. En effet, la période pluvieuse entraîne des désagréments pour les voyageurs dont les moyens de transport sont susceptibles de prendre du retard, c’est-à-dire encore plus que d’habitude. Quant aux avantages, vous les découvrirez plus loin dans votre lecture. Pour une première découverte en douceur de l’Inde, préférez un tour plus classique dans une ville de merveilles.

Le cas particulier du Maharashtra

Le Maharashtra est un état qui ne reçoit des précipitations que pendant la saison des pluies. Cet afflux d’eau transforme complètement le paysage. Avec l’aide des nombreux sommets, voyager durant la mousson dans le Maharashtra c’est l’assurance de voir de nombreuses cascades. C’est le moment que préfèrent les Indiens pour faire du trekking dans les nombreuses montagnes de la région.

Au moment de décider quand partir en Inde, la mousson peut être un bon moment surtout dans le Maharashtra.

Certains sites sont complètement différents. Si vous visitez le fort de Raigad durant la mousson, vous aurez la tête dans les nuages. C’est un des nombreux lieux magiques à visiter durant la saison des pluies.

Dans la vidéo ci-après, vous avez un bon exemple de l’expérience qui vous attend durant la mousson dans le Maharashtra.

Quand partir en Inde pour éviter la foule ?

Il va de soi, que si chacun suit les fluctuations météorologiques pour savoir quand partir en Inde, tout le monde part au même moment. C’est imparable. Voyez la fameuse nationale 7 dans le sens Ile de France – Côte d’Azur en début d’été et en sens inverse au moment de la rentrée scolaire. Il en va de même pour les grands flux touristiques internationaux. À ces moments clefs, les délais de réservations pour les transports et les hébergements s’allongent. De plus, le voyage lui-même prend des allures de transhumance. C’est ainsi que décembre et janvier sont les mois où la fréquentation touristique est maximale. Bien sûr, pour vos vacances, rien ne vous oblige à subir la folie des villes indiennes. Choisissez des itinéraires équilibrés qui alternent intensité et répit. De la sorte, entre deux centres urbains chaotiques, promenez-vous dans un parc naturel ou profitez du bord de mer.

Fuir le tourisme de masse en Inde

De fait, si vous n’aimez pas la foule, le bruit et les files d’attente interminables, l’Inde représente un challenge pour vous en toute saison. Inutile d’en rajouter en vous précipitant dans la nuée. De sorte que la vraie solution n’est pas de partir en Inde à une date précise, mais plutôt de voyager en sélectionnant votre destination selon le paramètre de fréquentation touristique. Par exemple, partir pour le Maharashtra plutôt que le Rajasthan. C’est comme partir en vacances en Normandie ou en Bretagne : moins chaud et moins de monde mais aussi plus authentique que la côte méditerranéenne.

L’Inde accueille le plus grand nombre de visiteurs en décembre et le moins en mai et juin. Soyons clairs : la plupart d’entre eux se regroupent autour de quelques spots ultra-médiatisés, comme le Taj Mahal. De sorte qu’il vous suffit de prendre un peu de recul, au sens premier du terme, pour découvrir l’Inde loin des sentiers battus, sans pour autant négliger des sites touristiques incontournables et inscrits au patrimoine mondial.

Jours fériés en Inde

Il va de soi, que les touristiques Occidentaux, vous donc, ne sont pas les seuls à voyager en Inde. Les Indiens eux-mêmes profitent de leurs propres vacances pour circuler et visiter leurs pays. Il est alors intéressant de savoir où les Indiens vont en vacances. Et de ce fait, quelles sont les zones qui se vident pendant cette période-là ? Pour illustrer : Avez-vous déjà pensé comment les Japonais et les Vosgiens, doivent trouver Paris tranquille en été ?

En fait, l’effet de masse est moins intense en Inde qu’en Europe, car le droit du travail change selon les États indiens, et ils sont 28 sans compter les territoires de l’Unio ! De plus, les entreprises appliquent les grands principaux sociaux avec une certaine liberté.

De la même façon, les jours fériés qui impliquent fermetures des écoles, banques et autres administrations offrent une grande souplesse dans une société habituée à la diversité. Certains jours fériés sont nationaux, d’autres exclusifs à certains états ou sous conditions de croyance religieuse affirmée. D’ailleurs chaque année, les journaux indiens diffusent la liste officielle des jours fériés indiens que vous pouvez consulter quand vous partez en Inde.

Ce calendrier des jours fériés en Inde est suivi de près par les guides touristiques professionnels, d’autant plus quand ils vivent sur place comme nous.

Découvrir les grandes fêtes traditionnelles en Inde, quand partir ?

Imagine-t-on un visiteur étranger qui viendrait à Paris le 12 juillet puis raterait le défilé, le feu d’artifice et le bal du 14 juillet ? Ce serait vraiment dommage !

Vous aussi, profitez de votre séjour en Inde pour assister à une des grandes fêtes religieuses ou culturelles qui ponctuent l’année. Là aussi, rappelez-vous que certains évènements sont nationaux (comme le 8 mai chez nous) et que d’autres sont seulement régionaux (genre la fête de la bière ou le festival d’Avignon). En plus, certains d’entre eux sont calés sur le calendrier lunaire, de sorte que leur date n’est pas fixe (Team Pâques !). En conséquence, l’expérience qui vous attire détermine quand partir en Inde.

Jours fériés en Inde

Le gouvernement indien et les différents états qui constituent ce pays font preuve d’une grande capacité d’adaptation difficile à concevoir pour des Français habitués à la centralisation et l’uniformité. En voici la démonstration avec l’organisation flexible des jours fériés. Le système est plus souple que simple.

Seulement trois dates sont recensées comme jours fériés nationaux et sont observées dans toute l’Inde.

  • 26 janvier : Republic Day, entrée en vigueur de la constitution indienne depuis 1948
  • 15 août : Independance Day, fin de la colonie anglaise en Inde en 1947
  • 02 octobre : Gandhi Jayanti, anniversaire du Mahatma Gandhi

Le gouvernement national annonce chaque année la liste des jours fériés officiels

  • Gazetted holidays ou jours fériés publiés : fermeture nationale des banques, les écoles publiques et les organismes publics. Les entreprises privées peuvent choisir de fermer ou pas à leur convenance avec cependant un nombre minimum de jours fériés à accorder à leur personnel.
  • Restricted holidays ou jours fériés conditionnels sont des jours accordés par les entreprises privées à leurs employés pour respecter la diversité culturelle et religieuse de l’Inde. Les banques, les écoles publiques et les organismes publics restent ouverts.

Dans chaque état, des jours fériés locaux complètent la liste nationale. L’ensemble constitue souvent des week-ends prolongés opportuns pour le tourisme.

 

Jours fériés dans la plupart des états

  • 4 avril : Mahavir Jayanti, festival le plus important de la religion jaïn
  • 14 avril : Dr Babasaheb Ambedkar Jayanti, anniversaire du père de la constitution indienne
  • 14 novembre : Diwali, Bali Pratipada, 4ème jour du festival des lumières
  • 27 novembre : Guru Nanak Jayanti, fondateur Sikh

 

Les fêtes spécifiques au Maharastra

  • 19 février : Chhatrapati Shivaji Maharaj Jayanti, anniversaire du célèbre chef, icône du Maharashtra
  • 22 mars : Gudhi Padwa, nouvel an
  • 1er mai : Maharashtra Din, commémoration de la formation de l’état du Maharashtra
  • 16 août : Parsi new year
  • 19 septembre : Ganesh Chaturthi, divinité hindoue qui protège le Maharashtra

 

Chaque religion a ses fêtes

L’inde montre un bel exemple de tolérance religieuse où chacun peut suivre ses croyances grâce à des jours fériés au moment des évènements majeurs de toutes les religions.

Hindous
  • 18 février : Mahashivrati, dédié à Shiva
  • 7 mars : Holi, 2eme jour du festival des couleurs (mettre lien vers tour qui inclut cette fête)
  • 30 mars : Ram Navami, naissance du roi Rama, réincarnation du Dieu Vishnou
  • 24 octobre : Vijaya Dashami ou Dussehra, victoire du bien sur le mal
Bouddhiste
Chrétiens

Il peut s’avérer folklorique d’observer par vous-même les différences et les similitudes de pratiques autour d’une fête que vous connaissez par cœur, quelles que soient vos croyances. En famille ou entre pèlerins, relevez le challenge et décidez quand partir en Inde, à contrecourant des foules judéo-chrétiennes européennes.

  • Avril : vendredi de Pâques
  • 25 décembre : Noël
Musulmans
  • Selon l’année : Ramadan (Id ul Fitr), fin du ramadan
  • 28 juin : Bakrid, festival du sacrifice
  • 29 juillet : Muharram, premier mois du calendrier
  • 28 septembre : Eid-E-Milad, naissance du prophète de Mahomet

 

Saisonnalité de vos activités préférées en Inde

Voyager consiste souvent à transposer vos centres d’intérêt dans un autre lieu. Les amoureux d’Histoire veulent découvrir un pays par ce prisme alors que les fous de sport rêvent de le pratiquer sous de nouveaux horizons. Ce critère d’activité intervient dans le choix de quand partir en Inde.

Visites des musées et temples sacrés

Les monuments historiques et religieux connaissent des périodes de fortes affluences touristiques, tant étrangères que locales. Dans ce sens, les Indiens constituent la majorité des visiteurs quotidiens du Taj Mahal.

Là, pas d’autre solution que de suivre le calendrier des jours fériés, selon que vous voulez partager un moment de ferveur collective ou visiter au calme, même relatif.

Quel sport et quand partir en Inde pour le pratiquer ?

Outre la pratique de votre sport habituel, votre séjour vous donne l’occasion de découvrir les sports populaires en Inde. Néanmoins, selon l’expérience sportive que vous attendez, le choix de quand partir en Inde est à nouveau variable. En effet, le rafting dans le Gange ou le trekking ont une saisonnalité plus prégnante que le yoga en ashram. Autant pour le cricket, sport emblématique hérité de la colonisation anglaise, et dépendant de l’état des pelouses et de la pluviométrie. En revanche, en toute saison vous pourrez vous initier aux nombreux styles de danses indiennes, ou en admirer le spectacle fascinant.

Observation des animaux sauvages

L’inde héberge une faune sauvage fascinante pour nous qui sommes habitués à admirer ces animaux exotiques seulement dans les cirques ou le zoo. C’est pourquoi, il est attrayant de les observer dans leur milieu naturel. Pour cela les conditions optimums suivent le rythme de ces bêtes : chasse, reproduction, migration etc… Comme il y a une saison pour écouter la brame du cerf en forêt européenne, il y a une saison pour observer ibis, tigres…

Pour une expérience unique de safari-photo animalier, vous n’aurez pas le choix de quand partir en Inde. Dans ce contexte, vous devrez bloquer vos dates de séjour en fonction de la vie des animaux.

  • Décembre à février : oiseaux et les antilopes dans le Rajasthan.
  • Janvier à mai : lion indien dans la forêt de Gir.
  • Février et mars, rhinocéros unicornes d’Asieà Kaziranga
  • Mars et avril : tigres, léopards et éléphants sauvages au parc de Corbett.
  • Avril et mai : bisons sauvages au sud du Kerala.
  • En août et septembre : oiseaux aquatiques à Keolada Ghana.

 

Le budget décisif pour savoir quand partir en Inde

Tout le monde sait que le prix des prestations touristiques fluctue selon le principe de l’offre et la demande. Ainsi les professionnels du loisir et du voyage modulent le flux des voyageurs et arrivent à équilibrer leur taux de remplissage sur une plus grande amplitude journalière.

Le prix moyen du billet d’avion simple jusqu’en Inde atteint environ 550 euros selon la destination. Par ailleurs, il se trouve que la haute saison touristique en Inde coïncide avec les vacances scolaires européennes, Noël et la fin d’année. Situation idéale pour les voyagistes et les compagnies de transport qui haussent les prix au maximum. Dans ce contexte, pour grappiller quelques roupies, réservez vos billets au moins 5 mois à l’avance.

Si cela est possible pour vous, soyez flexible quand partir en inde. Vous réaliserez de belles économies. Par exemple, à la mi-saison ou à la basse saison, un ou deux mois de réservation sont suffisants et toutes vos vacances vous coûteront deux fois moins cher.

Autre astuce pour économiser encore un peu sur le prix du transport : voyagez en semaine plutôt qu’en week-end où les demandes de réservation sont nombreuses car nous suivons naturellement le rythme des semaines complètes.

Les transports pour aller en Inde

Pour sa rapidité et sa facilité, l’avion est devenu le moyen de transport le plus évident pour se rendre en Inde depuis le reste du monde, en particulier l’Europe. Les compagnies aériennes sont les championnes des tarifs fluctuants selon le jour et l’heure. En voyageant à la saison creuse, c’est-à-dire, pendant la mousson, vos places d’avion vous coûteront 30% moins cher qu’en pleine saison touristique pour l’Inde. Cet argument peut vous convaincre des bienfaits de la pluie pendant des vacances hors du commun. Le low cost est une option pour ceux qui cherchent les bonnes affaires à condition de vérifier les conditions générales de vente pour éviter les mauvaises surprises de surtaxes et autres frais imprévus.

Il va de soi que les autres moyens de transport, comme bateau, train ou voiture présentent aussi des avantages, comme prendre le temps de profiter pleinement du trajet et des régions traversées à cette occasion mais aussi la rencontre avec les autochtones. Néanmoins, la mise en œuvre impose une plus grande anticipation quant à la durée du déplacement et aux formalités à respecter. De sorte que dans la question « Quand partir en Inde ? », le mot-clef à ne pas négliger est « Partir » !

L’hébergement en Inde

Quand les touristes fuient le pays pour cause de météo pluvieuse, les hôtels et autres formules d’hébergement se livrent une concurrence sans pitié. C’est pourquoi au-delà des qualités de l’accueil, pour un même établissement, les prix de la nuitée baissent à la saison des moussons. À vous de trouver un compromis entre budget et agrément pour trouver quand partir en Inde et profiter de vos vacances.

L’Inde sous la pluie

Comme la pluie effraie les touristes, les réductions promotionnelles tapent fort pour les retenir malgré tout. Jusqu’à 50% sur l’hébergement. De quoi vous convaincre d’admirer la campagne verdoyante et la lumière époustouflantes entre deux averses torrentielles. Cette expérience exceptionnelle vous laissera un souvenir inédit. Et des photos à couper le souffle. Vous pourrez dire « j’y étais ! ».

En résumé, quand partir en Inde pour un voyage de rêve ?

La meilleure réponse est en vous ! Je vous propose une méthode simple pour prendre votre décision :

 

  1. Prenez un calendrier publicitaire avec toute l’année en une seule page.
  2. Barrez toutes les dates où il vous est impossible de vous absenter de chez vous, quelle que soit la raison : emploi, fête familiale, scolarité des enfants, etc…
  3. Mettez en couleur la date des évènements qui vous attirent le plus pour découvrir l’Inde et sa culture
  4. Barrez les périodes de l’année où l’Inde n’est pas envisageable pour vous selon les quatre paramètres clefs :
    1. Météo,
    2. Fréquentation
    3. Activités
    4. Budget
  5. Encadrez de manière visible les semaines ou mois qui ne sont pas barrés et qui sont entièrement ou partiellement coloriés.

Voilà, vous savez quand partir en Inde, de manière idéale pour vous !

Maintenant, il vous sera plus facile d’organiser votre voyage d’une manière personnalisée, selon vos goûts et vos impératifs.

 

L’équipe Akvin est là pour vous aider à préparer votre séjour dans le Maharashtra

Que mettre dans votre valise pour un voyage en Inde

Que mettre dans votre valise pour un voyage en Inde

By Non classé No Comments

L’heure est enfin arrivée de préparer vos bagages pour partir en Inde ! Ce voyage que vous attendez avec impatience depuis si longtemps. Comme il n’est pas question de gâcher cet évènement avec un détail idiot, réfléchissons ensemble à que mettre dans votre valise pour un voyage en Inde, au Maharashtra, notamment. Tout d’abord, aucune précipitation : nous allons aborder les étapes de votre trajet les unes après les autres, depuis chez vous, là maintenant, jusqu’à votre retour, en passant par votre hébergement en Inde, bien sûr.

Cette check-list n’est pas une liste de voyage comme vous en trouverez plein sur Internet pour savoir que mettre dans votre valise. En effet, je ne vous ferai pas l’affront de vous écrire « Pensez à emporter sous-vêtements et brosse à dents ». D’autant que leur oubli n’aurait rien de dramatique. En effet, en acheter sur place est une option envisageable sans problème.

En vérité, ce dossier vous apporte une liste de choses importantes de ne pas oublier mais surtout une réflexion quant aux affaires à préparer. Vous y trouverez quelques astuces de guide touristique vivant en Inde 6 mois par an et habitué à boucler sa valise dans les deux sens du voyage.

Quel bagage prendre pour un voyage en Inde ?

Avant de décider que mettre dans sa valise, voyons quel bagage sera le plus pratique pour votre voyage en Inde.

 À chaque activité en Inde, un bagage adapté

De toute évidence, si vous partez pour une épreuve d’alpinisme ou un trek dans l’Himalaya, le sac à dos de sport s’impose. Dans ce cas, l’équipement technique est prioritaire et hors sujet pour ce dossier. Inutile donc, de vous préciser que chaussettes, bonnet et vêtements polaires sont indispensables. En revanche, si votre voyage en Inde s’inscrit dans un circuit touristique classique, la question se pose du sac à dos, le sac de voyage ou la valise à proprement parler ? D’expérience, je vous conseille de mettre dans votre valise un assortiment de contenants.

  • Le sac à dos léger pour le trajet. Il vous servira de bagage cabine dans l’avion. Ce bagage à main vous permettra d’avoir le minimum indispensable aux escales quand votre valise principale est bloquée dans les soutes ou la bagagerie… Ou si elle est perdue pendant le transport. Arrivé en Inde, vous serez content de l’utiliser pour les visites en ville ou les excursions dans la nature. Vous pourrez y mettre vos indispensables de la journée sans être gêné dans vos mouvements.
  • La valise rigide pour le séjour en Inde. Nous verrons plus loin que mettre dans cette valise substitut d’armoire. Les roulettes d’un trolley vous épargneront de la porter à l’aéroport. En revanche, en Inde, elles ne vous aideront en rien dans les rues accidentées. C’est pourquoi, prévoyez un format que vous êtes capable de porter, quand la valise est pleine.
  • À la place d’un sac à main, je vous recommande un sac bandoulière ou sac banane. Les deux présentent l’avantage d’être très près du corps, pour garder vos papiers et moyens de paiement sous la main sans tenter les pickpockets et autres voleurs à l’arraché.

Poids et dimensions des bagages pour un voyage en Inde

Il est impératif de vérifier auprès de la compagnie aérienne le poids et les dimensions des bagages pour le vol que vous emprunterez. En effet, pour une même compagnie, les normes peuvent changer selon le vol. N’essayez surtout pas de tricher ou de remplir votre valise « au pif » car les employés d’embarquement vérifieront obligatoirement combien elle pèse. Si votre bagage dépasse les recommandations de poids, vous devrez soit abandonner une partie de son chargement, soit payer une surtaxe pour les kilos en trop.

De même, attention aux dimensions maximales imposées. Si elles posent problème, la solution est plus embêtante. En effet, il vous faudra alors sûrement abandonner votre bagage. In extremis, il est envisageable que votre bagage cabine soit admis en soute mais en payant un supplément. Dans ce cas, vous perdez surtout l’intérêt du bagage cabine pour votre voyage en inde. C’était bien la peine de réfléchir aussi précisément à que mettre dans votre valise !

De plus, assurez-vous que votre sac à main n’est pas considéré comme un bagage supplémentaire. En effet, les compagnies low-cost ont l’habitude de les surtaxer. C’est pourquoi, le mieux est de laisser cet accessoire de mode à la maison. Dès le départ, contentez-vous de la pochette près du corps conseillée plus tôt. Comme on n’est jamais trop prudent, un cadenas protégera votre valise contre les voleurs à la sauvette. Pour autant, cela reste une valise et en aucun cas un coffre-fort. De plus, une sangle autour de la valise évitera qu’elle ne s’ouvre sous un choc et ne se vide n’importe où. Attention ! Identifiez tous vos bagages avec une double étiquette : l’adresse de votre domicile mais aussi l’adresse de votre destination. Vous augmentez ainsi vos chances de les récupérer en cas de perte.

Partir en Inde : que mettre dans sa valise pour voyager jusqu’en inde ?

Vous êtes sûrement 100% focus sur votre destination : l’Inde, le Maharashtra, Aurangabad. Mais comme aurait dit Monsieur de La Palisse, tant que vous n’êtes pas partis, vous êtes encore ici. Dans ce contexte, votre bagage de cabine assurera la transition. Bien sûr, vous ne partez pas tout nu, alors votre tenue de voyage sera adaptée à la météo française de ce jour-là.

Souffler le chaud et le froid pendant votre trajet jusqu’en Inde

Votre sac doit vous permettre de faire face aux deux situations extrêmes que vous allez rencontrer avant d’arriver en Inde.

  • L’attente à l’aéroport, dans les grands halls de transferts, la salle d’attente bondée et les longs couloirs d’embarquement. Selon les escales, vous devrez peut-être passer une nuit sur un banc. C’est pourquoi, portez une tenue confortable, vêtement et chaussures. Surtout emportez au moins un petit pull, une veste coupe-vent ou imperméable, ainsi qu’un foulard ou un châle. Vous les gardez avec vous pendant le voyage jusqu’en Inde, mais choisissez-les afin qu’ils vous servent aussi arrivé à destination
  • Anticipez le choc thermique à l’arrivée. Votre voyage en Inde vous conduit vers un pays tropical. En conséquence de quoi, les températures vont augmenter au fur et à mesure du trajet. Envisagez votre tenue comme un artichaut bien cuit. C’est-à-dire une succession de couches indépendantes que vous pourrez moduler en les retirant ou le remettant facilement. Ainsi dans sa version « j’ai tout sur moi », vous êtes habillés selon la météo européenne du départ. Alors que dans la version « je ne garde que le minimum » vous êtes parfait pour votre arrivée en Inde. Dans l’absolu, il serait idéal que toutes les épaisseurs de vêtements que vous retirerez progressivement rentrent dans votre sac afin de ne pas vous encombrer les bras. De la sorte vous risquerez moins de les poser quelque part et de les oublier. Ce qui serait dommage au début de vos vacances. Quant à la cabine de l’avion, c’est quitte ou double : soit frisquet, soit surchauffe, voir les deux selon les moments. Pas d’inquiétude ! Ce que nous venons de préparer pour mettre dans votre valise de cabine convient aux deux cas.

Les papiers importants à garder avec vous

Là, pour le coup, je vous dresse une liste précise pour ne rien oublier. Ne mettre dans la valise que les photocopies de secours et garder les originaux dans la pochette.

  • Passeport valide
  • Assurance voyage : le contact de l’assistance, votre numéro de police et le certificat de souscription
  • Réservations de transports et d’hébergement
  • Moyen de paiement, espèces et cartes

Les petits extra à ne pas oublier

Au-delà de la liste de tous les produits absolument interdits dans un avion, voyons ce qui vous rendra service de mettre dans votre valise de cabine. Emportez le strict minimum dans la trousse de toilette, y compris cosmétiques ! À la condition expresse que les récipients soient inférieurs à 100 ml chacun. Sans négliger que le total représente un litre maximum, à raison d’un seul pack par personne. D’ailleurs, la plupart des trousses de voyage garnies de flacons pleins ou vides vendues de nos jours respectent les conditions imposées et ne subiront pas de confiscation au contrôle d’embarquement.

Concernant vos médicaments, glisser obligatoirement l’ordonnance dans la trousse de pharmacie. À ce propos, concernant les lentilles de vue, envisagez l’air chaud et pollué que vous subirez pendant le trajet et au quotidien pendant votre séjour.

Est-ce vraiment une bonne idée de les prendre ?

Par ailleurs, prenez de quoi vous occuper pendant les longs moments d’attente ou les temps morts de déplacement. Le mieux reste la lecture papier. Éventuellement un carnet à dessin et un crayon à papier tout simple avec son taille-crayon. En revanche éviter le stylo et les feutres dont l’encre liquide risque de fuir à cause des variations de pression pendant le vol entre la France et l’Inde.

Les restrictions liées à la sécurité

Il est évident que vous souhaitez effectuer votre voyage jusqu’en Inde, dans un avion qui garantit une bonne sécurité.

Dans ce contexte, la vigilance antiterrorisme et pirate de l’air impose des restrictions quant aux objets et produits embarqués dans la soute mais aussi dans la cabine. Rien qui puisse être utilisé pour fabriquer un détonateur de bombe ou blesser le personnel n’est accepté. Inutiles de tenter votre chance, ils ne passeront pas le poste de contrôle.

Par exemple, vous emportez votre nécessaire de broderie avec des ciseaux miniatures, plus petits que le pouce ? Le contrôleur voit une arme pointue et métallique. Votre pulvérisateur d’eau pour vous rafraîchir le visage vous semble innocent ? L’agent de sécurité le soupçonne de contenir un liquide toxique susceptible de brûler les yeux d’une hôtesse de l’air lors d’une attaque sauvage. Et ainsi de suite !

En cabine, la liste officielle des objets et produits impossibles à mettre dans sa valise évolue en permanence. Sachez que les compagnies aériennes ont le droit d’être plus strictes que le règlement national. Il en est de même pour les bagages en soute.

Voyage en inde : que mettre dans sa valise, utile sur place ?

Abordons maintenant le cœur même de ce dossier. À partir de là, vos choix s’inscrivent dans la réalité de votre séjour en Inde.

Quels vêtements occidentaux mettre dans sa valise pour un voyage en Inde ?

Tout d’abord les données mondiales de météorologie révèlent quelle que soit la saison, les températures minimums en Inde sont supérieures aux températures maximales en France. Ce qui veut dire que vous aurez forcément chaud pendant tout votre séjour en Inde. En conséquence de quoi, emportez des tenues d’été.

Attention ! Comprenez matières légères mais surtout pas vêtement court !

En effet, pour visiter des monuments et des sites religieux, une « tenue correcte » est exigée. C’est-à-dire que les jambes et les épaules doivent être couvertes, et parfois même la tête. Ce qui élimine d’office jupe, robe courte, robe à bretelles, tout décolleté autre que ras du cou, débardeur, short et bermuda. Ces derniers étant interdits aussi bien pour les hommes que pour les femmes.

En revanche robe longue ou jupe longue et pantalon ne posent aucun problème, pour les deux genres.

Je vous entends d’ici soupirer « ça va être chaud » dans tous les sens du terme.

Alors voici l’astuce de votre guide touristique : Pour les dames, le foulard ou le châle qui vous a protégée des courants d’air pendant le voyage, couvrira votre tenue d’été occidentale de manière légère mais pudique quand vous serez en Inde. Donc retenez-vous de vous habiller comme habitude mais d’emporter votre foulard partout avec vous. D’ailleurs il protégera aussi votre respiration de la poussière lors des déplacements en tuk-tuk ou en train. Pour les messieurs, un masque remplace le foulard contre la pollution. Pour les courants d’air, avisez selon vos habitudes.

De manière générale, choisissez des tissus naturels, absorbant, faciles à laver, qui sèchent vite et qui supportent de ne pas être repassés.

Tenue de sport à mettre dans sa valise pour son voyage en Inde

Qui dit Inde, pense yoga. Alors, si vous êtes déjà pratiquant régulier, vous souhaiterez vivre l’expérience à sa source. De nombreux ashrams invitent à partager l’enseignement des maîtres indiens. Que mettre dans votre valise en prévision de vos séances de yoga en Inde ? Surtout pas vos tenues habituelles ! Legging moulant et brassière courte restent à la maison. En effet, ils ne rentrent pas dans les critères de décence énoncés plus haut. Sport ou tourisme, la règle reste des vêtements amples qui couvrent bras et jambes.

Ainsi, le pantalon indien typique, à la fois très ample et resserré à la cheville, donne tout le confort et l’aisance dans les mouvements dont vous avez besoin pour vos exercices de détente et de méditation. Achetez-le sur place et rapportez-le comme souvenir authentique.

S’habiller sur place pendant un voyage en Inde ?

Quoi mettre dans votre valise

Sari

Voilà une bonne idée ! Plutôt que mettre dans sa valise une pile de vêtements, voyagez léger et achetez sur place les mêmes tenues que les autochtones. Grâce au change monétaire très favorable, vous paierez quelques euros des vêtements adaptés au mode de vie et au climat indien.

  • Sari : cette simple bande de tissu drapé est le costume national des femmes indiennes depuis des siècles. Vous en trouverez de tous les styles, toutes les qualités et surtout tous les prix. Avant tout, apprenez à vous en vêtir correctement (mettre lien vers tuto dessin ou vidéo). Différentes méthodes existent selon les usages. De toute évidence, une fois rentré, votre sari vous servira peu. À moins que vous le convertissiez en rideau. Avec une longueur de 5 à 6m sur 1,2m de large, vous aurez de quoi couvrir les deux panneaux d’une porte vitrée.
  • Kurtas : Tunique longue et droite, élégante de simplicité. En Inde, hommes et femmes la portent au-dessus d’un pantalon. Au retour, les femmes la porteront aisément comme robe.
  • Pantalon : le modèle droit tout simple ou le modèle plus ou moins bouffant évoqué précédemment. Bien sûr, il ne s’agit pas de vous ridiculiser avec un déguisement folklorique. De fait, vous ne portez pas une coiffe et de sabots à chaque fois que vous allez en Alsace ou en Bretagne. De sorte qu’il vaut mieux éviter les boutiques à touristes. Demandez plutôt à votre guide ou à l’accueil de l’hôtel de vous indiquer la boutique où il se fournit lui-même. Une boutique indienne pour les Indiens, à prix indien.

Mettre dans sa valise les affaires de baignade

J’ai failli oublier : les affaires de baignade !! Prenez votre maillot de bain et une serviette de plage. Avec eux, vous pourrez vous rafraîchir dans la piscine de l’hôtel ou en bord de mer. Emportez aussi toute la panoplie anti-soleil : lunettes de soleil, crèmes protecteurs, crème apaisante et hydratante.

Une valise solidaire pour voyager léger

Selon vos moyens financiers et votre envie de solidarité, deux autres options s’offrent à vous concernant les vêtements à mettre dans votre valise tant à l’aller qu’au retour.

  • 1ere option : Vous emportez des vêtements de marques occidentales qui ne se trouvent pas en Inde ou qui y représentent des articles de luxe. Là-bas, vous vous en servez comme monnaie d’échange ou cadeaux pendant votre voyage en Inde. Eh oui, ce T-shirt Zara acheté quelques euros en 2 e démarque pendant les soldes est inaccessible pour cette charmante demoiselle dont la famille vous héberge pendant une soirée « chez l’habitant ». Ce que vous payez pour le repas et la nuitée, leur permet de vivre, mais pas de s’offrir un tel superflu.
  • 2 e option : vous achetez tout sur place, à prix tellement ridicule que vous n’aurez aucun regret de les offrir à des nécessiteux à la fin de votre séjour. Vos vêtements indiens seront plus utiles au quotidien à un Indien qu’à vous, sur l’étagère « jamais l’occasion de les porter » de votre armoire ou dans le bac de recyclage textile au bout de votre rue. En plus, je vous préviens : les teintures des tissus indiens ne sont pas fixées comme pour les tissus des vêtements européens. Ils déteignent à chaque lavage, tout au long de leur existence. Si vous ne les lavez pas séparément à la main, ils ruineront les couleurs de toutes vos prochaines lessives. Autant les donner à qui saura les entretenir.

Les chaussures à mettre dans sa valise pour un voyage en Inde

Vous l’aurez compris, le confort sera votre seul salut.

  • Des baskets vous tiendront lieu de bottes de sept lieux aussi bien pendant le trajet jusqu’en Inde que pendant vos visites en Inde. Solides pour tenir le coup pendant les longues marches que vous effectuerez, même en terrain accidenté. Fermés pour vous protéger du froid quand besoin mais aussi réduire le risque des morsures de bestioles en milieu naturel et limiter la saleté en milieu urbain. Les pataugas montants ou modèle assimilé ont ma préférence pour concilier style, confort et sécurité mais une chaussure légère de rando à toute sa place aussi.
  • Des sandales ou des tongs pour profiter du beau temps les jours de plage ou de farniente à l’hôtel.
  • De manière générale, misez sur des semelles plates et oubliez les escarpins ou toute autre forme de talons hauts.

Quelles tenues mettre dans sa valise pour les jours de fêtes ?

Votre programme de visites en Inde inclut sûrement une cérémonie traditionnelle à laquelle vous assisterez dans une tenue adaptée. Tout ce que nous avons prévu ensemble jusque-là, vous permet de vous présenter dignement dans une festivité locale. Les gens savent que vous êtes un touriste et comprennent fort bien que vous n’avez pas toute votre garde-robe avec vous. De sorte que le moindre effort d’élégance sera apprécié à sa juste valeur.

Renseignez-vous auprès de votre guide, de la mesure à prendre pour respecter le code vestimentaire de l’évènement.

En ce qui concerne le festival Holi, je vous conseille des vêtements blancs de la tête aux pieds pour que les poudres de mille couleurs expriment tout leur potentiel en retombant sur vous. Leur beauté photogénique vous donnera de plus belles images sur un tissu de fond blanc.

La pharmacie que vous devez mettre dans votre valise

Il va de soi que les traitements de longue durée doivent vous accompagner lors de votre voyage en Inde. Vérifiez bien que vous emportez la bonne quantité pour toute la durée du séjour, sans oublier une marge en cas d’imprévus. En même temps, approvisionner les traitements ponctuels de troubles bénins mais fort gênant lors d’un déplacement : constipation, diarrhée, migraine, allergie, piqûres d’insecte, pansements pour ampoules et petite coupure etc…
Rappelons encore une fois, qu’une ordonnance médicale justifiant chacun des médicaments est obligatoire pour passer les postes de contrôle à l’aéroport.

Méfiez-vous du soleil lors de votre voyage en Inde

Même si vous êtes brun à la peau mate, vous n’êtes pas autant habitué au soleil que les Indiens. Et là-bas, le soleil tape plus fort qu’ici. Alors, il est vivement recommandé de mettre dans sa valise une panoplie complète de protection solaire :

  • Lunettes noires
  • Couvre-chef, chapeau ou casquette
  • Crème anti-UV en grande quantité mais dans le respect des volumes autorisés dans l’avion
  • Baume à lèvres protecteur
  • Pommade apaisante en cas de coup de soleil

Dans cette optique, les vêtements longs protégeront mieux votre peau que ceux qui laissent les bras ou les jambes découverts. On en revient à « plus léger que court ».

Les affaires de toilettes, à prendre ou à laisser ?

Shampoing, dentifrice, gel douche, déodorant… Je vous pose la question de manière abrupte : avez-vous besoin de tous ces produits de beauté et de toute cette quantité pour quelques semaines de vacances ? Est-il indispensable de les mettre dans votre valise dans leur format habituel ? Il est probable que vous n’utiliserez pas tout le contenu des flacons ou tubes. Ce qui signifie que vous allez charger votre bagage de produits superflus. Autant ne pas les emporter.

Votre sac cabine contient déjà l’indispensable pour les escales, dans des quantités suffisantes pour le trajet aller et celui du retour. Alors, profitez de votre séjour en Inde pour utiliser les produits indiens ! Non seulement vous soutiendrez l’industrie ou l’artisanat et le commerce local, mais en plus vous aurez l’opportunité de découvrir de nouvelles galéniques et de senteurs inédites. Lorsqu’à la fin de vos vacances, vous les rapporterez à la maison, vous profiterez encore un peu de l’Inde jusqu’à les avoir finis.

Pour les dames, n’oubliez surtout pas de mettre dans votre valise des protections périodiques. En effet, il est peu probable que vous puissiez en trouver en Inde. Ajoutez-y les antispasmodiques ou antidouleurs dont vous avez l’habitude en cas de règles douloureuses. Vous connaissez leur aptitude à vous gâcher les meilleurs moments. Alors ne prenez aucun risque !

Pour tous, sachez que vous allez vivre quelques semaines dans un pays où les toilettes sont un équipement rare. Alors un rouleau de papier toilette à glisser dans votre sac à dos vous sauvera la mise dans le dénuement de la nature. A contrario, évitez les lingettes jetables, trop polluantes.

Tous les accessoires qu’il faut mettre dans sa valise pour un voyage en Inde

En voyageur du 21 e siècle, vous pensez toujours aux appareils électroniques. OK, pour le chargeur de votre téléphone et autres outils numériques. Mais quid de l’adaptateur aux prises électriques ? Essentiel pour rester connecté à l’international !

Que vous soyez photographe amateur ou pas, équipez-vous d’un appareil polaroïd et d’une importante réserve de cartouches. Pourquoi ? Tout simplement parce que les Indiens ont rarement l’occasion de se voir en photo. Alors vous les rendrez très heureux en leur offrant un portrait d’eux-mêmes comme souvenir de votre rencontre, quelle que soit l’occasion. Dans la même veine, des cartes postales de Paris ou de votre région seront autant de petits cadeaux qui leur plairont aussi. Des miniatures de parfums ou des bracelets marqueront le destinataire. Le pouvoir des macarons ou des calissons sur les gourmets indiens, mérite d’en mettre dans votre valise sans lésiner sur le stock.

Bref, vous allez à la rencontre d’une autre culture auprès d’Indiens qui est eux-mêmes curieux de la vôtre. Les petits présents que vous mettrez dans votre valise, vous donneront l’opportunité de créer des liens avec la population.

Trajet retour : que mettre dans sa valise après un voyage en Inde ?

Avez-vous remarqué que depuis le début de ce dossier, je vous incite à emporter le moins possible d’affaires ? Ou du moins, des choses que vous laisserez en Inde comme les vêtements et les babioles.

Comment mettre dans sa valise les cadeaux souvenir de son voyage en Inde ?

En vérité, je vous recommande de laisser de la place vide dans votre valise. De fait, vous partez en vacances dans un pays merveilleux. En toute logique, vous serez émerveillés par tout ce que vous verrez. De sorte, qu’il est certain que vous voudrez acheter des souvenirs.

C’est ainsi que vous en aurez besoin de place dans votre valise pour rapporter tissus d’exception, nouveaux vêtements, bibelots artisanaux, décorations typiques.

Si votre valise est déjà pleine à ras bord à l’aller, vous ne pourrez rien ajouter au retour. Visualisez bien qu’une carpette tissée à la main occupe la moitié d’une valise ordinaire. De même, une statue de Shiva remplit l’espace de ses multiples bras, un bouddha bedonnant aussi. De plus, ces objets sont trop fragiles pour circuler dans un sac souple. Il est préférable de les caler au milieu du linge sale, froissé, que vous rapportez.

Thé, épices et encens s’invitent chez vous avec enthousiasme. Pour mieux les accueillir à la maison, anticipez sur leur transport. Essayez de gagner de la place au maximum.

Le grand frisson du retour

C’est triste mais quand l’heure du retour sonne, la question de quoi mettre dans sa valise pour un voyage en Inde, se pose à nouveau. Le problème est inverse à cause de la météo.

Reprenez votre tenue multifonction de l’aller et rangez là dans votre sac cabine. Les affaires de toilette d’escales et les activités de distractions y retournent aussi. Par exemple, vous savez désormais à quel moment vous devrez sortir l’un ou enfiler l’autre. Le déroulé du premier trajet vous guide pour l’ordre dans lequel glisser les affaires dans le sac. Au fond : ce que vous sortirez en dernier, quand l’avion aura atterri en France et que vous pourrez soupirer : « C’est fini, vivement mon prochain voyage en Inde ».

En résumé : que mettre dans sa valise pour profiter de son voyage en Inde ?

Une telle expédition demande une préparation minutieuse pour mettre dans sa valise ce qui est indispensable et parer aux situations réelles que vous rencontrerez. Un assortiment de bagage pour chaque usage :

  • Le sac à dos pour le trajet.
  • La valise pour le séjour en Inde.
  • Sac bandoulière ou sac banane à la place du sac à main

Puis les indispensables à mettre dans sa valise pour un voyage en Inde

  • Papiers administratifs
  • Strict minimum de toilette, y compris cosmétique
  • Médicaments, et l’ordonnance.
  • Une occupation
  • Tenues d’été longues et légères
  • Foulard ou le châle
  • Affaires de baignades
  • Panoplie anti-soleil : lunettes noires, crèmes protectrices et crème apaisante.
  • Des baskets
  • Des sandales
  • Tenue pour jours de fêtes
  • Protections périodiques féminines
  • Chargeur de votre téléphone et autres outils numériques.
  • Adaptateur aux prises électriques
  • Appareil photo polaroïd et ses recharges
  • Petits cadeaux

Dans tous les cas si vous avez un doute sur quoi mettre dans votre valise, vous pouvez nous contacter.

Où aller en Inde, Maharashtra ou Rajasthan

Où aller en Inde: Maharashtra ou Rajasthan ?

By Général No Comments

 

Si vous préparez un voyage en Inde, cet article vous concerne ! En effet, que ce soit votre premier séjour en Inde ou que vous ayez déjà une expérience sur sous-continent, la question se pose d’où aller en Inde ? Ce dossier vous apporte des éléments de comparaison entre deux États indiens incontournables, le Maharashtra et Le Rajasthan pour vous aider à choisir votre destination touristique en Inde.

Le contexte géographique d’un voyage en Inde, entre Maharashtra et Rajasthan

Tout d’abord, il est important de se rappeler que l’Inde est un pays fédéral constitué de 29 états et 7 territoires. Or, chacun d’eux est plus grand que la France. Comme nos belles régions, ces terres lointaines présentent toutes des particularités : paysages, histoire, population, spiritualité, traditions. Tout est différent. Tous les circuits en Inde incluent des splendeurs de la culture indienne, des temples hindous et des monastères, des plantations luxuriantes. Parmi ces si nombreuses beautés et richesses, comment savoir où aller en Inde ?

 

Quelle équivalence avec la France ?

Pour des vacances dans l’Hexagone, votre choix oscille entre Bretagne et Normandie ou entre Alpes et Pyrénées, voire entre Vosges et Massif central.

Donc, il est temps de sortir la carte de l’Inde pour situer les états de l’Inde du Nord, au pied des contreforts de l’Himalaya et ceux de l’Inde du Sud. Maharashtra ou Rajasthan semblent voisins, au Nord-Ouest.

Dès qu’il s’agit de savoir où aller en Inde, les distances et les temps de trajet prennent une autre mesure. En effet, le Maharashtra et le Rajasthan sont à 1000 kilomètres l’un de l’autre. Pour rappel, cela revient à traverser la France de Lille jusqu’à Marseille. Hésiter entre les deux équivaut à vous demander si vous passerez vos vacances en Allemagne ou en Espagne. De suite, vous percevez que le choix dépend d’une globalité complexe. Les roupies que vous dépenserez ne sont qu’un détail.

De plus les moyens de transport de l’Inde ne sont pas ceux que vous empruntez au quotidien. Le train en Inde est un périple à lui tout seul. Ainsi, cet itinéraire de 1000 km entre Maharashtra et Rajasthan nécessite au moins 20h de route en voiture. Autant que pour Paris-Athènes. Donc, avant de partir, il vaut mieux bien réfléchir à la direction qui vous offrira le plus beau séjour en Inde.

 

Quels critères de choix pour décider où aller en Inde ?

De la même façon, que vous établissez des priorités lorsque vous choisissez une destination de vacances en France ou en Europe, votre voyage en Inde doit répondre à vos goûts. Avant toute chose, il est essentiel de vous poser les bonnes questions.

Que préférez-vous comme vacances :

  • Lieux naturels ou architecture urbaine ?
  • Loisirs de bord de mer ou visites culturelles ?
  • Confort européen ou réalité de la vie locale ?
  • Etc…

Voyons rapidement quelques caractéristiques du Maharashtra et du Rajasthan qui vous guideront dans votre choix pour aller en Inde.

Deux états disparates : Maharashtra et Rajasthan

Ce chapitre n’a pas la prétention de juger quel état est le meilleur. Avec beaucoup de respect, reconnaissons qu’ils présentent des qualités et des faiblesses. En revanche, il est primordial, que vous puissiez trouver la destination où aller en Inde qui corresponde le plus à vos aspirations. En toute logique, le meilleur état est celui qui vous offrira des vacances de rêve et vous donnera envie de revenir en Inde.

Rajasthan, le pays scintillant

Le Rajasthan est le plus grand état en surface de l’Inde. C’est la région où aller en Inde pour gravir les montagnes frontalières avec le Pakistan. Notez aussi la présence d’un désert, mais pas celle de la mer. Son activité économique s’appuie surtout sur l’agriculture. En termes de monuments vous pourrez visiter des palaces majestueux qui sont l’équivalence de nos châteaux de la Loire. Certes pas en termes de style architectural mais dans l’état d’esprit de leur construction : Bâtis en temps de paix par des dynasties de maharadjas soucieux de prouver leur puissance. Ces édifices sont très vastes, solides et somptueusement décorés par des artistes soutenus par le pouvoir de l’époque. Pensez à François 1er et Leonard de Vinci à la mode indienne.

La stabilité du pouvoir local a permis un entretien régulier des bâtiments de sorte qu’ils sont restés en très bon état. D’ailleurs la plupart ont été transformés d’abord en comptoirs marchands à l’époque coloniale puis en hôtel de luxe au moment de l’Indépendance.

Le Taj Mahal cache une triste réalité touristique

Bien sûr, de tels monuments attirent beaucoup de monde. Il y a foule, partout, tout le temps. Le monde entier résume où aller en Inde à une visite du majestueux tombeau.

En vérité, le Taj Mahal est sur l’état de Uttar Pradesh, mais aux portes du Rajasthan, à peine 250km. C’est pourquoi, beaucoup d’Européens confondent sa localisation. Il est certain qu’une fois arrivés en Inde, le détour n’est rien.

Ainsi, le mythique Taj Mahal reçoit 8 millions de visiteurs par an, soit 22 000 par jour d’ouverture. En fait, derrière cette moyenne percent des pics effroyables à 70 000 visiteurs dans une même journée. D’ailleurs, envahis par les touristes, certains monuments indiens se résolvent à ouvrir aussi la nuit pour diluer le flux de la marée humaine et mieux répondre à la demande pressante du public.

Avec des conséquences graves

Tant de monde, de manière si régulière entraîne des conséquences dramatiques pour le monument et l’économie locale. De fait, les détériorations volontaires ou involontaires sont nombreuses. Par exemple, les fondations sont ébranlées par le poids de la foule. Aussi, le sol en marbre s’use sous le frottement des pas et du piétinement. De même, la pollution d’Agra jaunie les murs en imprégnant le marbre blanc.

Dans le même ordre d’affluence touristique, imaginez Disneyland, le château de Versailles, la Tour Eiffel ou le Mont Saint Michel un week-end d’été. Tellement que le gouvernement indien a pris récemment des mesures drastiques pour réduire le nombre de personnes dans le Taj Mahal.

D’ailleurs, pensez à la fausse grotte de Lascaux pour protéger la vraie des effets néfastes du tourisme. Sans en venir à cette panacée, l’État indien tente le compromis entre des intérêts contraires. Le frein le plus significatif est la forte augmentation du prix d’entrée. Dissuasive pour les autochtones, ce qui est un comble et une injustice. Depuis, le célèbre mausolée est désormais un aimant à royalties étrangères aux dépens de sa propre population. Cette information modifie la perception avant de cocher où aller en Inde sur une carte.

Le tourisme comme théâtre

La nature humaine est ainsi constituée que nous nous sentons plus à l’aise en présence de nos repères, même s’ils sont faux. C’est le cas des idées reçues que les touristes projettent sur la population indienne.

Ainsi, la plupart des Occidentaux s’attendent à voir les Indiens habillés en tenue traditionnelle. Saris et kurta. Comme si les Alsaciennes portaient encore leur coiffe en forme de nœud géant ! Alors, pour ne pas décevoir les touristes, les Indiens s’adaptent et portent artificiellement les tenues espérées. Ils donnent ainsi à voir en spectacle une prétendue authenticité, construite de toutes pièces.

Par contraste, en vous éloignant des hauts lieux du tourisme de masse, les effets de la mondialisation s’atténuent. De fait, dans des régions plus éloignées où aller en Inde sans crainte d’être bernés, vos observations ne seront pas parasitées par des faux-semblants de pacotilles.

Le Maharashtra, la mémoire tranquille

Beauté du Maharashtra

Beauté du Maharashtra

Cet état est le plus peuplé où aller en Inde. Grâce à sa situation géographique, il concentre l’activité industrielle du pays. De sorte que la plupart des grandes entreprises indiennes ont leur siège social au Maharashtra. Ainsi, l’urbanisation est dense et moderne. Néanmoins vous aurez le plaisir de vous rafraîchir en bord de mer sur des plages de sable de rêve. De plus, vous pourrez découvrir une vie locale authentique auprès des pécheurs qui travaillent selon les méthodes traditionnelles.

De même pour les forteresses et les temples bouddhistes qui vous rappelleront nos monuments les plus anciens. En effet, construits en temps de guerre à flanc de collines, pendant le conflit permanent contre les Moghols, ils ressemblent à nos châteaux forts du Moyen Âge. Petits, très nombreux, situés dans des hauteurs avec vue imprenable sur l’horizon. De toute évidence, l’urgence militaire de l’époque a réduit les travaux d’entretien au strict minimum, sans laisser de place au mécénat artistique. La décoration y est donc sobre et robuste. Les sculptures, monumentales, sont souvent taillées à même la roche montagneuse. Ces sanctuaires ont quant à eux subit à la fois les outrages des invasions et ceux des moussons diluviennes qui se renouvellent inlassablement tous les ans depuis la nuit des temps.

En conséquence, la conservation partielle de ces vestiges témoigne des évènements historiques majeurs vécus dans la région. Comme pour un château médiéval, après un trek dépaysant, vous visiterez en compagnie d’autres voyageurs passionnés. Des petits groupes investis avec qui vous aurez plaisir à partager ce moment.

Le tourisme durable est un acte militant

L’état du Maharashtra est l’endroit idéal où aller en Inde pour échapper au tourisme de masse. De plus, votre séjour et votre présence sont bénéfiques à la population locale. En effet, sous l’influence d’agences touristiques de proximité comme Akvin Tourism les habitants des petits villages comprennent l’intérêt de mettre en valeur leur patrimoine. Circulation, aménagement des lieux publics, qualité des hébergements s’améliorent petit à petit en gardant leur patine indienne. Loin du surtourisme délétère, vous contribuez à construire l’avenir de la région en pratiquant un tourisme écoresponsable. En effet, le montant des billets d’entrée pour une visite correspond au juste prix des salaires et de l’entretien quotidien, sans arrière-pensée stratégique de restriction. De plus, dans les commerces alentour, le coût de la vie est celui du quotidien. Certes la tradition indienne encourage à négocier les prix, mais vous paierez quand même vos achats à des tarifs réalistes.

Des merveilles indiennes que vous aimerez découvrir

Maharashtra ou Rajasthan, Ou voyager en Inde ?

Les grottes d’Ellora

Le fossé est profond entre les bonnes intentions des instances supérieures du tourisme et la réalité sur le terrain. Ainsi, les extraordinaires grottes sacrées d’Ellorâ sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983. Ce qui certifie le caractère exceptionnel de ce site et donne une raison de prêter grande attention à cette œuvre unique. Pourtant relativement peu de personnes savent où aller en Inde pour admirer des monuments de cette valeur dans l’histoire de l’Humanité. C’est ainsi, que partir pour le Maharashtra plutôt que pour le Rajasthan vous ouvre les portes d’un univers plus mystérieux, réservé aux initiés qui ont vu de près les secrets cachés au fond de la montagne.

Profitez à 100% de vos vacances en Inde

Le rapide descriptif de ces deux états emblématiques où aller en Inde que sont le Maharashtra et le Rajasthan, donne un aperçu de vos journées sur place.

Si vous souhaitez profiter au maximum de votre séjour en Inde, préférez le Maharashtra. Vous visiterez plus de lieux sans perdre votre temps dans des files d’attente interminable. De plus, vous ne serez pas frustrés de vaguement apercevoir un monument noyé par la foule. Ou pire, d’être refoulé à l’entrée à cause d’une jauge maximale de visiteurs atteinte pour la journée.

Par chance, dans le Maharashtra vos journées seront bien remplies avec des activités diversifiées au plus près de la vie locale.

  • Comprendre la vie secrète dans le bidonville de Mumbai.
  • Traverser le bazar de Charthana en tuk tuk
  • Rêver dans les décors de cinéma à Bollywood…
  • Acheter un sari à Paithan
  • Vous recueillir avec les pèlerins de Nashik
Nashik, Où aller en Inde ?

Célébration à Nashik

Là-bas, vous prendrez le temps nécessaire d’admirer les paysages du parc national pour vous en imprégner à votre rythme. Il est certain qu’au moment du retour, vous constaterez à quel point votre séjour dans le Maharashtra a été intense et enrichissant. Vous voudrez retourner en Inde et cette fois n’aurez aucun doute où aller en Inde !

Choisissez où aller en Inde pour une expérience unique

Un voyage en Inde n’est jamais anodin. Il représente sûrement un évènement pour vous. De fait, vous le préparez avec soin longtemps à l’avance et vous revivrez les souvenirs pendant des années. Alors ne laissez pas les autres s’immiscer dans ce que votre séjour a d’exceptionnel pour vous. Votre émerveillement doit rester intact avant votre départ et après votre retour.

Découvrez les mystères de l’Inde par vous-même

Il en va de l’Inde comme des autres pays : dès que vous annoncerez autour de vous où vous allez en Inde, chacun vous racontera ses souvenirs, vécus personnellement, ou de seconde main rapportée par une connaissance ou carrément à partir d’un documentaire vu à la TV. Vous n’échapperez pas aux multiples « Tu verras ceci et cela… ». Et zou, de vous agiter sous les yeux des photos et des cartes postales de monuments emblématiques, vus et revus par tous.

Rien de tel pour vous gâcher les préparatifs de votre voyage. Arrivé sur place, vous aurez une impression décevante à cause de l’effet de surprise disparu.

Contre ce risque, sortez votre botte secrète où aller en Inde : le Maharashtra !

Un nom qui ressemble à une formule magique, que personne ne sait prononcer, et encore moins écrire. Évidemment, la probabilité que votre interlocuteur connaisse est si faible que vous ne risquez pas le #alertspoiler !

Voyager dans le Maharashtra

Voyager dans le Maharashtra

Vos meilleurs souvenirs en Inde sont précieux

De la même façon, quant au retour en France se présentera l’occasion de raconter votre périple et de partager vos impressions de voyage, il y aura toujours un importun pour vous interrompre et glisser « Ah oui ! Nous aussi quand… ». Bim, votre anecdote rabaissée au niveau des banalités sans intérêt.

De quoi être dépité, avouez-le !

Claquez le bec aux rabat-joie en rapportant des anecdotes inédites. Hors des sentiers battus, comme en offre tant d’occasions le Maharashtra, vous rapporterez des souvenirs exceptionnels dont vous garderez la fraîcheur longtemps. Par exemple, une nuit dans un wada près des grottes d’Ajanta, la découverte de la dernière capitale de l’empire Moghol ou encore votre participation à la fête des lumières, Diwali, dans des petits villages avec les habitants.

Vivez l’Inde authentique

Envisagez-vous un si lointain voyage pour vous retrouver « comme à la maison » ? Si c’est le cas, vous ne trouverez nulle part où aller en Inde qui réponde à vos attentes. En effet, une chaîne d’hôtel internationale ou un « Resort all inclusive » n’est pas une ambassade significative d’un voyage au Rajasthan ou au Maharashtra. Entre autres, la pension complète adaptée pour les Occidentaux vous prive de la vraie gastronomie indienne.

Plongez au cœur de l’Inde

En effet, voyager en Inde implique un dépaysement total et un choc culturel intense. Alors autant vous y plonger entièrement en vivant avec et comme la population indienne. Dans cet objectif, un hébergement chez l’habitant est une première étape. Vous observerez le quotidien spontané d’une famille qui sera heureuse de partager son mode de vie avec vous. Vous discuterez avec eux pendant une pause chai conviviale et sincère.

De même, le choix de l’agence touristique qui vous conseille où aller en Inde est primordial. Il est évident qu’une agence de voyages dont le siège est en Europe et qui propose de très nombreuses destinations dans le monde entier n’est pas spécialiste de l’Inde. Alors qu’une agence locale comme Akvin Tourism qui est installée à Aurangabad, ancienne capitale du Maharashtra, a une connaissance pointue du pays. Vivant sur place à l’année, vos guides Vincent et Akash, connaissent en voisins les commerçants et artisans chez qui ils se fournissent habituellement, pour leurs besoins personnels. Comme vous connaissez votre boulanger et votre pharmacien.

Avec l’option chauffeurs, ils vous conduiront là où ils effectuent leurs propres achats : Restaurants de rue pour une cuisine indienne mémorable. Lors de votre temps libre, vous vous aventurerez dans les ruelles qu’ils vous auront indiquées pour flâner en sécurité dans la vieille ville. Vous connaîtrez les bonnes adresses pour vos achats souvenirs en épicerie, saris et bijoux, etc…

La sincérité d’un guide indien

De même, lors des excursions, à force de revenir régulièrement dans les mêmes villages, ils ont noué des relations étroites avec les habitants. Cela vous ouvrira des portes inattendues pour un voyage sur mesure en Inde. D’ailleurs ils ne choisissent pas les lieux de visite pour l’attrait de commissions aussi secrètes qu’attractives pour eux. Par principe, leurs critères de choix donnent la priorité à la curiosité et l’intérêt pour le groupe qu’ils accompagnent, vous.

Choisir où aller en Inde, entre Maharashtra ou Rajasthan

En résumé, les points clefs pour savoir où aller en Inde tiennent compte de vos aspirations en tant que voyageurs :

  • Vos critères habituels pour choisir une destination de vacances
  • Le type de tourisme que vous aimez pratiquer
  • L’envie d’une expérience unique rien qu’à vous
  • Un voyage de partage au cœur du pays

Avec ses éléments de réflexion, vous déterminerez facilement où aller en Inde et si vous partez dans le Rajasthan ou le Maharastra.

Planifiez où aller en Inde

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  • Le tourisme respectueux de la population locale
  • Découvrir des lieux inconnus
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Chhatrapati Sambhajinagar, Aurangabad, changement de nom des villes indiennes

Chhatrapati Sambhajinagar ou Aurangabad?

By Général, Histoire No Comments

C’est officiel. Depuis le 24 février, la ville d’Aurangabad a changé de nom. Maintenant, elle s’appelle Chhatrapati Sambhajinagar. Pourquoi ce changement de nom ? Qu’est-ce que cela va changer pour les voyageurs ? Voici quelques questions auxquelles nous allons répondre dans cet article.

Changement du nom des villes : un processus ancien

Dès l’indépendance de l’Inde en 1947, le changement du nom des villes va devenir un sujet politique important. La première ville qui a changé de nom, fut Camnpore qui est devenu Kanpur en 1948. Depuis lors, ce sont plus de 80 villes qui ont changé de noms. Le mouvement s’accélère depuis 1995 et surtout ces dernières années avec le gouvernement de Narendra Modi.

Pourquoi changer le nom des villes ?

Les raisons qui poussent le gouvernement central et les autorités locales à changer le nom d’une ville sont multiples et évoluent avec le temps.

Tout d’abord, il y a l’ajustement de l’orthographe anglaise à l’orthographe locale. C’est le cas pour Cambray qui s’écrit maintenant Khambhat. Cela permet d’ajuster la désignation de la ville aux us locaux.

Il y a aussi un retour à l’ancien nom local qui avait été anglicisé durant la colonisation de l’Inde. C’est le cas de Varanasi qui durant l’époque britannique s’appelait Bénarés et qui a retrouvé son nom en 1956.

Les villes qui ont quasiment été créées par les Britanniques ont vu leur nom changé pour un nom à consonance indienne. C’est le cas de Bombay qui est devenu Mumbai en 1995.

Enfin, la raison la plus utilisée dernièrement c’est faire disparaître des noms d’origine arabe ou perse. C’est pour cela que la ville de Bijapur s’appelle maintenant Vijayapura.

Aurangabad, un nom controversé

À l’origine du changement de nom d’Aurangabad en Chhatrapati Sambhajinagar, il y a une histoire controversée héritée de la colonisation britannique.

Histoire de la ville de Chhatrapati Sambhajinagar

Si vous voulez l’histoire complète de la ville, vous pouvez lire l’article que nous avons publié à ce sujet.

Malik Ambar le créateur

La ville fut créée par Malik Ambar en 1610. À l’époque, elle s’appelait Khadki. Il veut en faire la preuve de son pouvoir et de son contrôle sur les Nizam d’Ahmednagar. Malik Ambar a doté la ville d’un système d’irrigation. Ce système apportait l’eau des montagnes situées à 8 kilomètres grâce à la force de gravité. Grâce à cela, La ville possédait de nombreux jardins.

Un court changement de nom

À la mort de Malik Ambar en 1626, son fils Fateh Khan prend le pouvoir et change le nom de la ville. Il la nomme Fatehnagar. Ce nom ne restera pas longtemps.

L’arrivée des Moghols

Fateh Nagar ne fut jamais aussi doué que son père pour le combat. L’empereur Shah Jahan réussit à entrer dans le Deccan. Il capture le fort de Daultabad. L’Empereur enverra son fils à Fatehnagar en tant que vice-roi. Ce fils s’appelle Aurangzeb et sera le dernier grand empereur moghol. Il va agrandir la ville et la préparer à être capitale d’empire. Il va en changer le nom. Aurangabad. Abad veut dire communauté. Aurangabad devient la communauté d’Aurangzeb. Ce dernier va développer la ville, construire un grand rempart avec de nombreuses portes. Il fera aussi construire un mausolée pour sa femme, le fameux Bibi ka Maqbara. Dans les années 1680, Aurangzeb reviendra dans la ville après la terrible guerre de succession dans le nord de l’empire. Il va en faire la capitale de son grand empire.

La ville va porter ce nom jusqu’en 2023.

Quel est le problème avec Aurangabad ?

Aurangzeb est un personnage historique assez controversé en Inde. Il est même la personne la plus détestée.

Pourquoi ?

À la mort d’Aurangzeb en 1707, un empire va vouloir faire main basse sur les territoires de l’empereur moghol. Mais comment une poignée de soldats britanniques pourraient contrôler un territoire qui s’étendait du Pakistan au Bangladesh avec toute la péninsule indienne ? En divisant les peuples qui habitent ces territoires. Ils vont très vite comprendre l’intérêt de créer des fake news autour d’Aurangzeb. Il va devenir le terrible empereur musulman qui voulut détruire les hindous. Je ne vais pas faire la liste des idées fausses et des contre-vérités ici. Vous pouvez consulter le livre d’Audrey Truschke sur Aurangzeb.

Avec le temps, une véritable haine autour d’Aurangzeb s’est développée. Pour beaucoup, il est impossible de garder le nom d’un tyran pour une ville.

D’où vient le nom Chhatrapati Sambhajinagar ?

Chhatrapati Sambhaji Maharaj est le premier fils de Shivaji Maharaj et le deuxième roi des Marathes. Il succéda à la mort de son père. Durant les 8 ans de son règne, il va se battre contre l’empire Moghol et son dirigeant, Aurangzeb. Quand Sambhaji va se faire capturer, Aurangzeb décide de l’humilier, le torturer et l’exécuter. Depuis quelques années dans le Maharashtra, il est porté un culte à Shivaji Maharaj. Bien souvent sans connaître la vie et l’œuvre de ce dernier. Son fils profite de ce culte. Pour les nationalistes, les deux sont le symbole de la lutte des hindous contre les musulmans.

Depuis 20 ans, les nationalistes se sont battus pour le changement du nom de la ville. Très souvent, ce ne fut que le seul projet politique pour la ville. Depuis le 24 février 2023, ils ont obtenu gain de cause avec la décision du gouvernement central de changer le nom de la ville.

Que va devenir Chhatrapati Sambhajinagar ?

Ce changement de nom qui a surpris jusqu’aux habitants va avoir des conséquences sur la ville. En devenant Chhatrapati Sambhajinagar, Aurangabad doit se refaire une place sur la carte de l’Inde.

Pour l’instant, une partie non négligeable de la population de la ville ne veut pas entendre parler de ce nouveau nom. Sur les réseaux sociaux, on commence à voir apparaître des posts de déclaration d’amour pour le nom Aurangabad. Sur Instagram, le hashtag « I love Aurangabad name » a été utilisé plus d’un millier de fois en quelques jours. Pour l’instant, il n’y a pas encore eu des appels à manifester mais on peut s’y attendre.

Le plus probable c’est que les deux noms restent dans les usages comme on peut le voir à Mumbai. Même si la ville a changé de nom, des institutions comme la cour suprême ou l’institue de technologie ont gardé dans leur appellation le terme Bombay. Les habitants eux-mêmes utilisent le terme Bombay et non Mumbai.

Pour Chhatrapati Sambhajinagar, les choses vont être plus compliquées. En effet, utiliser un nom ou l’autre peut être un acte politique. Cela pourra être la source de tension qui n’existait pas auparavant.

Et pour le tourisme ?

Aurangabad était, et maintenant Chhatrapati Sambhajinagar est, la capitale du tourisme du Maharashtra grâce aux deux sites classés à l’UNESCO, Ellora et Ajanta. Le changement de nom va rendre le tourisme un peu plus compliqué dans la ville.

D’un car le nom Chhatrapati Sambhajinagar est plus compliqué pour les étrangers à prononcer.

Ensuite car comme je le disais plus haut, les deux noms vont continuer à exister et cela pourrait provoquer de la confusion. Par exemple, si vous êtes dans le train et que vous attendez d’arriver à Aurangabad. Si vous ne connaissez pas le nouveau nom de la ville vous ne descendrez pas à la gare de Chhatrapati Sambhajinagar.

Il va donc falloir faire preuve de pédagogie et de patience pour les prochaines années.

Même si le nom a changé, l’histoire et la ville sont les mêmes. Il y a toujours de nombreuses choses à visiter dans la ville comme aux alentours.

Je vous laisse quelques photos pour vous donner envie de découvrir cette ancienne capitale.

Contactez nous pour découvrir cette ville unique qu’on l’appelle Aurangabad ou Chhatrapati Sambhajinagar.

 

Charthana, sustainable tourism, circuit organisé en Inde

Circuit organisé en Inde: bonne idée?

By Général, Site à visiter No Comments

Vous pouvez lire un article sur le voyage organisé en Inde dans le Maharashtra où je parle essentiellement de pourquoi voyager dans le Maharashtra. Dans cet article, j’essaye de vous expliquer les avantages d’un circuit organisé en Inde en général et avec Akvin Tourism.

Circuit organisé: quelques idées reçues

Lors ce qu’on évoque un circuit organisé en Inde ou ailleurs, il y a certaines images et idées reçues qui viennent directement à l’esprit. Et si nous leur tordions le coup ?

Un circuit organisé c’est minimum 40 personnes

Quand vous avez lu voyage organisé, vous avez dut directement dire:  » si c’est pour être dans un bus avec 40 personnes, non merci. »

C’est une réaction tout à fait logique. Il suffit de regarde ce que le tourisme est devenu dans certains endroits de la planète. Avec l’explosion du tourisme depuis les années 70, certains voyagistes n’ont pas hésité à surcharger des lieux touristiques avec des bus remplis.

J’ai été moi même horrifié en visitant le fort de Jodhpur. Toutes les 10 minutes un bus de 50 places arrivait sur le parking. La visite du fort a été rythmée par ces groupes qui découvraient le fort au pas de charge.

Depuis quelques années et surtout depuis le COVID, le secteur touristique est en mutation. En effet, le tourisme durable commence à imprégner les nouvelles compagnies et à faire changer les anciennes.

Du coup, maintenant il est de plus en plus fréquent de voir des circuits organisés avec un nombre limité de personnes.

circuit organisé en Inde

Au pas de course

Qui n’a pas déjà vu un groupe avec un guide qui marchait au pas de course en donnant des explications? Ca va souvent de pair avec le nombre de participants. En effet, plus un groupe est grand moins vous avez de temps pour les questions. Il faut donc accélérer la cadence pour rester dans le timing du circuit touristique.

Là encore, grâce au développement d’un tourisme plus responsable, le paradigme a changé. C’est maintenant l’expérience client qui prime plus qu’une liste de monuments à visiter. Les circuits organisés vont donc inclure des moments de pause, de détente et d’échanges avec les populations locales.

Lors que vous choisissez un circuit organisé en Inde ou ailleurs, vérifiez si ces moments sont pris en compte durant le voyage.

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Le même circuit pour tout le monde

Quand on parle de circuit organisé, on voit toujours un voyage formaté. C’est vrai que beaucoup d’agences, par facilité ou par économie, vont vous le proposer. Et c’est vrai qu’un circuit balisé permet de faire des économies (même si cela n’influence pas les prix).

Il est évidement possible de participer à un voyage organisé sans être dans les voyages types voir caricaturaux. Pour cela, vous devez connaitre l’agence que vous choisissez. Regardez son site internet, suivez l’agence sur les réseaux sociaux, contactez les.

La philosophie de l’agence vous donnera des indications de genre de circuits qu’elle propose. Une agence qui est engagé dans le tourisme durable vous proposera des circuits en lien avec un tourisme responsable.

Il est donc indispensable de questionner l’agence avant de prendre un circuit

circuit organisé en Inde

C’est pas pour moi, c’est trop cher

Est ce qu’un voyage organisé coûte plus cher que de voyager seul? Tout dépend du voyage. Si l’agence ne vous propose que des hôtels de luxe, il est évident que cela coutera plus cher qu’un voyage sac à dos.

Vous devez savoir quel type de voyage vous souhaiter. Ce qui coûte le plus cher dans un circuit organisé c’est le logement et les transports. Vous pouvez trouver des voyages à tous les prix. A prestations égales, un circuit organisé vous coutera moins cher que de voyager seul. Toutes les agences négocient des tarifs préférentiels avec les différents acteurs qui vont participer à votre odyssée.

En plus, vous ne vous occuperez de rien. Tout sera gérer. Votre seul travail c’est de profiter.

Murud Janjira, découvrir l'Inde

Les avantages d’un circuit organisé en Inde avec Akvin Tourism

Un voyage en Inde est toujours une expérience unique. Chez Akvin Tourism, nous vous proposons des circuits organisés qui vous permettent de découvrir une région méconnue de l’Inde, le Maharashtra.

Un voyage loin du tourisme de masse

Il est vrai que c’est plus simple pour nous. Nous travaillons dans une région qui ne souffre pas encore du tourisme de masse. Ici pas de cars qui déversent des centaines de touristes sur un site. Le Maharashtra n’est pas dépendant du tourisme comme peut l’être le Rajasthan. Cela nous permet de créer un tourisme responsable. Surtout nous le développons avec les populations locales.

Chaque endroit que nous vous ferons découvrir est unique. A la fin de votre circuit organisé en Inde avec nous, vous ferez partis d’un club très restreint de personnes qui ont vu des choses incroyables.

Un circuit organisé mais intimiste

Tous nos circuits organisés dans le Maharashtra ont des places limitées. Nous ne faisons jamais de groupes de plus de 10 personnes. Cela nous permet de pouvoir faire vivre à chaque participant une expérience unique. Pour nous, le plus important c’est que vous soyez à l’aise et que votre voyage soit un souvenir inoubliable. Cela n’est pas possible dans les grands groupes.

Etre dans un petit groupe, vous permet aussi d’échanger plus facilement avec tout le groupe. Vous aurez plus de chance d’être avec des personnes qui partagent vos valeurs.

Enfin, faire parti d’un petit groupe permet une meilleure flexibilité durant le circuit. Il est plus facile de changer l’itinéraire pour partager une célébration dans un temple avec un petit groupe.

L’échange avec les locaux est au centre de notre circuit organisé en Inde

Visiter un pays ne peut être une expérience complète que si vous avez des contacts avec les locaux. C’est une des raisons qui poussent les gens à ne pas participer à un voyage organisé. Et c’est vrai que si vous êtes dans un groupe de 40 personnes, le contact avec les locaux sera au mieux inexistant au pire théâtralisé.

Depuis la création d’Akvin tourism, nous voulons vous faire découvrir l’histoire, la spiritualité et la culture si particulière du Maharashtra. C’est pour cela que nous vous proposons durant tous nos circuits une rencontre avec les locaux. Cela peut être durant une célébration particulière comme durant le circuit Diwali dans le Maharashtra. On organise aussi des déjeuners chez les locaux et même de l’hébergement dans des petits villages chez l’habitant durant les 3 semaines du Maharashtra, terre de rêves. Enfin, nous vous invitons à partager la vie des villageois et de leurs croyances dans le circuit Spiritualité indienne.

Grâce à toutes ces expériences, vous repartirez enrichi d’émotions, d’échanges et de connaissances.

Découvrir l’Inde hors des sentiers battus

La chance que nous avons dans le Maharashtra c’est que les guides papiers comme le Lonely planet ou le guide du routard se désintéresse complètement de la région. Cela évite de voir débarquer des hordes de touristes. Ca préserve les trésors du Maharashtra du tourisme de masse.

Cela nous permet surtout de ne proposer que des circuits hors des sentiers battus. Et nous avons beaucoup de choses à vous montrer. Le Maharashtra est le seul état d’Inde qui possède 2 villes qui ont été capitales du pays durant l’histoire; 3 villes saintes de 3 religions différentes; le plus grand nombre de sites classés à l’UNESCO, la plus grande statue jain du monde; des espaces naturelles et préservés etc.

Voyagez avec nous et vous aurez l’assurance de participer à des visites extraordinaires et surtout uniques. Epatez vos amis avec des photos de lieux sublimes qui ne connaitront pas.

Un circuit organisé en Inde par des guides experts

Une chose qu’un voyager seul ne pourra jamais avoir c’est l’expertise de spécialistes.

Quoi de mieux que de visiter le plus grand bidonville d’Asie avec un habitant qui connait tous les recoins de ce quartier? Visiter le lac Lonar avec un spécialiste de la faune et la flore locale n’est il pas une expérience incroyable? Que dire de la possibilité de faire un trek dans la réserve de Koyna avec un enfant du pays?

Notre implantation locale nous permet de connaitre les meilleurs spécialistes dans chaque domaine et d’ainsi vous proposer l’expérience la plus complète et la plus enrichissante.

Nos tarifs sont juste pour tout le monde

Nous travaillons dans le respect des règles du tourisme durable. Cela implique que nous payons tous nos partenaires au juste prix pour qu’ils obtiennent un salaire décent. Mais cela ne va pas impliquer une tarification excessif pour le voyageur. Le tarif doit être juste pour tout le monde.

Les prix de nos circuits sont compris entre 1390 et 1690 euros pour des séjours allant de 15 jours à 3 semaines.

 

Réserver dès aujourd’hui votre circuit organisé en Inde

Nous vous proposons 3 voyages organisés différents pour la saison 2021-2022.

Un circuit organisé en Inde: trouvez celui qui vous plait le plus

Nous avons créé 3 voyages avec des thématiques différentes.

  • Diwali dans le Maharashtra: ce voyage vous permettra d’assister à des célébrations particulières autour de la fête des lumières. voyez en détails l’itinéraire de 15 jours qui commence le 1er novembre.
  • Maharashtra, terre de rêves: il vous offrira la possibilité de découvrir toutes les facettes de l’histoire et de la culture de cet état. L’itinéraire est de 3 semaines et débutera le 4 décembre.
  • La spiritualité en Inde: c’est une circuit qui vous permettra de découvrir toutes les religions indiennes à travers des sites d’exception. L’itinéraire s’entend sur 3 semaines et le départ sera le 5 février.

Réservez dès maintenant

Comme vous l’avez compris, chaque circuit organisé en Inde ne comporte que 10 places. Nous ne pourrons pas vous proposer des places supplémentaires. Il est donc impératif de réserver au plus tôt pour être sur de pouvoir partir.

Afin de faciliter votre décision, nous vous proposons de payer que 10% du montant total du circuit. Le solde sera à payer 30 jours avant le départ.

Cette réservation vous permettra aussi de garantir que le tarif ne va pas augmenter. Une fois votre réservation faite vous bloquer le tarif de celle-ci.

Enfin, réservez aujourd’hui vous permettra de recevoir toutes les informations que vous avez besoin pour organiser votre voyage en Inde.

Maharashtra, 15 days , 15 jours

Voyage organisé en Inde

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Sommaire

Voyage organisé en Inde

Après deux ans de fermeture de l’Inde, le pays a réouvert ses portes aux touristes étrangers. C’est le meilleur moment de préparer votre voyage organisé en Inde et découvrir le Maharashtra. Alors préparez vos valises pour un voyage extraordinaire.

Pourquoi voyager en Inde dans le Maharashtra?

Le Maharashtra est la région centrale de l’Inde et possède Mumbai (Bombay) comme capitale. Cet état est grand comme la moitié de la France.

Maharashtra, Voyage organisé en Inde

Le Maharashtra au centre de l’Inde

De part sa situation centrale, le Maharashtra a une histoire, une spiritualité et une culture particulière.

Une histoire unique

Le Maharashtra a toujours été la porte d’accès entre le Nord et le Sud de l’Inde. Cela lui a permis d’avoir une histoire bien à part dans la grande histoire indienne. La majorité des empires qui ont gouverné la région étaient des empires du Deccan (région du centre de l’Inde). Par deux fois, les empires du nord ont envahi le Maharashtra. Les empereurs ont transféré leur capitale dans le Maharashtra comprenant l’importance de cette état.

D’abord, Muhammad bin Tughluq transféra la capitale de sultanat de Delhi à Daultabad au XIVe siècle. C’est ensuite le dernier grand empereur Moghol, Aurangzeb qui fit d’Aurangabad, la capitale de l’empire au XVIIe siècle.

Il y a aussi de grands empires qui ont vu le jour dans le Maharashtra. L’empire des Satavahana fut le premier au Ier siècle à avoir une reine qui gouverne et qui fait apposer son portrait sur les pièces de monnaies. La ville de Paithan est un témoignage de cet empire puissant.

Cela a donné naissance à des personnages historiques uniques comme Shivaji Maharaj ou Malik Ambar.

C’est cette histoire riche, diverse et méconnue que nous vous invitons à découvrir durant un voyage organisé en Inde.

Une spiritualité exceptionnelle

Comme nous l’avons dit le Maharashtra se situe au centre de l’Inde. Il possède donc une spiritualité exceptionnelle qui s’est construite dans ses échanges avec l’Inde du Nord et l’Inde du Sud.

C’est pour cela que quand vous visitez cette région de l’Inde vous pouvez trouver 3 villes saintes de 3 religions différentes ainsi que des sites spirituelles uniques au monde.

Les villes saintes

La particularité spirituelle du Maharashtra est très ancienne. Nashik est la plus ancienne des villes saintes de l’état avec une origine mythologique qui remonte au dieu Ram. Mais cette tradition spirituelle se continue de nos jours. La ville de Nanded est devenu une ville sainte pour les sikhs au XVIIIe siècle.

Nashik, la ville du dieu Ram
Puja à Nashik, visiter le Maharashtra

Puja à Nashik

Cette ville est sainte pour les hindous. C’est ici que se passe un des évènements les plus important du Ramayana, un des livres sacrés de l’Hindouisme.  En effet, Ravana a kidnappé Sita, la femme de Ram et l’emmena dans son royaume, l’actuel Sri Lanka. Il y a donc une ferveur religieuse particulière dans cette ville. La ville possède de nombreux temples. Il y a aussi des bains rituels dans la rivière Godavari. Tous les soirs, une puja sur les bords de la rivière est célébrée en l’honneur de Ram.

Khuldabad, capitale du soufisme au XIVe siècle

Voyage organisé en Inde

Khuldabad est un petit village entre Aurangabad et les grottes d’Ellora. C’est ici qu’est venu s’installer de nombreux maitres soufis au XIVe siècle. C’est pour cela que ce village est devenu la capitale du soufisme au XIVe siècle. Chaque année au mois de décembre, il y a de nombreuses célébrations autour des dargah des principaux saints du soufisme indien.

Nanded, la ville sainte la plus récente
Gurudwara in Nanded

Le Gurudwara de Nanded

En 1708, le dernier gourou humain des Sikhs, Gobind Sing va mourir à Nanded. Très rapidement, la ville va voir un temple se construire autour de la tombe du saint vénéré. Elle est donc devenue une des 4 villes saintes pour cette religion. Dans le grand complexe autour de la tombe, vous pouvez découvrir tout ce qui fait du sikhisme, une religion unique au monde.

Les sites religieux exceptionnelles

Comme nous l’avons déjà vu, le Maharashtra a une position centrale entre l’Inde du Nord et l’Inde du Sud. L’influence de ces deux territoires ont permis la création de lieux spirituels exclusifs et remarquables.

Mangi Tungi
Mungi Tungi, Partir en Inde

La statue de Rishabdev Bhagwan

Le site de Mangi Tungi est un haut lieu de la religion jaïn dans le Maharashtra. Il possède des grottes fantastiques avec de nombreuses statues jaïns. Il y a aussi la plus haute statue jaïn du monde. C’est le meilleur endroit pour découvrir cette religion née en Inde.

Les grottes d’Ajanta

Location de voiture avec chauffeur pour visiter Ajanta

Ces grottes sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est un ensemble de grottes artificielles taillées dans la roche. Elles sont extraordinaires pour les peintures rupestres. Sur les murs, vous pouvez découvrir l’histoire de Bouddha, voir des saints bouddhistes et des décors traditionnels.

Les grottes d’Ellora

Elles sont elles aussi classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Contrairement aux grottes d’Ajanta, elles sont célèbres pour les sculptures qui décorent les différentes grottes. Une autre caractéristique de ces grottes c’est que les 36 grottes sont divisées entre 3 religions. C’est un des nombreux exemples de la tolérance religieuse qui a toujours eu cours dans le Maharashtra.

Les temples anciens
Visiter le Maharashtra, Inde

Temple ancien dans le Maharashtra

Sur tout le territoire du Maharashtra, vous pouvez visiter des temples d’une beauté incomparable. Ces temples sont la preuve d’une créativité et une dévotion. Les artistes ont redoublé d’efforts afin d’offrir des joyaux de détails et de finesses.

Une culture incomparable

La culture dans le Maharashtra, visiter le Maharashtra

La culture dans le Maharashtra,

Le fait d’être au centre des grands mouvements de population depuis le début de l’humanité à donner au Maharashtra cette culture fait de mélanges et d’échanges. La nourriture, la spiritualité, les célébrations et l’architecture sont uniques dans le Maharashtra. Vous serez surpris de tous les trésors qui se cachent cet état. Pourquoi pas les découvrir durant un voyage organisé en Inde?

Voyage organisé en Inde

Maharashtra, 15 days , 15 jours

Voyage en groupe en Inde

Partir en Inde peut se faire de différentes manières. On peut voyager en sac à dos, avec un chauffeur ou dans un groupe.

Voyage organisé en Inde avec Akvin Tourism

Depuis Akvin Tourism, nous avons fait un pari un peu fou. Se spécialiser dans la découverte et la visite du Maharashtra. Pari fou car le Maharashtra est un état peu connu et donc peu touristique. Mais nous sommes persuadés que vous trouverez votre bonheur dans cet état. Nous mettons tous en place pour que votre expérience soit complète.

Les valeurs d’Akvin Tourism appliqué à nos circuits en Inde

Depuis le début, nous travaillons pour un tourisme durable qui profite au plus grand nombre. Nous travaillons au plus près des populations locales. Nous soutenons les actions locales qui permettent un développement harmonieux de la région.

Cette ancrage locale nous permet de vous proposer des expériences uniques en contact avec la culture, l’histoire et la spiritualité. Nous ne pouvons envisager de vous faire découvrir tout cela sans être en contact direct avec les populations locales.

Nous aimons profondément le Maharashtra. C’est pour cela que nous ne créons pas de fausses attractions touristiques. Toutes les célébrations que nous vous proposons à travers nos différents circuits en Inde, sont réelles. Même si vous n’étiez pas là, elles auraient lieu. Nous vous proposons d’y assister en ne les dénaturant pas.

La taille des groupes

Il est impossible de vous proposer des circuits en contact avec la population avec un grand nombre de participants. Pour un contact directe avec les populations locales et ce qu’il fait leur spécificité, nous pensons que le groupe ne peut pas dépasser 10 personnes. C’est pour cela que nos places sont limitées. Il est donc préférable de réserver le plus tôt possible.

Les circuits pour la saison 2022-2023

Pour fêter la fin des restrictions liées au Covid, nous vous proposons 3 circuits inédits et exceptionnels.

Diwali dans le Maharashtra

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Diwali, la fête des lumières

Ce circuit débute le 1er novembre pour 15 jours. Nous vous proposons de participer à trois célébrations qui ont lieu après Diwali, la fête des lumières.

Vous découvrirez les particularités de chacune de ces évènements et vous aurez la possibilité d’y participer.

Vous pouvez en savoir plus sur ce circuit en suivant le lien ici.

Maharashtra, terre de rêves

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Le Bibi ka Maqbara, un des trésors du Maharashtra

Ce circuit de 3 semaines commence le 4 décembre pour 21 jours. Durant ce séjour dans le centre de l’Inde, vous découvrirez des sites exceptionnels classés au patrimoine mondial de l’UNESCO ( 4 sites). Les visites seront assez diverses car il y aura des visites historiques, spirituels et culturels. Enfin vous aurez la chance de visiter des maisons traditionnelles. Vous mangerez avec les habitants durant un moment d’échange et de convivialité.

Si ce circuit vous intéresse vous pouvez voir le détail de celui-ci.

La spiritualité en Inde

Femmes dans l'histoire indienne

Cérémonie dans le village de Shekta

Comme nous l’avons vu plus haut, le Maharashtra possède une spiritualité particulière. Quoi de mieux que 18 jours de circuit à partir du 5 février pour tout comprendre. Durant votre séjour, vous visiterez les trois villes saintes de 3 religions différentes. Vous vous émerveillerez devant les sites religieux anciens de plusieurs centaines d’années.

Pour avoir tous les détails de ce circuit vous pouvez suivre ce lien.

Voyage organisé en Inde: les conditions de réservation et d’annulation

Voici tout ce que vous devez savoir afin de pouvoir réserver un séjour en Inde avec nous.

Réserver votre expérience

Pour garantir votre place, nous vous proposons de réserver votre place dès aujourd’hui. 10% du prix.

Le solde ne sera à régler qu’un mois avant votre départ.

Dès la réservation, vous êtes garantis du prix de votre séjour. Il n’augmentera pas.

Conditions d’annulation de votre séjour en Inde

  • En cas de fermeture des frontières :
    • Jusqu’à une semaine avant le départ, le voyage sera intégralement remboursé.
    • A partir de 7 jours avant le départ, le voyage sera intégralement remboursé moins les frais de dossier (environ 80 euros).
  • En cas d’annulation de votre part:
    • 30 jours avant votre départ: 100% du prix remboursé
    • entre 30 et 16 jours avant votre départ: 50% du prix remboursé
    • entre 15 et 8 jours avant votre départ: 25% du prix remboursé
    • aucun remboursement ne sera effectué pour une annulation une semaine avant le départ

Commencez à voyager

Vous voulez en savoir plus sur le Maharashtra? Nous avons créé depuis 3 ans un groupe Facebook où vous trouverez une montagne d’informations pour préparer votre séjour en Inde.

Dans ce groupe, vous découvrirez des lieux uniques, des énigmes, des personnages historiques, des informations sur l’actualité de l’état et pleins d’autres choses. N’hésitez pas à suivre le groupe pour ne rien rater.

Nous restons à votre disposition pour toute question supplémentaire sur notre voyage organisé en Inde ou toute autre chose.

Femmes dans l'histoire indienne

Les femmes dans l’histoire indienne: l’exemple du Maharashtra

By Non classé No Comments

Comme dans tous les pays, ceux sont les hommes qui apparaissent dans les livres.  Mais il y a des femmes dans l’histoire indienne qui ne peuvent pas être oublié. Aujourd’hui j’aimerai vous parler de femmes qui par leur engagement, leur courage, leur intelligence ont changé l’histoire du Maharashtra et de l’Inde.

Laissez vous embarquer par l’histoire de ces  femmes d’exception.

Naganika : la première reine de l’Histoire de l’Inde

Le Maharashtra est une terre d’histoire. Une histoire qui a commencé il y a bien longtemps. Partons à la découverte du premier empire qui a gouverné le Deccan. C’est la région centre de l’Inde comprend le Maharashtra. L’empire des Satavahana est un des empires les plus puissants que l’Inde est connu. A son apogée, l’empire commerçait avec l’empire Romain ou les grecs. Le livre Voyage en mer d’Erythrée qui a été écrit au Ier siècle de notre ère par un auteur grec parle de la puissance, de la beauté et de la modernité de la capitale des Satavahana, Paithan. Mais attardons nous sur une personne en particulier, Naganika.

Les femmes dans l'histoire de l'Inde

La création de l’empire

Avant l’empire Satavahana, la région du Deccan était contrôlée par un empire très puissant venu du Nord, les Mauryas. Simuka, le premier empereur des Satavahana pris les armes contre les Mauryas pour libérer sa région de l’emprise du Nord. L’empire naquit dans la région de l’Andra Pradesh. C’est le fils de Simuka qui étendra son empire sur le Maharashtra et le Karnataka. Satakarni I déplacera sa capitale à Paithan près de Aurangabad. Cette extension, Satakarni I la doit pour beaucoup à sa femme, Naganika. En effet, elle faisait partie d’une famille de guerriers Marathi. Grâce à ce mariage, Satakarni I a pu conquérir sans mal le Maharashtra aidé par sa belle-famille.

Mais le rôle de Naganika ne s’est pas arrêté à celui d’épouse ou de mère. Elle avait un avenir plus grandiose à vivre.

La grotte de Naneghat

Nous avons que peu d’écrits sur cette période. Il y a aussi peu d’historiens qui sont spécialisés de l’empire de Satavahana. Mais pour la reine Naganika, il existe un document très précieux qui nous donne des indications sur cette reine d’exception.

Sur la route entre Junnar et Mumbai, il existe un endroit unique au monde. Sur une ancienne voie marchande utilisée il y a plus de 2000 ans, Naganika a fait creuser une grotte où il y avait des statues la représentant avec son mari et ses deux fils. Malheureusement ces statues ont été détruites. Mais cette grotte renferme un trésor inestimable. En effet, il y a une inscription dans cette grotte. Celle-ci est parmi les plus anciens documents historiques de l’Inde Occidentale trouvés.

Cette inscription a été redécouverte par William Sykes en 1828 alors qu’il faisait du trekking dans la région.

Cette inscription donne des informations sur plusieurs facette de la vie de l’époque. On en apprend plus sur l’histoire, la sociologie et la vie religieuse entre le IIe siècle et le Ier siècle av J-C.

Naganika : une des femmes dans l’histoire indienne les plus importante

 Grâce à l’inscription de la grotte de Naneghat, nous savons que Naganika était très investie dans les affaires administratives du royaume. Son implication montre une grande intelligence et une profonde éducation dans les affaires. Chose assez rare à l’époque pour une femme. A la mort de son mari, elle deviendra la régente en attendant la majorité de ses fils. Elle gouverna de main de maitre, un des plus grands empires de l’époque.  Cela fait d’elle, la première femme de l’histoire indienne à gouverner. Durant sa régence, elle fit battre monnaie avec son nom dessus. Il faudra attendre la colonisation indienne et les pièces de la reine Victoria pour avoir un autre exemple de cela.

Grâce à l’inscription de la grotte de Naneghat, on sait qu’elle a pratiqué des sacrifices. Une fois encore c’est surprenant car la pratique des sacrifices était interdite aux femmes. Mais son statut de régente et sa personnalité ont fait lever cet obstacle.

Enfin l’inscription nous apprend que Naganika vivait « comme une ascète ». Cette inscription étant fait après la mort de Satakarni I, son mari, il n’est donc pas étonnant que durant la période de deuil, elle est vécu de cette manière.

Durant sa régence, l’empire prospéra et elle laissa à son fils un royaume en pleine santé.

La place des femmes chez les Satavahana

L’histoire de Naganika montre que les femmes ont une place importante dans la société Satavahana. Cette contemporaine de Cléopâtre a pu commander des documents publics comme cette inscription en y faisant apposé son nom.

Mais les exemples de la place des femmes ne se limitent pas seulement à la période de la régence de Naganika.

La dynastie des Satavahana est la seule dynastie d’Inde où des souverains ont décidé de prendre le nom de leur mère dans leurs noms officiels. C’est le cas de Gautamiputra Satakarni, Gautamiputra Satakarni, Gautamiputra Yagnasri, Vasishtiputra Pulomavi. Ces reines (Gautami et Vasishti pour n’en nommer que quelques-unes), dont les noms adoptés avec fierté par leurs fils étaient des personnalités fortes à part entière. C’est la culture encouragée par la dynastie qui a rendu cette pratique possible. On voit que très tôt l’importance des femmes dans l’histoire de l’Inde.

Chand Bibi : la guerrière oubliée

Chand Bibi

Chand Bibi

Dans l’article sur mes personnages historiques préférés du Maharashtra j’ai eu l’occasion de parler d’un des femmes dans l’histoire indienne qui a su prendre son destin en main. Chand Bibi était une princesse tout à fait classique. Fille du sultan d’Ahmednagar, elle a reçu une bonne éducation et son destin était tout tracé. Elle doit épouser le fils du sultan de Bijapur pour resserrer l’alliance entre les deux sultanats. Ensuite donner une descendance. On n’attend rien de plus d’elle.

Mais Chand Bibi est une femme d’exception. Déjà, elle est très intelligente. Elle parle plusieurs langues dont l’arabe, le persan, le turc le marathi et le kannada (langue parlée à Bijapur). Cela lui donnera l’avantage de pouvoir parler d’égal à égal avec les différents interlocuteurs des deux sultanats et étrangers.

Sa vie à Bijapur

Elle se marie avec Ali Adil Shah I, le fils du sultan de Bijapur. Celui-ci mourra en 1579 laissant une situation compliquée. En effet, il n’y avait pas d’héritier naturel, le sultan n’ayant pas d’enfant. C’est son neveu, Ibrahim qui fut intronisé sultan. Il avait alors 9 ans. Chand Bibi fut nommée régente. Cette situation ne plaisait pas à de nombreux généraux. Comment imaginer être dirigé par une femme. Chand Bibi dut combattre de nombreux complots afin d’assoir la légitimité du nouveau sultan.

Son retour à Ahmednagar

Quand Ibrahim devint majeur, Chand Bibi décida de retourner près des siens à Ahmednagar.

En 1595, le sultan d’Ahmednagar mourut au combat et c’est Bahadur Shah qui est nommé sultan sous la régence de Chand Bibi. Il avait seulement 3 ans. Une fois encore, il a fallu jouer des coudes afin d’assoir son autorité.

Mais Chand Bibi va devenir une guerrière extrêmement respectée. En effet, l’empire Moghol, sous le règne d’Akbar demanda aux sultanats du Deccan de reconnaitre son autorité. Ce qui lui fut refuser. Il décida donc de les attaquer. Par deux fois, Chand Bibi combattu la plus puissante armée de la péninsule indienne. En 1595, elle fut victorieuse mais en 1599, elle fut assassinée par ses généraux.

A sa mort, le grand Malik Ambar reconnu la force et la détermination de Chnad Bibi. Il l’a pris comme exemple dans sa lutte contre l’empire Moghol.

Malheureusement, à l’heure actuelle, Chand Bibi est oubliée alors qu’elle permit au sultanat de Bijapur et d’Ahmednagar de survivre.

Tarabai : la sauveuse de l’empire Marathe

Tarabai, Queen of Kolhapur, reine de Kolhapur

Tarabai comme Chand Bibi aurait dut être des reines sans grande importance dans l’histoire indienne. Mais le destin en a voulu autrement.  Près d’un siècle après Chand Bibi, Tarabai sera la reine qui sauva l’empire Marathe. Elle fait partie des femmes dans l’histoire indienne qui ont eu une importance cruciale.

Quand elle épousa Rajaram Bhonsle, elle ne se doutait pas qu’elle deviendrait reine et encore moins régente et guerrière.

Une des femmes de l’histoire indienne les plus importante

Rajaram Bhonsle est le fils de Shivaji. Quand son demi-frère et roi Shambaji meurt, le royaume est dans une mauvaise posture. En effet, Shahu, l’héritier du trône, était prisonnier d’Aurangzeb, l’empereur Moghol. Rajaram devient donc roi et Tarabai reine. Mais en 1700, Rajaram meurt laissant à son jeune fils Shivaji la charge du royaume. Il avait alors 2 ans. Tarabai se proclame régente.

Mais ce n’est pas en temps qu’administratrice du royaume qu’elle deviendra célèbre. Mais sur les champs de batailles. En effet, Tarabai suivit l’exemple de son beau-père, Shivaji, en combattant les Moghols.

Shivaji n’a jamais été un commandeur qui reste en retrait durant les batailles. Il est toujours en première ligne menant ses hommes. Tarabai fera de même. Elle enfourchera son cheval pour être en première ligne durant la bataille. Grâce à elle, le royaume marathe survit durant sa régence. Même si il fut amputer d’une bonne partie de son territoire, Tarabai réussit à garder en vie cette empire qui deviendra le plus puissant au XVIIIe siècle.

Mais sa légende va être ternie par des querelles intestines.

La déchéance de Tarabai

Quand Aurangzeb meurt en 1707, Shahu est libéré. Commence alors une période d’instabilité à la tête du royaume. Shivaji II était le roi depuis des années mais Shahu aurait dut être couronné à la mort de son père. Tarabai après tous les efforts fournis pour sauver le royaume ne voulait pas voir son fils détrôné. Elle rentra donc en rébellion contre Shahu.  Elle se réfugiée à Kolhapur dans le sud du Maharashtra avec son fils. Après des pourparlers, l’Etat de Kolhapur est fondé dont Shivaji II sera le roi.

Toutes les dissentions causées par Tarabai laissa de nombreuses traces et d’ennemies. Shivaji II ne restera que 4 ans à la tête du nouveau royaume. C’est sa belle-mère, l’autre femme de son père qui lui usurpera le trône.

Tarabai finit sa vie seule près de Satara. Elle se réconciliera avec Shahu à la fin de sa vie.

A l’heure d’aujourd’hui, Tarabai n’est vu que comme la personne qui a divisé le royaume et on oublie souvent son rôle dans la sauvegarde du royaume Marathe.

Anandi Gopal Joshi : première femme médecin d’Inde

Les femmes dans l'histoire de l'Inde

Les femmes dans l’histoire de l’Inde

Encore une fois, c’est le destin qui vient frapper à la porte de cette fille non éduquée d’un petit village du Maharashtra.

Anandi Gopal n’avait que 9 ans quand elle fut mariée. Son mari a toujours voulu qu’elle étudie mais elle ne comprenait pas pourquoi. De part son éducation , elle refusa même l’enseignement de son mari dans un premier temps.

Elle tomba enceinte. Une infection mal soignée lui fera perdre son enfant. C’est là qu’elle se rend compte que son drame comme beaucoup d’autres pourraient être évitée. C’est la pudeur qui empêcha à Anandi de parler de son mal. Si elle avait eu en face d’elle une femme médecin, son infection aurait pu être traitée et son bébé sauvé.

Etudier pour sauver des vies

Elle décida donc qu’elle voulait devenir médecin pour ouvrir la voie vers une féminisation du métier.  Mais rien n’est simple pour une indienne du XIXe siècle dans l’Inde britannique. La société indienne était contre l’éducation des filles. Pas d’école pour elles, pas d’instruction. Il restait que l’école privée anglaise. Mais là encore, il faut trouver l’argent pour financer. Grâce à son mari, elle trouva une école gratuite loin de chez elle. Sa détermination et son intelligence feront d’elle une élève douée. Elle obtiendra une bourse pour étudier la médecine aux Etats-Unis.  Elle deviendra médecin et retourna en Inde afin de pratiquer la médecine.

Malheureusement, une tuberculose l’emportera à l’âge de 22 ans.

 

Par ces exemples, nous pouvons comprendre l’implication des femmes dans l’histoire indienne. Loin de jouer un rôle de figurante, elles ont contribué à faire de l’Inde le pays qu’il est aujourd’hui.

Diwali, la fête des lumière, hindoue

Diwali: la fête la plus importante dans l’hindouisme

By Evenement, Général 2 Comments

Malgré une année assez terne et pleines de mauvaises nouvelles, on a célébré Diwali, le 12 novembre 2020 durant 5 jours. Diwali est la fête hindoue la plus importante du calendrier. Aussi appelé la fête des lumières, Diwali a une importance religieuse mais aussi culturelle.

 

Diwali: une fête hindoue avec une forte portée religieuse

La fête des lumières a toujours impressionné les voyageurs étrangers. Nombreux sont ceux qui l’ont décrite. Quand a-t-on célébré pour la première Diwali?

 

Les origines mythologiques de la fête des lumières

Dans le Maharashtra, on associe Diwali avec le retour du Dieu Ram à Ayodhya après 14 ans d’exile. C’est l’épilogue de l’épopée décrite dans le Ramayana.

Le père de Ram, Dasharatha, envoya son fils en exil poussé par sa nouvelle femme qui voulait le trône pour son propre fils. Ram partit en exil avec sa femme, Sita et son frère, Laxman. Ils s’installèrent sur les rives de la rivière Godavari. Ce lieu deviendra la ville de Nashik dans le Maharashtra. C’est ici même que Ravana enlèvera Sita pour venger sa sœur qui a eu le nez coupé par Laxman. Après une épopée épique et aidé de Hanuman, Ram et Laxman réussirent à libérer Sita des griffes de Ravana. Une fois libérée, tout le monde retourne à Nashik. Dasharatha se rendant compte de son erreur rappelle Ram à Ayodhya.

Lors de son arrivée dans la capitale, de nombreuses lampes sont allumés et un festival est organisé. Etant le septième avatar de Vishnou, Il reviendra à Ayodhya accompagné de Laxmi, la femme de Vishnou.

Depuis lors chaque année, on célèbre Laxmi en allumant des diyas (des lampes à huile en terre cuite).

 

Diwali dans l’histoire

De nombreux textes issues de personnages historiques font référence à la fête de la lumière. C’est le cas par exemple du Roi Harsha qui parle d’une célébration où des lampes sont allumés et les futures mariées recevaient des cadeaux. Ce texte écrit au VIIe siècle s’appelle Nagananda.

Le poète sankrit Rajasekhara dans son oeuvre du IXe siècle, Kavyamimansa fait aussi référence à une célébration où les maisons étaient blanchie à la chaux et des lampes étaient allumées dans les maisons, les rues et les marchés de nuit.

A travers les siècles , la fête des lumières est aussi décrite par des voyageurs étrangers.

Au XIe siècle par Al Biruni qui était un historien persan, explique que Diwali est fêté le jour de la Nouvelle Lune du mois de Kartika. Niccolò de Conti fait une description complète des célébrations. Grâce à ses mémoires, nous savons que les célébration de Diwali n’ont pas beaucoup depuis le XVe siècle (nous y reviendrons plus tard).  Domingo Paes décrit sa visite d’un temple durant la période de Diwali au XVIe siècle.

Les empires musulmans par la voix de leurs historiens, ont aussi décrit les célébrations entourant cette fête hindoue importante. Il est dit aussi que Akbar a participé aux festivités durant son règne.

On voit bien que Diwali est une fête qui a été célébrée sans discontinuer depuis au moins 1500 ans.

 

Ce n’est pas qu’une fête hindoue

Il est très réducteur de penser que Diwali est une fête uniquement hindoue. Toutes les religions nées dans le sous continent indien célèbrent Diwali. Chacune à sa manière.

Chez les Jains

Le Diwali jain ressemble beaucoup à l’hindou. Des lampes sont disposées devant les maison, les jains font aussi des offrandes et des prières à Laxmi. Par contre, pour eux, Diwali est la célébration du nirvana de Mahavira le 24ième Tirthankara. Pour les jains, la tradition d’allumer des diyas (lampes) commença le jour de la mort de Mahavira en 527 av J-C. 18 rois étaient présent pour suivre les enseignements de Mahavira et ils publièrent un décret disant que les diyas devaient être allumées en souvenir de la lumière qu’était Mahavira.

Chez les Bouddhistes

Diwali n’est pas une fête pour la plupart des bouddhistes dans le monde. Seule exception, les bouddhiste Newar au Népal qui pratique le bouddhisme Vajrayana. Les célébrations sont identiques que celle des hindoues.

Il est a noté que depuis les années 1950, il y a un mouvement de conversion des basses castes au bouddhisme. Ces conversions se font pour échapper au système de castes plus que par ferveur religieuse. Il est donc courant de voir les bouddhistes indiens célébrer Diwali comme d’autres festivals religieux hindous.

Chez les Sikhs

Pendant que les hindous prient la déesse Laxmi, les Sikhs célébrent la libération de Guru Hargobind (le sixième gourou de la religion Sikh) du fort de Gwalior par l’empereur Moghol, Jahangir.

Pour l’évènement, on éclaire les maisons et les Gurdwaras (les temples sikhs). On organise aussi des processions festives et des cuisines communautaire. C’est une des 4 plus grandes célébrations de la religion Sikh.

Pour une célébration universelle

Cette partie est plus un point de vue qu’un point historique ou spirituel. Je pense que Diwali pourrait devenir un moment d’unité nationale comme Noël en Europe. En effet, tout le monde fête Noël et c’est devenu une fête universelle. Dans une Inde divisée et en proie à tous les extrémismes, Diwali pourrait être la semaine de l’année où tout le monde se retrouve, décore sa maison, les rues pourraient être aussi éclairées.

 

Comment se déroule la fête des lumières

Il y a plusieurs célébrations durant ce festival de 5 jours. Comme nous sommes spécialisés dans la culture du Maharashtra, nous allons vous décrire le déroulement de Diwali dans la tradition du Maharashtra. Il y a des différences entre toutes les régions d’Inde.

Avant Diwali

La préparation du festival est aussi importante que le festival lui même. On commence à ranger et à nettoyer sa maison ou son bureau. Diwali coïncide avec la fin de l’année fiscale. On se débarrasse de ce qu’on utilise plus. Il faut aussi acheter de nouveaux vêtements. Une fois cela effectué, on commence à décorer la maison. On  accroche les lanternes et les guirlandes électriques.

Diwali, lumière

Vasubaras

Pour les hindous, la vache est sacrée et il est important de la célébrer. C’est pour cela que le premier jour de Diwali, on prie la vache. Tradition qui disparait de plus en plus dans les villes, elle reste encore vive dans les villages. On peint les cornes des vaches et on procède à la prière. Les femmes mariées observent une journée de jeun afin d’apporter la santé et le bonheur sur sa famille. Il y a même des croyances qui disent qu’une femme stérile jeun ce jour là alors elle pourra enfanter.

Dhantera ou Dhanatrayodashi

C’est le jour de préparation de tout le festival de Diwali. Les femmes rivalisent de techniques pour réaliser les plus beaux rangolis (dessin au sol avec des grains de sable colorés). Elles feront un dessin différent pour chaque jour de célébration. C’est la journée que les hindous choisissent pour acheter des ustensiles, du matériel pour la maison, des bijoux, des pétards ou d’autres articles. Le soir une petite puja peut être effectué.

Laxmi pujan

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C’est le jour le plus important du festival. On commence la journée par faire un bain d’huile ou d’utane (mélange d’épices) afin de se purifier complétement. Les femmes s’affèrent dans la cuisine afin de préparer un repas copieux.

A la nuit tombant, on se prépare à célébrer Diwali en revêtant ses nouveaux vêtements pour la première fois. On se réunit tous autour de l’autel créé pour l’occasion autour de l’image de Laxmi. Cela peut être une statue ou une peinture. On exécute la puja dédiée à Laxmi. Ensuite, on allume toutes les lampes avec les lampes utilisées durant la cérémonie.

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Ensuite les petits et les grands se retrouvent dehors pour allumer quelques feux d’artifices. Pratique de moins en moins suivie à cause de la pollution créée. Quand tout le monde rentre commence le festin. On garde les fenêtres et les portes ouvertes pour attirer Laxmi, symbole de prospérité dans la maison.

Padwa

Ce jour est le jour de célébration entre le mari et sa femme. les époux s’échangent des cadeaux ainsi que des bénédictions.

Bhaubeej

Le dernier jour de Diwali est consacré au lien fraternel entre frère et sœur. Les femmes de la famille se réunissent pour exécuter une puja priant pour le bien-être de leurs frères. Ensuite il y a un rituel qui consiste à nourrir son frère avec les mains et à recevoir des cadeaux. C’est le jour que choisisse les hommes pour voyager afin de rencontrer leur sœur.

 

Célébrer Diwali dans une famille indienne

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Les fêtes de Diwali sont des fêtes familiales. C’est pour ça que le meilleur moyen de profiter de ces 5 jours de festival c’est les célébrer dans une famille indienne. Depuis la création d’Akvin Tourism, nous œuvrons pour l’échange culturel durant votre voyage. Si vous souhaitez passer le prochain Diwali dans une famille du Maharashtra et ainsi profiter pleinement de Diwali, vous pouvez nous faire part de votre projet.

 

En attendant de pouvoir voyager physiquement en Inde, vous avez la possibilité de voyager depuis chez vous et découvrir des lieux et la culture particulière du Maharashtra. Nous vous proposons la possibilité de vous évader. Venez avec nous découvrir ce beau et envoutant pays.

 

 

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Préparer son voyage en Inde: 10 choses à faire à Aurangabad

By Général 5 Comments

Bien préparer son voyage en Inde est la première étape pour un voyage réussi. Si votre itinéraire vous emmènera à Aurangabad, voici une liste de 10 choses que vous pouvez faire durant votre séjour dans cette ville.

Quand on arrive dans une ville, et c’est encore plus vrai à Aurangabad, on a toujours ce moment où on se dit qu’est ce que je peux faire ici. Aurangabad, et on en est conscient, n’est pas une ville qui se dévoile facilement. Voici quelques conseils pour faire de votre séjour à Aurangabad un moment inoubliable.

Voici une liste non exhaustive de choses à faire à Aurangabad. Cette liste ne parle pas des monuments à visiter mais plutôt une liste des choses annexes à faire durant votre séjour.

1- Préparer son voyage en Inde en se documentant sur l’histoire de la ville

Evidemment, on vient à Aurangabad pour la visiter. Très célèbre pour les grottes de Ellora et d’Ajanta, la plupart des touristes ne viennent que pour ça. Ces monuments classés au patrimoine mondiale de l’UNESCO sont à voir absolument. Malgré tout, la région d’Aurangabad a aussi été la capitale de deux grands empires à travers les siècles. De ce passé glorieux, il reste beaucoup de monuments à découvrir. Découvrez comment un fort est devenu la capitale d’un empire, partir sur les traces du dernier grand empereur Moghol, comprendre la tolérance religieuse qui régnait dans le Maharashtra. Voila un échantillon de ce que le ville peut vous offrir. Pour cela, n’écoutez pas le lonely planet ou le guide du routard qui vous diront de rester seulement 2 jours à Aurangabad. Un séjour de 3 jours est vraiment un minimum pour découvrir toutes les merveilles cachées de la région. Vous pouvez consulter certains de nos articles qui parle de Daultabad, la capitale du sultanat de Delhi ou découvrir l’histoire incroyable de Malik Ambar ou encore visiter l’ancien jardin royal. C’est pour cela que se documenter permet une bonne préparation pour son voyage en Inde.

2- Prendre un verre de jus de canne à sucre.

Durant la saison sèche, on voit fleurir des marchands de canne à sucre de partout dans le Maharashtra. Le jus de canne à sucre sera pressé devant vous. C’est un spectacle à déguster avant son jus. Vous verrez les cannes à sucres être pliées et tordus pour les faire passer dans le broyeur. Aucune goutte ne sera perdu. Vous pouvez le demander avec ou sans glaçon. Idéal quand vous avez soif et que vous avez besoin de reprendre de l’énergie. Comme vous le boirez frais vous profiterez de ses vertus. Et il y en a beaucoup. C’est une source naturelle de vitamine B1, B2, B3 et de vitamine C. Il est surtout très bon d’en boire quand on a des problèmes d’estomac. Et quoi de mieux que de boire un jus de canne à sucre devant un des monuments emblématiques de la ville comme le Bibi ka Maqbara?

3- Manger du concombre au masala.

Le masala est un mélange d’épices indiennes généralement épicé. En Inde, beaucoup de produits que nous avons l’habitude de manger sont agrémentés de ce mélange. Les chips, les biscottes, les galettes. Le plus surprenant que j’ai trouvé ce sont les bananes séchées au masala. On s’attend à manger quelque chose de sucré et en fait on finit la bouche en feu. Il y a par contre une utilisation du masala à Aurangabad qui est très bonne. C’est le concombre au masala. Vous pouvez en acheter à l’entrée des grottes d’Ellora, devant le fort de Daultabad ou devant le Bibi ka Maqbara. Demander à ce que l’on coupe le concombre devant vous afin être sure de sa fraîcheur. Attention. Si vous avez un estomac fragile, je vous déconseille de suivre ce conseil.

4- Faire du sport à l’Himayat bagh

Il y a une tradition qui est bonne pour la santé. Tous les matins, les habitants d’Aurangabad se rendent dans les parcs afin de pratiquer du sport. Profitez de la fraîcheur matinale pour vous rendre à Himayat Bagh. Cet ancien jardin royal est très prisé par les sportifs. Vous y croiserez des groupes de femmes qui font de la marche sportive, des jeunes qui courent, des hommes en train de faire du yoga. De plus, vous admirerez les restes de sa grandeur ou la vue sur le Bibi ka Maqbara. Pour un plaisir optimal, il est préférable de s’y rendre entre 6 et 8 h du matin. A cette heure-ci, vous aurez la chance de pouvoir admirer des paons. Durant la saison des mangues, vous avez la possibilité d’acheter ce fruit et de le déguster à l’ombre des arbres centenaires.

Préparer son voyage en Inde

HImayat Bagh

5- Aller au cinéma.

Le cinéma est un des premiers loisirs des Indiens. L’industrie de Bollywood est la plus grande en termes de production annuelle. Venir en Inde est ne pas allé au cinéma c’est perdre une expérience unique. Il y a beaucoup de cinéma à Aurangabad. Dans le centre commercial Prozone il y a un INOX cinéma. Il est pratique car les employés parlent anglais. Mon préféré reste le INOX Tapdia. Celui-là offre très souvent des films marathi.  Loin des Bollywood plein de danses et de chants, avec des scénarios pas très risqués, les films marathi sont généralement mieux construit et abordent des thèmes sociétaux complexes. De plus, ils sont généralement avec des sous titres en anglais. Nous en avons parlé plus en détail.

6- Jouer au cricket avec les enfants

Le cricket est le sport national en Inde. Les jours de match, les commerces marchent au ralenti. Et quand ce sont des matchs internationaux contre la Pakistan, on entend la ferveur dans chaque rue de la ville. Il est très fréquent de voir des enfants jouer au cricket dans la rue ou dans les parcs. N’hésitez pas à vous approcher et leur demander de participer. Ils adoreront jouer avec vous.

Cliente jouant au cricket avec les voisins

Cliente jouant au cricket avec les voisins

7- Faire du shopping dans la vieille ville.

On appelle vieille ville, la ville qui se trouvait à l’intérieur des remparts. Par déformation, on appelle cette partie de la ville, la partie musulmane car la majorité de ses habitants sont musulmans. Il y a aussi plus de mosquées que de temples. Dans tous les cas, c’est le meilleur endroit pour faire des affaires. Un sari a acheté, des bijoux, des tissus, des épices, tout y ait. Déambuler dans ces rues étroites et vous capterez l’atmosphère imparable des bazars indiens. Le petit plus, vous pourrez boire un jus de canne à sucre ou manger une glace pour reprendre des forces.

8- Faire du Yoga avec Manish

Manish est professeur de yoga depuis plusieurs années. Il a fait des études d’ingénieur mais sa découverte avec le yoga fut une révélation. Il a visité tous les plus grands ashrams d’Inde pour parfaire son apprentissage. Manish a obtenu son diplôme en Yoga thérapie, E-RYT200, RYT300 et en naturopathie et massages yogiques. Maintenant, il enseigne de manière holistique afin que votre pratique du yoga soit la plus en adéquation avec vous, votre corps et votre esprit. Vous pouvez contacter Manish sur son Facebook ou par téléphone au +919986313907.

Faire du yoga avec Manish

Faire du yoga avec Manish

9- Boire un verre à Keys

Comme nous en avons déjà parlé dans un précèdent post. Keys possède une terrasse extrêmement agréable pour y prendre un verre. La carte est assez grande pour trouver tout ce que vous voulez, des cocktails sans alcool, de la bière, du vin, du whisky, etc… Les jeunes et les moins jeunes se réunissent sur cette terrasse pour profiter de l’air frais du soir. Si vous avez un petit creux, on peut vous servir n’importe quel plat de la carte. Avec les boissons sont offerts des amuses bouches. L’un d’entre eux étants des légumes coupés avec du masala.

10-Profitez d’un bon massage

Préparer son voyage en Inde c’est aussi s’accorder des moments de détente et de repos. L’ayurvéda est une médecine ancestrale qui a toujours accompagné l’Inde dans son évolution. A Aurangabad, nous avons la chance d’avoir des bons instituts de massages. Le meilleur d’entre eux étant le MGM college. Il faut les appeler pour prendre rendez-vous. Vous verrez d’abord un médecin ayurvédique qui établira le massage dont vous avez besoin. Ensuite, vous profiterez du savoir faire des masseurs qui seront vous relaxer et vous détendre. Le tout pour 1500 roupies. N’hésitez pas à les contacter durant votre séjour au +91 2406541446.

 

Vous pouvez dès à présent préparer votre voyage en Inde avec voyager depuis chez vous. Ce groupe vous permet de connaitre mieux l’Inde et le Maharashtra en vous proposant des contenus uniques. Cela permet en autre de préparer son voyage en Inde. Vous pouvez en savoir plus ici.

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L’empire Moghol: les grands empereurs de l’Inde

By Histoire 6 Comments

L’empire Moghol désigne l’empire créé par Babur, en 1526 et qui disparaîtra avec la colonisation de l’Inde par les britanniques en 1858.

Le mot moghol est dérivé du mot mongol dont Babur se dit héritier par sa mère de Gengis Khan. Il était de par son père Turc Chaghatai. Il y a eu 6 empereurs qu’on appelle les grands Moghols avant une décadence et une chute de l’empire. Nous allons vous faire découvrir ces grands empereurs moghols.

Avant la création de l’empire Moghol 

Babur est le premier empereur Moghol. Il a un héritage important qui explique son accession au pouvoir.

Avant la naissance de Babur

Babur est le descendant de Tamerlan qui règne sur l’Asie centrale et dont Samarkand est la capitale de l’empire Timouride. L’empire de Tamerlan se maintient bon gré mal gré. A la mort de Tamerlan, son empire est morcelé entre ses petits-fils et le grand père de Babur hérite de la région de Ferghana.

Les premiers empires de Babur

Quand il monte sur le trône, Babur n’a que 12 ans et doit faire face à une révolte de l’aristocratie. Il assure son trône en écrasant la révolte. En 1497 et 1504, il sera en guerre contre les Uzbeks. Ayant perdu tous ses territoires, il est contraint à l’exile. Il descendra vers le sud avec une petite armée. A chaque fois qu’il rencontre les populations locales, il les convainc de s’allier avec lui. A 21 ans, il décide d’attaquer Kaboul et en fera la capitale de son nouvel empire. Entre 1510 et 1511, il essayera de reprendre son ancien royaume sans succès.  A partir de 1521, il harcèle le sultan de Delhi, Ibrahim Lodi. C’est le 21 avril 1526. En remportant la bataille de Panipat que Babur devient maître de l’Inde du nord et devient le premier grand empereur de l’empire Moghol.

Les grands empereurs de l’empire Moghol

Ils sont au nombre de six. Chacun a contribué au rayonnement de l’empire en Inde et dans le monde.

Babur (14 février 1483 – 26 décembre 1530) :

Babur

Babur, premier empereur Moghol

Après la défaite du sultan de Delhi, Babur se proclame empereur de l’Inde, et s’empare d’Agra. En 1527, il remporte la victoire contre Rana Sangha et devient le maître incontesté de l’Inde du Nord.

Il passera le reste de sa vie à organiser son empire. Il ne profitera pas longtemps de son empire en Inde car il meurt 4 ans après la bataille de Panipat.

Durant son règne à Kaboul, il se passionnant pour les arts comme la littérature, la musique et l’art des jardins. 

La légende dit que lorsque Humayun, son fils adoré tomba malade, il implora Dieu de le prendre à sa place. Il décédera le 26 décembre 1530 et sera enterré à Kaboul.

 

Humayun (17 mars 1508 – 27 janvier 1556) :

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Humayun, second empereur Moghol

Il a passé l’essentiel de son règne à se battre. Pris en tenailles au sud et à l’est, il se verra obligé de fuir en 1540 vers la Perse. Grace au Shah Tahmasp 1er qui lui donna une armée pour reconquérir son trône, il se lance de nouveau à la conquête de l’Inde en 1544. Après une âpre bataille contre son frère pour le contrôle de Kandahar, il se met en route vers l’Inde du nord. En juillet 1555, il rentre triomphalement dans Delhi après 15 ans d’exil.

De son exil en Perse, Humanyun ramènera le perse comme langue officiel du royaume et un gout pour la culture persane qui se retrouvera dans l’art Moghol.

A sa mort, sa femme Hamida lui construira un mausolée à Delhi, le premier avec jardin ce qui annonce le début de l’âge d’or de l’art Moghol.

 

Akbar (14 octobre1542 – 27 octobre 1605):

akbar

Akbar, le troisième empereur moghol

Considéré comme le plus grand des empereurs Moghol, Akbar (grand en arabe) a apporté à l’empire une stabilité et une organisation originale. Il n’a que 14 ans quand il succède à son père. Il se libère de la régence de son tuteur Bairam Khan, 4 ans plus tard.

De son règne, on peut retenir un agrandissement territorial ainsi qu’une grande tolérance religieuse. Il refuse les conversions forcées, fait venir des hindous, des musulmans et des jésuites à débattre de religion devant lui. Il créera une religion, Din-i-Ilahi, une synthèse des différentes religions qui peuplent son empire à l’époque.

Grand bâtisseur, il fait construire Fathelpur Sikri comme sa nouvelle capitale. On lui doit aussi le fort rouge d’Agra.

La fin de son règne est marquée par une guerre contre son fils Salim, le futur empereur Jahangir impatient d’être sur le trône.

 

Jahangir (9 septembre 1569 – 28 octobre 1627):

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Jahangir, le quatrième empereur Moghol

Sous son règne, l’empire reste en état de guerre permanent afin d’accroître son territoire. Il n’aura qu’une obsession. Conquérir la région central du sous continent indien, le Deccan. Il se trouvera confronter à des adversaires redoutables comme le grand Malik Ambar. C’est à cause de ce dernier qu’il ne pourra jamais prendre possession du Deccan. Jahangir commandera même une miniature le représentant transperçant la tête coupé de Malik Ambar. Les Moghols devront attendre la mort de Malik Ambar pour enfin conquérir le centre de l’Inde.

Sous son règne, l’art, la littérature et l’architecture prospère. On lui doit notamment les jardins de Shalimar à Srinagar.

 

 

Shah Jahan (5 janvier 1592 – 22 janvier 1666):

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Surement l’empereur Moghol le plus connu en occident. Son amour pour sa femme, Mumtaz Mahal, le fit édifier le Taj Mahal, monument le plus visité d’Inde et symbole du pays. On lui doit aussi la Jama Masjid de Delhi, plus grande mosquée d’Inde ainsi que le fort et les jardins de Lahore.

Sous son règne l’empire s’étant vers le sud, grâce à son fils Aurangzeb qui prend Daultabad en 1633.

Sous Shah Jahan, l’architecture Moghole atteint son apogée. Son règne est aussi marqué par un durcissement envers les non musulmans.

Malheureusement, la fin du régne de Shah Jahan est loin de toute splendeur. En 1658, il tomba malade. Son fils Dara Shikoh assumera le rôle de régent. Aurangzeb, l’autre fils de Shah Jahan ne l’entendait pas de cette oreille et décida de se lancer dans une guerre de succession. Aurangzeb gagnera cette guerre et deviendra empereur. Shah Jahan se remit de sa maladie et fut déclaré par son fils incompétent. Il sera enfermé dans le fort rouge avec une de ses filles. Il passera les 8 dernières années de sa vie, prisonnier et humilié par des gardes zélés, comme le raconte Niccolo Manucci dans  » un vénitien chez les Moghols ».

Aurangzeb (3 novembre 1618 – 3 mars 1707):

aurangzeb

Aurangzeb, sixième empereur Moghol

Il sera le dernier grand empereur Moghol. Aurangzeb sera aussi le plus grand politiquement. Sous son règne, l’empire Moghol atteint son apogée territoriale.  Il couvre pratiquement toute l’Inde actuelle, le Pakistan , l’Afghanistan, le Bangladesh et une partie du nord de la Birmanie. L’empire représentera 1/4 du PIB mondial de l’époque.

Son règne sera marqué par la violence et les conflits. Il prit pour habitude de détruire les constructions des territoires et royaumes conquit comme le fort de Golconda. Sa volonté d’étendre son royaume sera la cause de la création de différents mouvements de résistance comme celui des Marathes dans le Deccan ou des Sikhs dans le Punjab.

Il se détourne des arts et passe son temps à prier ou à écrire des corans. Loin du faste de ses prédécesseurs, il mène une vie simple malgré la richesse de l’empire. Quand il fait transférer sa capitale à Aurangabad,  il n’y fera construire que de simples palais en brique et en plâtre. Il passera plus de temps sur les champs de bataille que dans son palais.

Il est à l’heure actuelle le personnage le plus détesté en Inde. Les Anglais ayant déformé son oeuvre. Le livre de Audrey Truschke essaye de rétablir la réalité du règne de Aurangzeb.

Lorsqu’il meurt en 1707, il laisse un grand empire à ses enfants mais un empire divisé. De ses divisions naitra l’empire marathe et l’empire Sikh

 

La fin de l’empire Moghol (1707 – 1858) :

Tous les successeurs de Aurangzeb n’auront aucune grandeur ne régnant pour la plupart que moins de 10 ans. L’année 1719 verra se succéder 6 empereurs. Cette instabilité conduira à une perte territorial pour l’empire Moghol. A la fin, l’empire Moghol ne régnait que sur Delhi. Le dernier des empereurs Moghols, Muhammad Bahadur Shah, sera envoyé en exil  à Rangoon après sa participation au soulèvement de 1857.

Découvrir l’empire Moghol durant votre voyage en Inde

A part si vous opter pour un voyage dans l’Inde du Sud, vous serez forcément amené à visiter un des nombreux monuments de l’empire Moghol. Voici une liste des principaux monuments à visiter. 

Delhi: première capitale de l’empire

Il y a toujours eu un grand attachement des Moghols pour Delhi même quand ils ont transféré leur capitale à Agra. 

La tombe de Humayun

C’est le monument qui ouvrit la grande période bâtisseuse des Moghols. C’est aussi le premier tombeau avec jardin. Ça deviendra la marque de fabrique de l’empire Moghole à travers les années. C’est la première femme de l’empereur Humayun qui sera à l’origine du projet. Neuf ans après la mort de son époux, elle voulut lui rendre hommage. Ce monument pose aussi les bases de l’architecture Moghole. 

Le fort rouge

Au bout de Chadni Chowk, le fort rouge est un monument imposant. En le visitant, vous découvrirez des jardins magnifiques et la vue sur la Yamuna, la rivière qui borde Delhi. Il a été construit par Shah Jahan. C’est un lieu chargé d’histoire et une visite dans le temps. Ne le ratez surtout pas durant votre séjour à Delhi. 

La Jama Masjid

A peine Shah Jahan finit la construction du fort rouge qu’il ordonna la construction de la Jama Masjid. C’est la plus grand mosquée d’Inde. Elle peut accueillir plus de 25000 personnes. Les trois dômes qui ornent son toit signifie que cette mosquée a été construite par un empereur Moghol. Se situant en face du fort rouge, c’est une combinaison idéal pour voir la grandeur de l’empire. 

Agra: La capitale de la démesure

La deuxième capitale de l’empire Moghol est aussi la ville de la démesure. 

Le Taj Mahal

Faut il encore présenter le Taj Mahal? Le plus belle exemple de l’architecture Moghole. Symbole de l’Inde et de l’amour. Le bâtiment principal qui est la tombe de Mumtaz mahal et de Shah Jahan est complètement en marbre blanc incrusté de pierres précieuses. Même si vous n’avez pas beaucoup de temps durant votre voyage faites un détour d’une journée pour visiter cette merveille d’architecture. 

Le fort rouge

C’est Akbar qui fit construire le fort rouge d’Agra. Il deviendra par la suite la résidence des empereurs de Jahangir jusqu’à Aurangzeb. Depuis le fort, on peut admirer le Taj Mahal et la Yamuna. Le mélange de marbre et de grès rouge font de ce fort un enchantement. L’autre avantage c’est qu’il se situe entre le Taj Mahal et la gare. 

Fatehpur Sikri

Akbar voulut créer sa nouvelle capitale. Il lança le projet en 1571. Akbar transféra sa court dans sa nouvelle capitale mais l’abandona progressivement. En 1610, elle fut complètement abandonner. Situé à 369 kilomètres de Agra, c’est une ville fantôme mais calme que vous allez découvrir. Attention à prendre de l’eau et un chapeau car il peut y faire très chaud. 

Aurangabad: la dernière capitale de l’empire Moghol

Aurangabad fut la capitale de l’empire Moghol quand celui-ci attend son apogée territoriale. On pourrait s’attendre à rencontrer du faste et de l’opulence. C’est tout le contraire. En effet, Aurangzeb ne fut jamais un grand bâtisseur. 

L’Himayat Bagh

C’est le jardin impérial qui était accolé à la citadelle.  Ce jardin possède encore ses canaux à eaux, des réservoirs et quelques palais. C’est devenu le poumon vert de la ville et les habitants s’y pressent le matin pour faire du sport ou du yoga.

Bibi ka Maqbara

 

Souvent appelé le Taj du Deccan, c’est le plus bel monument d’architecture Moghol du centre de l’Inde. Aurangzeb l’a fait construire quand il était vice roi pour montrer ses ambitions de devenir empereur. C’est un endroit agréable pour passer une fin de journée à l’ombre de ce monument au son des oiseaux. 

Les portes

Aurangabad est souvent appelée la ville des portes. Une légende raconte que au XVIIe siècle, il y avait 52 portes à Aurangabad perçant le mur d’enceinte. Les historiens penchent plutôt sur la présence de 25 portes. Aujourd’hui encore, on peut admirer les imposante porte de Delhi et de Mecca. 

Khuldabad

Situé à 15 kilomètres de Aurangabad, le village de Khuldabad renferme la tombe d’Aurangzeb ainsi le jardin Beni Begum. Ce dernier est le plus beau jardin moghol de la région. Le village fut aussi la capitale du soufisme en Inde au XVe siècle et il renferme de nombreux monuments à visiter.

Il reste de nombreux vestiges de la grandeur des Moghols surtout dans la région de Aurangabad. Vous pouvez les découvrir depuis chez vous, grâce à notre programme de voyage depuis chez soi.

 

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La tombe de Malik Ambar

Malik Ambar, l’esclave devenu faiseur de roi et chef d’Etat respecté

By Personnage célèbre 6 Comments

Malik Ambar est un des personnages les moins connus de l’histoire du Maharashtra et donc de l’Inde. Pourtant, il a à son actif des réussites impressionnantes. Il défia le grand empire moghol qui lui vouera une haine aussi grande qu’une admiration pour ce chef de guerre exceptionnel. C’est, dans l’histoire de l’Inde, un des personnages que je préfère. Il est intelligent, tolérant et ne se laisse jamais avoir par la fatalité.

La vie africaine de Malik Ambar

Celui qu’on appelle Malik Ambar est né en Ethiopie sous le nom de Chapu. Il est né en 1548 approximativement dans la région de Hararghe dans la partie Est de l’Ethiopie. Il fait partie de l’ethnie des Oromo.

Quelques rappels historiques

Au XVIe siècle, l’Ethiopie est ravagé par les guerres. Le sultanat de Adil qui depuis le XIVe siècle essaye de conquérir de nouveaux territoires dans la corne de l’Afrique, mène à partir du XIVe siècle une guerre sans merci. Un des moyens de réduire la contestation et mettre fin au conflit est la mise en esclavage de tous les hommes des tribus rencontrés.

Le prêtre portugais Gonçalo Rodrigues fait mention que « entre 10 ou 12 000 esclaves » sont vendus chaque année par le sultanat. Beaucoup de tribus locales ne s’en remettront pas. C’est le cas de Oromo, la tribu de Malik Ambar.

Les esclaves étaient envoyés dans l’empire Ottoman, en Perse, Arabie, Inde et Ceylan (Sri Lanka).

De la naissance à la mise en esclavage

Comme nous l’avons dit, Malik Ambar est né au environ de 1548 dans une région ravagée par la guerre. Nous avons peu d’éléments sur la vie de Malik Ambar en Ethiopie.

Deux théories s’affrontent quant à la mise en esclavage du jeune Malik.

Les premiers disent que Chapu est le dernier d’une grande fratrie, ce qui obligea ses parents à le vendre à des marchands d’esclaves.  Il n’y a aucune preuve historique de cette version.

Les autres disent que vers l’âge de 12 ans, Chapu fut capturé par des soldats ennemis durant un raid d’intrusion sur le territoire Oromo. Même si il n’y a pas de preuve formelle de cette version, cela ressemble plus a ce que pratiquaient les généraux du sultanat de Adil.

Ce qui est sûr, c’est qu’il a été emmené au port de Zeila (près de Djibouti). Il fut embarqué dans un navire d’esclaves direction Mocha (Yemen). C’est là qu’il sera acheté par un marchand du nom de Kazi Hussein. Avec lui, il remontera la mer Rouge jusqu’à atteindre le port de Jeddah, près de la Mecque.

Portrait de Malik Ambar

Malik Ambar

De la Mecque à Bagdad

A la Mecque

Durant son voyage entre Zeila et la Mecque, le jeune Chapu devient musulman. A-t-il été forcé de le faire ? A-t-il compris les avantages de cette conversion? Nul ne le sait. Par contre, devenir musulman dans un monde musulman à certains avantages. Il sera affecté à des taches moins dégradantes et recevra une éducation.

Nous ne savons rien de ses années passées à la Mecque. Ce que nous savons, c’est qu’il s’inspirera d’un système d’irrigation vu à la Mecque pour créer le Nahr-e-Ambari (nous y reviendrons un peu plus tard).

A Bagdad

Au début des années 1560, toujours sous le nom de Chapu, il fut revendu et repris la route à travers l’Arabie jusqu’à Bagdad. A cette époque, la ville était sous domination de l’empire Ottoman. Bagdad est la plus grande ville et la plus belle que Malik Ambar verra de sa vie. Sur le marché des esclaves de Bagdad,  il sera acheté par un marchand qui ne voit en lui qu’une opportunité financière. En effet, il revendra son esclave rapidement à un autre marchand avec une plus-value.

Début de son éducation

C’est là que Chapu va rencontrer la première personne qui va lui changer sa vie. Il sera acheté par Khwaja Mir Baghdadi, plus connu sous le nom Mir Qasim. Celui-ci le renommera Ambar du nom de la pierre précieuse ambre. C’est aussi Mir Qasim qui va éduquer Ambar. Ce dernier va apprendre à lire, écrire et la finance. Il apprendra l’arabe et le persan, ce qui lui ouvre un accès à une littérature importante. Il aura à cœur aussi de s’imprégner des différentes cultures qui composent cette ville cosmopolite.  Radhey Shyam écrira dans son livre Life and times of Malik Ambar de 1968 que Mir Qasim traitera Ambar « comme son propre fils avec la plus grande générosité et gentillesse ».

Départ pour l’Inde

Mir Qasim décida en 1571, d’emmener Ambar avec lui dans son voyage jusqu’en Inde. Les intentions de Mir Qasim ne sont pas claires sur cette décision. Voulait-il éloigner Ambar de la jalousie de son fils? Avait il envie de faire une bonne affaire en revendant Ambar? Ou voulait il que celui-ci ait plus de possibilité d’évolution?

Dans tous les cas, dès leur arrivée en Inde, Mir Qasim vendit Ambar à Mirak Dabir, connu sous le nom de Chengiz Khan.

Les premières années en Inde de Malik Ambar

Au cœur du pouvoir

Chengiz Khan n’est pas n’importe qui. D’abord, c’est un habshi. C’est à dire un ancien esclave africain. Au XVIe siècle, il y avait beaucoup d’esclaves africain affranchis dans le Maharashtra. Il est aussi le peshwa (Premier ministre) du sultanat d’Ahmednagar. Ambar sera au départ un des nombreux soldats esclaves de Khan. Mais sa stature, sa présence et sa vivacité d’esprit le feront remarquer. Il passera au service personnel de son maître.  Une relation de confiance et d’amitié se noue entre les deux hommes. Ambar nommera son deuxième fils Chengiz.

Ambar apprendra tous les rudiments de la gestion d’un état, de l’armée et des finances au contact de Chengiz Khan. Il apprendra surtout les règles de la cour et des intrigues au plus au niveau de l’état.

En 1574, Khan fut assassiné par des fonctionnaires de la cour. Sa veuve libéra Ambar. Une fois libre, Ambar avait peu de choix. Soit il rentrait dans l’armée du sultanat, mais à un rang inférieur soit il devenait mercenaire.

Le Maharashtra du temps de Malik Ambar

Ambar arriva dans le petit port portugais de Chaul dans le Konkan, région côtière du Maharashtra actuel. De part son emplacement, le Maharashtra a toujours été une terre de rencontre entre les religions et les cultures. A l’époque de Ambar, Hindous, Musulmans, Bouddhistes, Jaïns et Chrétiens se côtoyaient sans problème. Dans cette région, on parlait Marathi, Hindi, Persan, Arabe, Portugais. Ambar fera de ce territoire son pays d’adoption et en connaîtra chaque recoin, chaque villes, villages, vallées et montagnes. C’est en connaissant cette diversité et en la respectant que Ambar deviendra un grand chef d’état.

Malik Ambar, mercenaire contre les Moghols

La situation politique dans l’Inde du Nord

Le Nord de l’Inde a été gouverné par les sultans de Delhi pendant plus de 3 siècles. Mais en 1526, un descendant de Tamerlan, Babur se dirigea vers Delhi pour établir ce qui deviendra l’empire Moghol. Ses descendants auront tous la volonté d’envahir la région de Deccan (centre de l’Inde). Le troisième empereur Moghol, Akbar sera le premier à descendre vers le centre de l’Inde.

La défense du Sultanat de Bijapur

Malik Ambar décida de devenir mercenaire. Son aisance naturelle a dirigé des hommes lui permettra de constituer une armée de mercenaires assez importante.

Les premiers faits d’armes de cette armée ont été au compte du sultanat de Bijapur. Entre 1580 et 1590, Ambar se mettra au service de la régente Chand Bibi pour assurer sa protection et mater les rébellions qui ont éclaté. Ce sera le fils de celle-ci qui donnera le titre de Malik (roi ou chef en Arabe) à Ambar.

Chand Bibi après avoir laisser le sultanat de Bijapur à son fils retourna à Ahmednagar. Les armées du Nord commençant à se préparer à une invasion.

La défense du Sultanat d’Ahmednagar

A partir de avril 1595, Akbar prit le dossier du Deccan sous son autorité. Il commença par user de la diplomatie pour arriver à soumettre les sultanats du Deccan. Il envoya un émissaire à la cour de Burhan Nizam Shah II, le frère aîné de Chand Bibi, le sultan d’Ahmednagar. Celui-ci refusa de rencontrer l’ambassadeur de Akbar.

Les Moghols sont très sensibles au manque de respect. C’est pour cela que Akbar ordonna à son fils, le prince Daniyal, de corriger le sultan. Celui-ci mourra peu de temps après. Son fils ne restera pas longtemps au pouvoir, car il fut tué dans une bataille contre le sultanat de Bijapur. Une période d’instabilité commença. Chand Bibi y mit fin en mettant au pouvoir le deuxième fils de Burhan Nizam Shah I.

La première bataille contre les Moghols

Fin 1595, l’armée d’Akbar arriva près de fort de Ahmednagar. Malik Ambar déçu du peu de reconnaissance qu’il reçut de la part du sultan de Bijapur, décida de venir en aide à Chand Bibi. Celle-ci avait pris les commandes du fort de Ahmednagar. C’est à la tête de 150 cavaliers que Malik Ambar retourna à Ahmednagar.

Ensemble, ils repoussèrent une première fois , la puissance armée moghole. Celle-ci commença un siège autour du fort. Malik Ambar et son armée de cavaliers réussirent à briser ce siège avec des attaques nocturnes furtives. Durant 4 ans, le fort résistera au siège de l’armée moghole.

En 1599, une rumeur s’installe dans le fort. Chand Bibi serait prête à offrir le fort et le sultanat à Akbar. Des officiers décidèrent d’éliminer Chand Bibi. Sans elle, les troupes furent désorganisées et le 16 août 1600, l’armée moghole entra dans le fort. Un armistice est signé et la suzeraineté de Akbar est reconnue sur le sultanat d’Ahmednagar.

L’ascension de Malik Ambar au plus haut rang du sultanat d’Ahmednagar

Le temps des intrigues à la cour

Après la chute du fort d’Ahmednagar, Malik Ambar partit dans la clandestinité pour lutter contre l’empire Moghol. En 1600, son armée comptait plus de 7000 hommes. Il utilisa des tactiques de guérilla pour attaquer les lignes des Moghols au nord du sultanat.  Mais son ambition était plus importante que d’être un petit rebelle dans la botte de l’empire. Il voulait que son nom soit connu sur tout le territoire impérial. 

Il entreprit donc de faire revivre le sultanat des Nizam. Pour cela, il alla à Bijapur chercher le neveu du dernier sultan. Et pour être sûr d’être nommé Premier ministre, il offrit sa fille en mariage à celui-ci. Le nouveau sultan, beau fils de Malik Ambar, nomma ce dernier au poste de Premier ministre. Grâce à cela, il put mener à bien la reconstruction du sultanat autour de la détestation de l’empire Moghol. 

De la régence à la gloire

Malik Ambar va devoir lutter pour garder sa place. Il déjouera des complots menés par ses ennemies. 

En 1605, l’empereur Moghol, Akbar meurt. Malik Ambar y voit l’opportunité de déclarer l’indépendance du sultanat de l’emprise Moghol. Le Prince Salim qui devient l’empereur Jahangir ne peut pas laisser passer cet affront. Une nouvelle guerre commence entre l’empire et le sultanat. Jusqu’à la mort de Malik Ambar, les Moghols ne pourront pas s’introduire dans le Deccan

Jahangir, le grand moghol lui voua une haine si féroce qu’il demanda à un artiste de la peindre en train de lancer des flèches dans la tête décapitée de Malik Ambar. Un fantasme qui ne se réalisera jamais.

malik-ambar-3

Pendant ce temps, Malik Ambar doit aussi gérer les intrigues à la cour. 

Murtaza Nizam Shah II commençait à voir d’un mauvais œil, l’influence de Malik Ambar sur le sultanat. Il voulut aussi ne plus être une marionnette. Marié à la fille de Malik Ambar, Il la fera assassiner pour envoyer un message. Malik Ambar fout de rage, se rendit à la cour et tua le sultan et sa mère. Il installa sur le trône le fils du sultan assassiné, Burhan Nizam Shah II.

Devenu le nouveau régent, il décida de faire construire une nouvelle ville au Nord de Ahmednagar. Il y transféra sa capitale et Khardki devint de fait la nouvelle capitale du sultanat des Nizam. 

Il continuera toute sa vie à se battre contre les Moghols tout en développant son royaume. 
Le 11 mai 1626, il s’étendra à l’age de 80 ans. Il sera enterré dans un tombeau à la sortie de Khuldabad, l’ancienne capitale soufi de l’Inde. 

L’héritage de Malik Ambar

De part son importance politique, Malik Ambar a façonné un territoire et des idées. Il a aussi laissé un héritage architectural important.

Son héritage politique

Le Maharashtra est une mosaïque de croyances et de peuples différents. Malik Ambar fut le premier à réunir derrière un même drapeau, musulmans, hindous et chrétiens (les Habshis). Grâce à ses talents de diplomates et à sa tolérance, il réussit à faire vivre différentes communautés dans sa capitale Khardki (Aurangabad aujourd’hui). Il a enfin enseigné les méthodes de guérilla aux Marathes qui l’appliqueront avec Shivaji au siècle suivant contre les Moghols.

L’héritage architectural

Malik Ambar utilisa ses talents d’administrateur lors de la formation de sa capitale, Khardki. Il la dota d’un système d’irrigation qui apporta l’eau nécessaire à la ville, le Nahr-e-Ambari . Ce système long de 8 kilomètres entre la source et la ville ne fonctionne que par la force de la gravité et est toujours en marche à l’heure actuelle. Grâce à ce système ingénieux, la ville de Khadki possédait de nombreux jardins luxuriants. Un exploit dans la région aride d’Aurangabad.  On peut voir ce système en visitant Panchakki.

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Pour une harmonie entre les communautés, il fit construit des bâtiments pour chacune d’elles afin de pouvoir se réunir et organiser les festivités religieuses. Le Town hall était le monument réserve aux Chrétiens et le seul qui existe encore. 

Malik Ambar, Aurangabad, roi indien

En 1616, l’armée de Malik Ambar remporta une bataille importante contre l’empire Moghol. Pour la célébrer, il fit construire ce qu’on appelle aujourd’hui la porte Bhadkal (Bhadkal gate ou Bhadkal Darwaza). Cet arc de triomphe possède un large balcon où était positionné les musiciens et chanteurs lors de célébrations. 

Bhadkal Gate

Il fit construire son palais près de la porte Bhadkal. Son palais était composé de 9 bâtiments. C’est pour cela qu’il est appelé le palais Naukhanda ( nau= neuf, khanda= endroit, lieu). Malheureusement de ce palais, il ne reste que la porte majestueuse, la salle de réception et des éléments dans la bibliothèque de l’école qui prit sa place. 

Naukhanda palace, roi indien

Malik Ambar a marqué de son empreinte l’histoire du Maharashtra et de l’Inde. Il est malheureusement oublié de nos jours. 

Nous vous proposons de découvrir plus sur ce personnage et son héritage dans une communauté Facebook. Venez la découvrir ici.

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La femme et les religions indiennes

By Général 4 Comments

L’Inde est le seul pays au monde à avoir vu se créer sur son territoire, 4 religions : l’hindouisme, le sikhisme, le bouddhisme et le jaïnisme. On peut se demander quelle est la relation entre la femme et les religions indiennes.

La femme dans l’Hindouisme

L’hindouisme est la religion principale en Inde. Elle est pratiquée par environ 79% des Indiens. C’est aussi une des plus vieilles religions du monde. Elle est la mère des autres religions nées en Inde. C’est elle qui va déterminer la relation entre la femme et les religions indiennes.

La femme est essentielle au quotidien

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Quand vous partagez la vie quotidienne d’une famille indienne durant quelques jours, vous serez surpris de voir que c’est la maîtresse de maison qui effectue les rituels quotidiens. De même, c’est elle qui dirigera les cérémonies domestiques durant les grandes fêtes religieuses. Enfin, c’est elle qui accueille les nouveaux arrivants avec des pujas de bienvenue. On pourrait donc penser que la femme est un élément central de la spiritualité hindoue, c’est l’âme spirituelle de la maison. Comme souvent en Inde, c’est beaucoup plus compliqué que cela.

Statut protégé de la femme dans les textes canoniques

Parvati

Parvati

Il y a deux séries de textes importants dans l’Hindouisme : les Védas et le Manusmrti.

Dans ce dernier aussi appelé Manava- Dharmasastra est un traité de loi du IIe siècle av J-C. En français, nous le connaissons sous le nom de Loi de Manu.

Ce texte comprend différentes règles qui s’appliquent aux femmes. Certains lui sont favorables d’autres non.

Il est clairement stipulé que maltraiter une femme met en colère les Dieux.

« Celui qui méprise une femme, méprise sa mère. Les larmes des femmes attirent le feu céleste sur ceux qui les font couler » Loi de Manu.

Un autre texte de référence est le Kama Sutra. Il est attribué à Vatsyayana. Dans celui-ci, il explique que les désirs féminins doivent être respectés. Il en va de son épanouissement nécessaire. Dans ce texte, il y a un refus net des mariages forcés. En effet, l’acte physique ne peut se faire qu’après une union intellectuelle entre les deux partenaires.

« Une jeune fille ne sera jamais comblée si les parents l’ont forcée, par cupidité, à prendre pour mari un homme aisé, sans se soucier de son apparence et de ses qualités (…). Même s’il est pauvre et insignifiant, mieux vaut un époux docile et maître de lui qu’un mari de très grand mérite qui possède de nombreuses femmes. »

— Kâma-Sûtra, III-4.

Mais la femme reste au service de l’homme

Dans la Loi de Manu, il y a aussi des passages qui indiquent clairement que la femme n’a pas de destin en dehors de celui de servir son mari.

« Bien que la conduite de son époux soit blâmable, bien qu’il se livre à d’autres amours et soit dépourvu de bonnes qualités, une femme vertueuse [sati] doit constamment le vénérer comme un Dieu »

On voit ici que la femme doit tout accepter de son mari. Le texte va plus loin en disant que son mari est son dieu. Cela veut aussi dire que, quoi que fasse un homme, il sera toujours supérieur à sa femme et aux femmes en général.

Dans un autre passage, on peut voir que la femme n’a pas le droit à son libre-arbitre. Elle doit toujours obéir à quelqu’un.

« Une petite fille, une jeune femme, une femme mûre, ne doivent jamais rien faire de leur propre autorité, même dans leur maison. Dans l’enfance, la femme doit être dépendante de son père, dans la jeunesse, de son époux, et si son mari est mort, de ses fils ; elle ne doit jamais jouir de l’indépendance. »

Enfin, en cas de stérilité de l’époux, les hommes de la famille peuvent venir « féconder » l’épouse.

« Lorsqu’on n’a pas d’enfants, la progéniture que l’on désire peut être obtenue par l’union de l’épouse, convenablement autorisée, avec un frère ou un autre parent. Arrosé de beurre liquide et gardant le silence, que le parent chargé de cet office, en s’approchant, pendant la nuit, d’une veuve ou d’une femme sans enfants, engendre un seul fils, mais jamais un second. » Ce passage ne nous dit pas qui autorise l’union.

Le rôle de la femme dans l’Inde moderne

la femme dans l'hindouisme

Au XIXe siècle, il y a eu des réformes qui ont autorisé les femmes à être prêtres. Même si c’est assez rare, on a des exemples de femmes importantes dans la spiritualité hindoue.

La plus connue est sans doute Mata Amritanandamayi. Elle est plus connue sous le nom de Amma. Depuis 1975, elle dirige des cérémonies d’embrassades et délivre son enseignement autour de l’amour, du respect et de l’écologie.

Comme je le dis souvent, l’Inde est un pays complexe. Même si la religion majoritaire est défavorable aux femmes, les Indiennes ont obtenu le droit de vote avant les Françaises. L’Inde est aussi devenue le premier pays moderne à être dirigé par une femme et de nombreuses femmes ont eu un rôle politique important.

La femme dans le Sikhisme

Le Sikhisme est une religion née au XVe siècle dans le Punjab au nord de l’Inde. Cette religion se trouve à mi-chemin entre l’islam et l’hindouisme.  Son fondateur Guru Nanak a dès l’origine parlé du rôle de la femme dans cette nouvelle religion. Le Sikhisme est la religion indienne la plus ouverte sur la question des femmes. 

La femme selon Guru Nanak

Dès le début du sikhisme, Guru Nanak proclame l’égalité entre les hommes et les femmes. Les femmes sont donc pleinement autorisées à participer à toutes les activités religieuses du Gurudwara (temple). Elles peuvent chanter et faire chanter les hymnes aux fidèles. Elles ont même le droit de commander une armée en temps de guerre.

Il s’opposa à traiter les femmes d’impurs quand elles ont leurs règles.

En 1499 ; il déclara que « la femme fait se perpétuer la race » et donc nous ne pouvons pas « considérer la femme maudite et condamnée [quand] de la femme sont nés leaders et les dirigeants. »

Et les autres gourous

Le sikhisme compte 10 gourous humains et le Guru Grant Sahib, le livre sacré.

Amar Das, le troisième gourou sikh s’est prononcé contre le port du voile pour les femmes. Il a aussi chargé plusieurs femmes de superviser des communautés de disciples. Amar Das s’est opposé à la pratique du Sati (suicide de la veuve sur le bucher de son mari). Enfin, il a combattu les infanticides sur les nouveau-nés féminins.

Gobind Singh sera le dernier gourou humain dans le sikhisme. Il est enterré à Nanded dans le Maharashtra. Gobind Singh donna des instructions à la communauté de croyants, le Khalsa de ne pas s’associer avec ceux qui prêchent contre les femmes. Il s’est opposé fermement à ce que la femme soit traité comme un objet.

La femme et les religions indiennes : le Guru Grant Sahib

Le livre sacré des sikhs reprend tout ce que nous venons d’évoquer. Il est donc inscrit dans le marbre, la place importante de la femme dans la société sikh.

«De la femme, l’homme est né;

chez la femme, l’homme est conçu; à la femme il est fiancé et marié.

La femme devient son amie; à travers la femme, les générations futures viennent.

Lorsque sa femme décède, il cherche une autre femme; à la femme, il est lié.

Alors pourquoi l’appeler mauvaise ? C’est d’elle que naissent les rois.

De la femme, la femme est née ; sans femme, il n’y aurait personne du tout. »

– Guru Nanak, Raag Aasaa Mehal 1, Ang 473

 

« Toute autre dot, que les manmukh volontaires proposent pour le spectacle, n’est qu’un faux égoïsme et un affichage sans valeur.

O mon père, donnez-moi s’il vous plaît le Nom du Seigneur Dieu comme cadeau de mariage et dot. »

 

– Sri Guru Granth Sahib page 79

 

« Ne les appelez pas « sati », qui se brûlent avec les cadavres de leurs maris.

O Nanak, eux seuls sont connus sous le nom de « sati », morts du choc de la séparation.

… Certaines se brûlent avec leurs maris morts : [mais elles n’en ont pas besoin, car] si elles les aimaient vraiment, elles endureraient la douleur vivante. »

 – Sri Guru Granth Sahib page 787

La réalité de la femme dans le sikhisme moderne

Une religion n’est jamais libre de son bassin culturel de naissance. Malgré les avancées sur la condition de la femme dans cette religion dès le XVe siècle, la réalité est différente.

C’est ce que montre cet incident en 2003, survenu au Temple d’Or d’Amristar. Deux femmes ont voulu célébrer une cérémonie et ont été empêchées par des hommes. Même si, depuis 1996, il n’y a aucune restriction pour les femmes. Malheureusement, la religion sikh s’est teintée de patriarcat comme la société indienne.

Il y a quand même des religieuses qui dirigent des communautés de croyants en Inde comme en Occident.

La femme et les religions : dans le Bouddhisme

Dans le bouddhisme, la question de la femme est assez complexe et diverse.

Les femmes et le Bouddha

Siddârtha Gautama, le bouddha historique, sera élevé dans un harem en présence de beaucoup de femmes. Lorsqu’il décide de partir du palais, il abandonne sa femme, Yasodharâ et son nouveau né, Rahula.

Il commencera son parcours spirituel avec des pratiques acétiques très dures. Lorsqu’il décide d’arrêter ces pratiques, c’est une femme, Sujata qui lui offrit son premier repas.

Après avoir atteint l’éveil, il faudra attendre 5 ans pour que les premières femmes rentrent dans la sangha, la communauté monastique.

Les femmes dans la sangha

Le premier qui ouvrira le débat sur l’entrée des femmes dans la communauté monastique, sera Sariputra ( Sariputtara). Il est le principal disciple du Bouddha. Quand la mère adoptive de Siddârtha voudra devenir nonne, celui-ci refuse. Face à cela, Sariputra demande des explications. Le Bouddha déclarera que faire rentrer les femmes dans la sangha fera mourir ses enseignements après 500 ans alors que sans elles, ils vivront durant 3000 ans. Sariputra discutera de nombreuses heures avec le Bouddha. Il réussit à le convaincre. Malgré tout, les femmes ont plus de règles à suivre que les hommes quand elles deviennent nonnes.

L’évolution de la place de la femme dans le bouddhisme

Dans le bouddhisme actuel, il y a trois courant: le Theravada, le Mahayana et le Vajrayana.

Dans le Theravada, le vehicule des anciens:

Ce courant est le courant orthodoxe du bouddhisme. Il applique les préceptes de Bouddha à la lettre sans interprétation. On le retrouve en Thaïlande, au Cambodge, au Laos, en Birmanie.

Pour eux, une femme peut atteindre l’éveil mais il lui faudra renaître dans un corps d’homme afin de pouvoir sortir du cycle des renaissances ou samsara. Dans le nord de la Thaïlande, de nombreux temples sont interdits aux femmes. Les nonnes sont assez rares et les grands maîtres sont généralement des hommes.

Dans le Mahayana, le grand véhicule:

avant sa mort, le Bouddha dit:  » je vous ai montré un chemin, à vous de trouver le vôtre ». C’est cette phrase qui sera à l’origine du courant Mahayana. Ce courant introduit la figure du bodhisattva, c’est à dire un être qui est aux portes de l’éveil mais qui refuse le nirvana pour renaître et guider tous les êtres à atteindre l’éveil.

De nombreuses figures féminines vont apparaître dans le Mahayana. Par exemple, la version féminine de Avalokiteshvara, le bodhisattva de la compassion est Guanyin. Malgré tout, les nonnes ont toujours un rôle secondaire et plus d’obligation que les moines.

Dans le Vajrayana, le véhicule de diamant:

Tara

Tara

c’est la version ésotérique du bouddhisme. Le Vajrayana est surtout connu grâce au bouddhisme tibétain.

Dans celui-ci, la place de la femme est importante grâce à la figure de Tara, un bodhisattva central dans les rituels. Il faudra attendre le XXe siècle afin de voir la femme prendre une place plus importante dans le Vajrayana. Le XIVe Dalai lama, Tenzin Gyatso, a annulé les vœux supplémentaires des nonnes. Maintenant, les moines et nonnes ont le même nombre de vœux à formuler quand ils rentrent dans la communauté monastique. Il a même annoncé qu’il n’y avait aucun obstacle à ce que le prochain Dalai lama soit une femme.

Depuis le XVe siècle, Samding Dorje Pakmo Trülku est la troisième dans l’ordre hiérarchique de l’école Gelugpa après le Dalai lama et le Panchen lama. Toutes ses réincarnations ont été des femmes. A l’heure actuelle c’est Dechen Chökyi Drönma qui est la douzième réincarnation de Samding Dorje Pakmo Trülku.

La femme et les religions : dans le Jainisme

Le jainisme est né en même temps que le bouddhisme. Si ce dernier est né dans le Bihar, le jainisme est né dans le Gujarat. Ces deux mouvements sont nés en réaction au brahmanisme et à ses dérives. Le jainisme se concentre sur l’Ahimsa ou la non-violence.

Ceux que disent les textes

Les textes sacrés jains ne mentionnent en aucun cas le genre du croyant. Nous sommes tous égaux face au chemin qui mène à la libération. Cela vient du fait que l’on reconnaît à chaque être vivant le droit à une existence égalitaire.

Il existe de nombreuses figures religieuses et culturelles décrites comme des déesses et dans les légendes des Jinas, de nombreuses femmes ont joué des rôles importants. La «Sola Sati» ou les seize femmes vertueuses met en évidence des qualités religieuses exemplaires et sont imitées comme modèles par les femmes Jain.

Et dans la pratique

Il existe deux courants de penser dans le jainisme : l’école Diganbara et l’école Swetanbara.

Pour atteindre le renoncement total, il faut pratiquer le Moksha. C’est-à-dire abandonné tous ses vêtements et vivre complètement nu.

Pour l’école Diganbara, une femme ne peut pas accéder à ce stade et doit ainsi renaître en tant qu’homme pour pouvoir achever son parcours spirituel.

Pour l’école Swetanbara, cela n’est pas nécessaire. Une femme peut atteindre la libération dans sa vie de femme. C’est parce qu’on autorise les pratiquants à porter des vêtements même durant le Moksha que cette école permet aux femmes d’atteindre l’éveil.

Beaucoup de jains considèrent la femme comme inférieure et comme sa nature est de s’occuper des enfants, elle est dans l’incapacité de renoncer aux choses et donc d’atteindre la libération.

 

Voilà un petit tour d’horizon de la situation de la femme et des religions dans les spiritualités indiennes. 

Le thème de la condition de la femme en Inde est un des nombreux thèmes abordés sur le groupe la communauté Yatree. Si ce thème ou d’autres vous interresse vous pouvez en apprendre plus sur la communauté Yatree.

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Le musée en Inde: histoire et exemple avec le Soneri Mahal

By Monument No Comments

Quand vous voyagez en Inde, vous verrez beaucoup de musées. L’inde a une histoire et une culture tellement importante que chaque village peut avoir un musée. Ce musée sera composé de pièces uniques et antiques. Aujourd’hui, nous vous invitons à découvrir l’histoire du musée en Inde.

L’histoire des musées et premier musée en Inde

Histoire des musées

L’idée du musée est né en Europe. Avec les nouvelles routes commerciales, la découverte de l’Amérique, les Européens se sont passionné pour les cabinets de curiosité. Lors de réceptions, le maître des lieux impressionné son assistance, en montrant des objets venus d’ailleurs. Cette pratique, née à la Renaissance, sera les bases de nombreux musées.

C’est ainsi que naquit le premier musée. L’Ashmolean Museum d’Oxford fut créé en 1683. Ils présentent les collections des cabinets de la famille Tradescant et d’Elias Ashmole.

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Le premier musée indien

Au XVIIIe siècle, les Britanniques colonisent le sous continent indien. Ils emmènent avec eux, l’idée du musée en Inde. Sir William Jones fut l’un des premiers historiens britanniques en Inde. Il créa la Société asiatique en 1784 à Calcutta (Kolkata). Le but est d’étudier la culture, le patrimoine et l’histoire de l’Inde. La diffusion des travaux fait aussi partie des missions de la société. Pour répondre à cet objective, l’idée de créer un endroit permanent dédié à l’exposition d’objets fait son chemin. En 1796, la proposition d’établir un musée est approuvée par les membres de la Société asiatique.

18 ans plus tard, en 1814, le premier musée de l’Inde ouvre ses portes. Il s’appelle l’Imperial Museum qui deviendra ensuite le Indian Museum. Il est toujours à l’heure actuelle, l’un des plus grands musées de l’Inde.

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Le grand mouvement de création des musées au début du XXe siècle

La grande exposition de Londres : début du mouvement

On pourrait penser que comme la capitale de l’empire britannique en Inde a un musée, aucun autre n’allait voir le jour.

Pour célébrer les avancées industrielles ainsi que dans le domaine des arts et métiers, une grande exposition est organisée à Londres. Cette exposition a lieu dans le Crystal Palace créé spécialement pour l’occasion. Une partie de l’exposition montre un trône en ivoire sculpté, un manteau brodé de pierres précieuses ainsi que d’autres objets. Ils représentaient l’Inde. Cette collection fait maintenant partie du musée des arts ornementales du Victoria et Albert museum à South Kensington.

Face à la curiosité des 6 millions de visiteurs, il y eu une prise de conscience autour d’objets indiens. Pour répondre aux demandes du marché occidental, les artisans indiens ont été encouragés à créer des objets décoratifs. Beaucoup de ceci serviront dans la création de nouveaux musées.

Création de musées

De suite après la grande exposition, le deuxième musée en Inde est créé à Madras (Chennai) en 1851. C’est à Bombay (Mumbai) que l’on va établir les deux musées suivants. Le Victoria et Albert Museum en 1872 et le musée du prince de Galles en 1905. Chacun possède maintenant un nom diffèrent. Le premier se nomme Musée de la ville de Dr Bhau Daji Lad. Quant au second, il est devenu le musée Chhatrapati Shivaji Maharaj Vastu Sangrahalaya. Le mouvement de création de musées s’étend sur tout le sous-continent indien.

La particularité de ces musées est qu’ils possèdent des jardins botaniques ou zoologiques.

Les musées dans l’Inde indépendante

En 1947, L’Inde devient indépendante. Il est important de créer une histoire nationale. Les nouveaux dirigeants de l’Inde libre reprennent une idée que les Britanniques ont eue en 1946. Construire un musée national consacré au vaste patrimoine du pays. Ce musée national verra le jour en 1960.

Pendant 6 ans, c’est une Américaine, Grace Morley qui dirigera ce musée. Comme elle avait fondé le musée d’art moderne de San Francisco, son expérience permit de donner des bases solides au mouvement d’éducation et de conservation. En développant les activités éducatives au sein du musée, elle transforma ce musée en centre d’éducation.

Le mouvement de création se poursuivit depuis et beaucoup de musées à thème ont ouvert en Inde.

Soneri Mahal : un bel exemple de musée en Inde

Histoire du monument

Le Soneri Mahal n’a pas été construit pour abriter un musée. Au départ, c’était le palais. Il fut construit entre 1651 et 1653, par Paharsingh, un chef bundelkhan (région d’Inde entre l’Uttar Pradesh et le Madya Pradesh). Nous n’avons que quelques références sur Paharsingh et son frère, Juzarsingh. Ce que nous savons que ce dernier a été envoyé pas Shah Jahan dans la vallée du Deccan pour accompagner Aurangzeb, alors gouverneur de la région. Pour le remercier de ses services, on lui offrit des terres à l’extérieur d’Aurangabad. Il fit construire son palais pour héberger sa famille. Malheureusement, Paharsingh ne profitera pas longtemps de son palais. En effet, il mourrut en 1653.

Le palais passa de main en main avant de devenir un musée régional dans les années 70.

Soneri Mahal, un nom pour une grandeur

Le nom du palais lui vient de la peinture de ces murs intérieurs. Pour montrer sa richesse, Paharsingh fit peindre des fresques avec une peinture à base d’or. En hindi, l’or se dit सोना (sona). Le Soneri Mahal veut donc dire le palais (mahal) d’or (sona).

Structure du bâtiment

Le palais se trouve derrière une porte massive. Cette porte s’appelle Hathakhana qui veut dire la place des éléphants. C’était ici que les visiteurs et la famille « garaient » les éléphants. Le plafond et les grandes arches permettaient cela.

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Comme le reste du bâtiment, la porte d’entrée a subit des modifications afin de faire du palais, un musée. Deux des trois arches de la façade extérieure de la porte ont été fermées.

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Comme vous pouvez voir sur cette image d’archive, le mur d’enceinte était aussi percé d’arches qui ont toutes été bouchées. En 2001, le conservateur du musée a entrepris de donner un air plus moghol au jardin au palais. Pour cela, il fit creuser le bassin qu’on peut voir maintenant devant le musée.

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La dernière modification et la plus importante a été de fermer toutes les arches du palais pour créer différentes pièces. Auparavant, le palais était complètement ouvert. Cela permettait d’avoir toujours un air frais à l’intérieur du bâtiment. L’étage qui est devenu les bureaux administratives servaient de chambre pour la famille.

Il reste peu de peinture en or dans le palais. Il en reste dans la deuxième partie.

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La collection du Soneri Mahal, un musée d’Inde

Ce musée appartient à l’université d’Aurangabad. Les éléments présentés sont assez éclectiques. Quand vous rentrez, sur la gauche, vous avez une salle présentant des armes du XVIIe au XIXe siècle.

Ensuite, sur la droite, il y a une belle collection de tableaux peints sur bois et sur vitre représentant des divinités hindous. Ensuite, vous accédez à la pièce centrale du palais. C’est là que la famille se situait quand il y avait des réceptions.

Enfin, la dernière partie présente une série de statues de différents dieux et déesses de l’Hindouisme et du Jaïnisme. Cela permet de nous interroger sur la place de la femme dans ces deux religions. Dans cette pièce se trouve aussi la plus belle oeuvre du musée. C’est un grand autel en bois avec une statue de Ganesh à trois têtes. Cette autel provient de Ellora et date du XVIIIe siècle.

Visiter le Soneri Mahal

Informations pratiques

  • Le Soneri Mahal se trouve au bout du campus de l’université. Si vous souhaitez vous y rendre, il est préférable de demander à votre rickshaw ou chauffeur de vous atteindre. En effet, il n’y a pas de circulation près du musée et il vous sera impossible de trouver un taxi. La connexion pour commander un Uber ou Ola est assez aléatoire.
  • Horaires d’ouverture : le musée est ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 17 h
  • Le tarif a changé avant le confinement et nous le communiquerons une fois que les musées rouvriront.

Vous pouvez découvrir ce musée depuis votre canapé. Nous vous proposons une immersion culturelle depuis chez vous. N’hésitez pas à voyager depuis chez vous dès aujourd’hui. On vous attend.

N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour avoir plus de renseignements.

 

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Le Lonar lake, le troisième plus grand cratère au monde

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Le lac Lonar est un lac salin situé à Lonar dans le district de Buldhana, Maharashtra, en Inde, créé par un impact de météores pendant l’époque du Pléistocène. Depuis novembre 2019, c’est devenu une réserve naturelle pour protéger la faune et la flore autour du lac.

Origines historiques et mythologiques du lac Lonar

Il y a 50000 ans, une météorite vint s’écraser dans la région. Cette violente chute est venu créé le troisième plus grand cratère du monde. C’est aussi le seul en Inde. C’est le seul cratère connu de roche basaltique à hyper vitesse sur Terre. Le lac Lonar a un diamètre moyen de 1,2 kilomètre et se situe à environ 137 mètres sous le bord du cratère. Ce cratère de météores mesure environ 1,8 kilomètres de diamètre.

La création mythologique du lac

Comme souvent en Inde, la mythologie explique la formation de certaines montagnes ou cratères. Le lac de Lonar ne fait pas exception.

Lonasur, un géant s’est installé dans la région. Il a commencé à maltraiter les habitants. Sa méchanceté était sans limite. Les habitants ont donc prié Vishnou, un des trois dieux principaux du panthéon hindou. Celui-ci est apparu sous la forme de Daitya Suda. Il sortira victorieux de son combat contre Lonasur. C’est en écrasant ce dernier sous son pied que le cratère s’est formé.

Que visiter à Lonar?

Le temple de Daitya Sudan

Avant de vous rendre dans la réserve naturelle autour du lac, vous pouvez visiter le village. Il reste encore de très jolies maisons en bois dans l’artère principale et dans les rues adjacentes.

Au centre de village se trouve le temple de Daitya Sudan. Ce temple est unique dans son genre. Pour nous, c’est un des 10 plus beaux temples du Maharashtra.

Un peu d’histoire

Ce temple a été construit pour célébrer la victoire Vishnou sur Lonasur. C’est pour cela qu’il se prénomme Daitya Sudan, nom de la forme sous laquelle Vishnou est apparu. On date sa construction entre le XIIe et le XIVe siècle. C’est la dynastie des Chalukya qui en serait à l’origine. C’est un très belle exemple d’architecture Hemadpanthi, style très à la mode à l’époque dans le Maharashtra. Hemadpanth était le premier ministre quand il a créé cette architecture. Elle utilise de pierres noirs de basalte et de la chaux.

Les murs extérieurs sont richement décorés de sculptures. Certaines représentant des passages du Kama Sutra. Elles sont identiques à certaines que l’on peut voir sur les temples de Khajuraho, site classé au patrimoine mondiale de l’UNESCO.

Reconstruction ou destruction?

Comme vous pouvez voir sur la première photo du temple, celui-ci a une forme bien particulière. Sur la deuxième photo, on pourrait croire qu’on se trouve dans une mosquée. C’est ce qui fait de ce temple un temple unique.

On ne sait pas ce qui s’est produit pour que le temple ait cet aspect. Il y a deux hypothèses qui ne sont pas documentées donc impossible de les départager.

Destruction

La première serait une destruction dût aux invasions musulmanes que la région a subit. Il a été documenté d’autres destructions de temples. Surtout autour du fort de Daultabad. La faiblesse de cette hypothèse c’est l’isolement du lac qui se trouve à l’heure actuelle à 3 heures de Aurangabad. Aussi pourquoi avoir détruit que la partie centrale et gardé les sculptures représentants les divinités hindoues et les scènes du Kama Sutra.

Reconstruction

On sait que c’est l’officier britannique C.J.E. Alexandre qui a répertorié pour la couronne le lac et son village en 1823. On peut penser que le temple était très endommagé et que les Anglais ont décidé de le reconstruire. Problème: ils ne connaissaient pas les techniques anciennes de construction. C’est pour cela qu’ils ont reconstruit les parties endommagées dans ce style. Cette hypothèse peut être valide mais pourquoi le construire dans un style plutôt indo-musulman plutôt que dans un style victorien qu’ils maîtrisent plus?

On vous laisse vous faire votre avis.

Le temple Gomukh

Le nom du temple vient de la bouche de vache d’où sort une eau claire (gau= vache, munh= bouche). C’est la porte d’entrée vers la réserve naturelle et le lac.

Le temple est un bel exemple d’architecture hindoue primitive. Il est composé d’une partie ancienne qui est le centre du temple et il a été rajouté des partie annexe qui servent pour se reposer. En son centre se trouve un bassin. Juste au dessus, le gomukh déverse l’eau en continue. Même durant la sécheresse, l’eau ne se tarit pas. C’est pour cela que les habitants viennent prendre un bain et ramener cet eau chez eux. Elle aurait des vertus magiques.

Vous verrez un grand escalier. C’est l’entrée et la sortie de la réserve naturelle qui a été créée autour du lac.

La réserve naturelle autour du lac Lonar

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Depuis 2019, le gouvernement du Maharashtra a décidé de protéger cet espace naturel en créant une réserve naturelle. Toutes les chemins qui descendaient au lac ont été fermés. Une seule entrée est maintenant ouverte. Elle se trouve en bas du temple Gomukh. Profitez de la descente pour admirer les différentes chutes d’eau. Elles sont créées par l’eau provenant du temple.

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La nature est luxuriante et la faune est exceptionnelle. Pour la protéger, il faut s’acquitter d’un droit d’entrée. Le garde vous préviendra que des léopards vivent autour du lac mais pas d’inquiétude, on ne les aperçoit que très tôt le matin. Un dernier recensement a permis de compter 5 léopards.

Ce n’est pas les seules espèces que vous verrez autour du lac. Il y a des paons, des cerfs, des canards de différentes espèces ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux. Et comme souvent en Inde, on trouve des singes curieux.

Il est important de ne pas déranger les animaux et surtout de ne pas les nourrir.

La réserve naturelle possède aussi de vieux temples datant du IXe siècle. Ils sont en mauvaise état mais vous pouvez en apprécier l’architecture.

Vous pouvez faire que la moitié du diamètre du lac et revenir par le même chemin. Il faut compter entre 1h30 et 2h pour cela.

 

Conseil pour visiter le lac Lonar

Quand se rendre au lac Lonar pour profiter au maximum de la réserve naturelle

Il y a deux saisons idéales pour visiter le Lonar. La réserve naturelle sera différente dans chacune de celles-ci.

Vous pouvez visiter Lonar entre septembre et février. Le temps sera sec et tempéré. C’est la saison parfaite pour la visite. En effet, peu de risque de plus, la nature est luxuriante et les animaux s’épanouissent sur le lac.

Durant la mousson, vous pouvez visiter le lac. La végétation sera abondante et très colorée. Le seul souci c’est la pluie. Avant de partir, vérifier bien les prévisions météo.

La saison où la visite du lac Lonar ne sera pas agréable est entre mars et fin juin. C’est la saison la plus chaude. Autour du lac, il y a peu de végétation et vous risquez une isolation.

Comment s’y rendre:

Depuis Aurangabad, il faut compter la journée pour aller et revenir.

en bus: des bus font le trajet de manière fréquente. Il vous faudra faire un changement à Jalna. Il faut compter entre 250 à 300 roupies. Compter entre 4 à 5 heures pour y atteindre le lac Lonar.
En voiture: c’est de loin le plus simple et le plus rapide. il faut compter entre 2h30 et 3h pour se rendre au lac Lonar en voiture. La route a été complètement refaite donc le trajet est agréable.

Où dormir:

Le lac Lonar n’étant pas encore un endroit touristique et la plupart des touristes n’y passe que la journée. L’offre hôtelière est donc très limitée. Il n’y a qu’un seul hôtel pour l’instant.

Lonar lake MTDC resort: Il propose une chambre deluxe pour 1800 roupies. Il se trouve juste en face de l’entrée pour descendre au bord du lac. La chambre se situe dans des petites maisons individuelles très charmantes.

 

Nous organisons des circuits sur une ou deux journées pour découvrir les beautés du lac Lonar. Découvrez le vite. 

 

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Le jardin impérial moghol d’Aurangabad: Himayat Bagh

By Histoire, Monument 6 Comments

Il y a une constante chez tous les grands empereurs Moghols, les jardins. Le jardin moghol se distingue des autres par de nombreux éléments. Comme Aurangabad a été la capitale de fait de l’empire, elle possède aussi un jardin impérial, l’Himayat bagh.

Dans un article présentant le Bibi ka Maqbara, nous avions fait une première approche des jardins Moghols.  Nous allons revenir sur les jardins moghols avant de parler du jardin impérial d’Aurangabad.

Le jardin Moghol

Des origines lointaines

Bien avant l’ère islamique, les jardins étaient très important. On fait remonter l’existence des jardins persans à environ 4 000 ans avant J-C.

Une des sept merveilles du monde antique était les jardins suspendus de Babylone. Même si certains archéologues doutent de l’existence de tels jardins, cela nous donne une indication de l’importance des jardins dans l’imaginaire collectives et pour les écrivains de l’époque.

Avec l’arrivé de l’islam, le jardin prend une place dominante dans la culture. Dans tout le monde musulman, il y a la création de jardins, comme en témoigne le jardin de l’Agdal à Marrakech. C’est le plus vieux jardin du monde musulman encore existant. Il a été créé au XIIe siècle. Ce jardin comme beaucoup d’autres s’inspire des jardins persans.

Jardin moghol

Jardin de l’Adgal

Les jardins persans, une inspiration pour les jardins moghols

Dans la culture persane, le jardin doit procurer deux types de repos, le repos spirituel et le repos récréatif ( rencontrer des amis, faire une sieste, etc…). C’est d’ailleurs du nom persan pour designer un jardin (un espace fermé), le pairi-daeza, que découlera le mot paradis dans la culture judéo-chrétienne.

Des 6 styles primaires de jardin persan, un est plus répandu. C’est le Chahar bagh. Ce jardin est divisé en 4, d’où son nom. Il est en forme de croix, soit latine (un des axes est plus long que les autres) soit grecque (les 4 axes sont identiques). Le plan en croix est marqué par des chemins ou des canaux.  Dans le jardin persan, les sens doivent être en éveil. C’est pour cela qu’il y a une profusion de plantes, d’arbres, d’arbres fruitiers, canaux, oiseaux, etc…

La culture musulmane enrichira ce jardin en lui apportant des éléments mystiques. Le nombre 8 sera prédominant, car il représente les 8 portes du paradis décrite dans le coran.

Les Moghols vont s’inspirer du Chahar bagh pour la construction de leurs jardins.

Les premiers jardins moghols

L’empire Moghol commencera par la victoire de Babur sur Ibrahim Lodi, sultan de Delhi durant la première bataille de Panipat en 1526. Dès son installation comme empereur d’Agra, Babur n’aura de cesse de construire des jardins. Le premier jardin que Babur fera construire sur le territoire indien fut le Aram bagh, a Agra. C’est le début d’une longue série de jardins qui seront la marque des grands empereurs Moghols.

Les apports des grands Moghols au jardin persan

Le premier à apporter une évolution dans la définition du jardin sera Akbar. En effet, le jardin n’est plus seulement un lieu de repos et de détente, mais il deviendra un jardin mausolée. Il fera construire le tombeau de son père, Humayun. Cette tombe située à Delhi et classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 1993, fut le premier jardin mausolée de l’ère moghole. Le nord de l’Inde en verra d’autres comme notamment le Taj Mahal.

Jahangir reviendra au jardin d’ornement en transformant le Cachemire en vallée des jardins. Il ne reste plus que 3 de ces jardins dont le fameux Shalimar à Srinagar.

Celui qui amènera le jardin moghol à son apogée, c’est Shah Jahan. Il fut un passionné d’architecture et de botanique. Il fit introduire le jasmin dans tous les jardins moghols ainsi que le marbre blanc. Dans les jardins construits par celui-ci, les monuments sont aussi importants que les plantes, les canaux et les arbres. Evidemment son oeuvre la plus connue fut le Taj Mahal, mais il fit aussi aménager le Mahtab Bagh dans le fort rouge de Delhi. C’est un jardin nocturne rempli de fleurs qui brillent à la tombée de la nuit. Après lui, les jardins moghols ne connaîtront plus d’évolution significative.

 

Himayat bagh, le jardin moghol d’Aurangabad

 

Histoire du jardin moghol

Aurangzeb sera désigné par son père, Shah Jahan gouverneur du Deccan. Il s’installera à Aurangabad. Il commença la construction d’un palais et de jardins. L’Himayat bagh deviendra célèbre dans tout l’empire. Grâce notamment à ses mangues. Elles seront la cause d’une dispute entre Aurangzeb et son père. Celui-ci reprochera à son fils de ne pas lui avoir envoyer une caisse de mangues provenant du jardin.

Aurangzeb, devenu empereur, décide de s’installer à Aurangabad en 1682. Il fera donc de la ville, la capitale de fait de l’empire. Il fit donc agrandir la citadelle ainsi que le jardin impérial, l’Himayat Bagh. Aujourd’hui, il est difficile de les imaginer ainsi que la splendeur de la ville du XVIIe siècle, tant la ville s’est agrandie et s’est transformée.

Il y a encore quelques endroits où on peut entrevoir ce passé historique. Un de ceux-ci est l’Himayat Bagh. Ce poumon vert au milieu d’Aurangabad a été le jardin personnel de Aurangzeb.

Situé à côté de la porte de Delhi, ce jardin moghol est devenu une pépinière et un centre de recherches agricoles.  C’est aussi l’endroit idéal pour échapper à la chaleur et au bruit de la ville en restant dans celle ci. Tous les matins, vous pouvez observer marcheurs, joggeurs et autres pratiquants de yoga dans ce jardin.

Que voir dans Himayat Baugh? 

Les oiseaux et les paons

Dans le jardin moghol, tous les sens doivent être en éveil. Pour cela, les moghols implantaient dans leurs jardins, de nombreuses espèces d’oiseaux. Le plus emblématique est le paon. Symbole du pouvoir moghol, cet oiseau est devenu l’emblème national de l’Inde.

Durant votre visite de l’Himayat Bagh, vous aurez peut être la chance de pouvoir voir des paons déambulés. Dans tous les cas, vous les entendrez chanter.

La porte d’entrée:

La porte d’entrée qui est érigée à la fin d’un chemin de terre, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Dans un état avancé de délabrement, on peut quand même avoir une idée de comment elle fut au XVIIe siècle.

Le Sakkar baoli

La région de Aurangabad est une région assez aride durant la saison sèche. C’est pour cela que depuis très longtemps, des baolis ( réservoirs artificiels) ont été construit par l’homme. Il en fallait un pour irriguer toutes les plantes de l’Himayat bagh. C’est pour cela que le Sakkar baoli a été construit. Se réservoir se remplissait durant la saison des pluies. Durant la saison sèche, on utilisait cet eau pour l’irrigation. Sakkar veut dire sucre donc le nom désigne un réservoir d’eau douce.

Le système d’irrigation et le palais d’été

 

Comme tout jardin moghol, l’Himayat Bagh possède un système d’irrigation et des canaux hydrauliques. Encore aujourd’hui, on peut admirer deux de ses canaux qui sont disposés de chaque côté du palais d’été. Cette disposition permettait de faire passer l’eau dans le palais d’été ce qui rafraîchissait le bâtiment. Durant la période de reproduction, vous entendrez et vous verrez de nombreuses grenouilles. Un spectacle qui ravit les petits comme les grands.

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La petite mosquée

En s’éloignant un peu de la pépinière, on tombe sur une petite mosquée qui se trouve un peu en hauteur. Ce bâtiment en lui-même n’est pas des plus intéressants mais il permet d’accéder à une superbe vue du Bibi ka Maqbara et sur les grottes d’Aurangabad.

-Pour accéder au jardin moghol:

Depuis la porte de Delhi, il y a sur la gauche une route accessible seulement en deux-roues ou à pied. A 500 mètres, vous verrez des barrières sur la droite pour accéder au système d’irrigation et le palais d’été. Si vous continuez tout droit vous arriverez à la petite mosquée.

 

Pour profiter au maximum de ce jardin moghol, il faut y aller le matin. C’est pour cela que nous avons créé un circuit à pied afin de profiter au maximum de l’Himayat bagh. Si cela vous intéresse, vous pouvez avoir plus d’information sur ce circuit.

Voyager en Inde, travel in India

Voyager en Inde: les 10 raisons de sauter le pas

By Général One Comment

L’Inde est un pays fascinant mais aussi terrifiant. Je ne compte plus le nombre de personne qui me disent qu’ils ont peur de voyager en Inde. J’ai déjà fait une liste des préjugés sur l’Inde. Vous pouvez la consulter pour répondre à certaines de vos préoccupations.

Aujourd’hui, au lieu de faire une liste pour répondre aux peurs de certains, j’ai préféré faire une liste des 10 raisons qui vont vous décider à franchir le pas et à faire un séjour en Inde.

I- Les habitants: première raison pour voyager en Inde

L’Inde est le deuxième pays le plus peuplé au monde après la Chine. Il y a dans ce pays, une richesse énorme. C’est ces habitants.

Il y a une diversité dans la société indienne très forte dût aux religions, aux castes et aux niveaux sociaux économiques. Mais, il y a un élément commun à ce milliard d’Indiens, sa gentillesse et sa générosité. Combien de voyageurs diront que quand ils étaient en difficulté, il y a toujours eu quelqu’un qui est venu l’aider.

Les amoureux de l’Inde vous le dirons, ils reviennent pour les habitants. Je me souviens d’une fois où une cliente mexicaine avait sympathisé avec les enfants du quartier. Le lendemain, elle a été invité dans toutes les maisons de la résidence pour boire du thé ou manger des gâteaux.

Voila le plus beau trésor que vous rencontrerez durant votre séjour en Inde.

 

2- Le cinéma

Tout le monde connait Bollywood, la plus industrie cinématographique du monde. Dans l’article sur les idées fausses sur l’Inde, j’avais abordé les différents cinémas qui existent en Inde.

Aujourd’hui, je vais m’attarder sur l’expérience de voir un film en Inde. Oubliez tous vos repères concernant le visionnage d’un film en Occident. Ici, le spectacle est autant dans la salle que sur l’écran. Lorsque le héros principal apparaît, une vague de crises et de sifflets va envahir la salle. Quand celui-ci va terrasser l’ennemie, la même chose va se produire.

Si vous voulez la meilleure expérience, choisissez un petit cinéma de quartier plutôt qu’un cinéma dans un centre commercial.

 

3- Le train, la meilleur façon de voyager en Inde

Voyager en Inde sans prendre le train, c’est un peu rater son voyage. Le train c’est un concentré de vie de l’Inde.

Ne vous attendez pas à un trajet calme et tranquille. Evidemment tout dépend de la classe que vous aurez choisi. Plus vous serez dans les classes hautes moins vous serez déranger. C’est dommage de perdre le spectacle vivant de la culture en Inde. En choisissant la catégorie SL ou 3A, vous profiterez de votre voyage pour découvrir de nouvelles choses.

Les gens vont naturellement venir vous parler, vous posez un tas de questions. Au moment du repas, ils partagerons avec vous quelques chapatis ou autres. On en revient au point numéro un, les Indiens sont généreux et chaleureux.

Ensuite vient le tour des marchands ambulants. Une petite faim ou une petite soif, ils sont là pour ça. Si vous passez par une ville qui a une spécialité, elle vous sera vendu dans le train. A Nashik, le raisin sec est une des spécialités. Pas besoin de descendre du train, on vous le vendra directement dans le train.

Enfin, un transgenre ou un shadu pourra passer pour offrir des bénédictions.

Un voyage en train est un résumé de ce que l’Inde va vous offrir durant tout votre séjour.

 

4- La cuisine: voyager en Inde c’est découvrir de nouvelles saveurs

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La cuisine indienne mériterait un article complet. J’avais déjà abordé la cuisine du Maharashtra qui est pour moi une des meilleurs cuisines de l’Inde avec la cuisine du Rajasthan.

La cuisine indienne est à l’image de sa population, diverse. Mais chaque plat vous procurera des sensations nouvelles. Même les plats qui paraissent les plus simples se révèlent des pures moments de plaisirs.

Chez Akvin Tourism, nous proposons toujours une dégustation soit de la cuisine de rue soit dans un restaurant de thali. Vous ne pouvez pas partir sans avoir goûter au Pani Puri ou au Bhel Puri.

Un petit conseil pour bien préparer votre voyage et votre palet, je vous conseille deux mois avant le départ de commencer à rajouter des petites doses de piment dans vos plats. En augmentant les doses petit à petit, vous serez près à tout manger une fois arrivée en Inde.

 

5- les Mangues

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La mangue est le roi des fruits en Inde. Elle a un festival qui lui est dédié.

La saison de la mangue commence en avril pour se terminer vers le mois de juillet. Vous en verrez de partout. Les Indiens en raffole. L’Inde est le premier producteur de mangues au monde. Sur les 1000 espèces de mangues recensé seulement une dizaine est commercialisé.

Pendant longtemps, ce fruit était le symbole de la royauté. Il y a même eu une dispute dans l’empire Moghol à cause de la mangue. A Aurangabad, le jardin impérial de l’Himayat Bagh était réputé pour ses mangues. Un jour Shah Jahan, père du Taj Mahal, s’énerva contre son fils Aurangzeb car celui-ci ne lui avait pas envoyé de mangues provenant de ce jardin. On ne rigole pas avec la mangue.

 

6- Les arts

L’inde est un pays idéal pour tous les amoureux des arts vivants. Entre la danse, la musique et le chant, vous trouverez votre bonheur.

Chaque région a sa particularité. Le Kathakali au Kerala, l’Odissi dans l’Orissa, le Khatak de l’Inde du Nord et beaucoup d’autres, vous trouverez une danse qui vous fera vibrer. La même chose se produira avec les chants. Qu’ils soient traditionnelles, religieux ou modernes, vous ne repartirez pas de l’Inde sans tomber amoureux d’un de ses chants.

7- L’architecture

Vous aimez les vieilles pierres ou vous préférez les constructions modernes? Pas de problème, en Inde vous trouverez ce qu’il vous faut en terme d’architecture.

Des grottes taillées dans la montagne au Lotus temple de Delhi en passant par des temples en pierre construits sans ciment, il y a tout en Inde pour ravir votre curiosité.

Il y a une diversité et une ingéniosité en Inde, que l’on ne retrouve pas dans d’autres pays. N’oubliez pas votre appareil photo pour immortaliser tous les endroits que vous allez visiter et qui vont vous faire rêver.

 

8- La spiritualité en Inde

L’Inde est le seul pays au monde à avoir vu naître sur son sol, 4 différentes religions. C’est pour cela que beaucoup de personnes pensent que l’Inde est un pays très spirituel et que les Indiens sont très croyants.

Alors oui, mais il n’y a pas la même définition de spiritualité en Inde que en Occident. Contrairement aux églises, synagogues ou mosquées, les temples hindous sont très animés. Il y a des chants , de la musiques pour prier dieu. Même les mosquées proposent des spectacles de Qawali durant les festivals religieux.

La spiritualité en Inde est vivante, colorée et bruyante. Venez profitez de l’énergie de cette spiritualité.

 

9- Apprendre à prendre son temps

Il y a un proverbe indien qui dit:  » Tout Européen qui vient en Inde gagne de la patience, s’il n’en a pas ; et il la perd, s’il en a. » Et c’est totalement vrai. Un voyage en Inde n’est pas comme un voyage dans un autre pays. En Inde, en plus de découvrir des merveilles, de bien manger et des rencontres humaines exceptionnelles, vous allez aussi travailler sur vous même.

Se déplacer, visiter un lieu, manger, trouver un hôtel, tout prendre du temps au pays des Maharajas.  Par exemple pour faire Mumbai (Bombay) Aurangabad, il faut compter 7 heures de train pour… 250 kilomètres.

La grosse erreur que font les personnes qui voyagent en Inde pour la première fois c’est de surcharger leur programme.

Voir moins pour profiter plus. Cela doit être votre mantra pour votre séjour. Oubliez le stress et profitez.

 

10- La complexité de l’Inde

De premier abords, on pense que l’Inde est un pays assez simple à comprendre et à apprivoiser. Il n’en est rien. Comme dit Jean Claude Carrière dans son livre  » Dictionnaire amoureux de l’Inde »: « c’est quand on croit comprendre quelque chose, qu’un élément vient mettre a plat votre théorie ». Cette phrase est pour moi la meilleure définition de l’Inde et permet de comprendre pourquoi les voyageurs parlent du virus de l’Inde. Une fois que vous y avez goûté vous ne pourrez plus vous en passer.

 

Alors vous êtes convaincu? Dites le nous en commentaire. Si vous êtes un amoureux de l’Inde, dites nous quel élément vous a fait succomber.

 

N’hésitez pas à nous poser vos questions, nous serons ravis d’y répondre. Voyager en Inde commence toujours par un questionnement.

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Les 10 informations sur l’Inde qui vont vous surprendre

By Général 3 Comments

L’Inde est un grand pays avec une histoire et une culture très importante. Malgré tout, ça reste un pays méconnu. Nous vous proposons une liste de 10 informations sur l’Inde qui vont vous surprendre.

 

L’athéisme en Inde

L’image que l’on a souvent de l’Inde, c’est celle d’un pays très religieux. Il existe dans le pays un certificat de religion. Si vous souhaitez vous convertir à une autre religion, il faut le notifier à l’État pour que cela apparaisse sur ce certificat.

Il y a pourtant un mouvement athée minoritaire mais important. C’est l’athéisme. Celui-ci prend ses racines dans l’Hindouisme lui-même. L’école Charvaka apparut au XIe siècle av J-C (600 av J-C pour d’autres sources) est ce qu’on appelle une école Nastika (athée). Elle rejette le principe de réincarnation, et même de vie après la mort et se veut hédoniste. Charvak disait: « Vivez joyeusement tant que la vie vous appartient« . Cette école disparaîtra vers 1400.

D’autres religions indiennes sont dites Nastika. C’est le cas du Jaïnisme et du Bouddhisme.

 

Nombre de Dieux dans l’Hindouisme

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Quand vous êtes en Inde, vous voyez beaucoup de temples et beaucoup de représentations de Dieux. En créant cette liste sur les informations sur l’Inde qui vont vous surprendre, j’ai hésité à parler du nombre de dieux dans l’Hindouisme.

Le chiffre est impossible à connaitre exactement. Certaines source parlent de 33 millions d’autres de 300 millions. Il existe la sainte trinité composé de Brahma, le créateur, de Vishnou, le protecteur et de Shiva, le destructeur. De ceux-ci découlent tous les dieux de l’Hindouisme.

Mais pourquoi il est impossible de savoir le nombre exacte de dieux? Il est impossible de recenser le nombre de Dieux, car chaque village ou région ont leur dieux propres. Dans le Maharashtra par exemple, certaine personnes considèrent Chhatrapati Shivaji Maharaj comme un dieu.

21% des croyants suivent une religion indienne: une des informations sur l’Inde les plus surprenantes

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L’Inde est le seul pays dans le monde à être à l’origine de 4 religions. Une d’elles étant la troisième religion du monde.

L’Hindouisme est la première religion à voir le jour en Inde. Viendra ensuite le Bouddhisme et le Jaïnisme. Enfin, le Sikhisme naîtra au XVe siècle dans le Punjab. La seule religion qui s’est largement diffusé dans le monde est le Bouddhisme. A l’heure actuelle, les Bouddhistes représentent 7% de la population mondiale.

L’hindouisme est la troisième religion en terme de pratiquants. On dénombre environ 1 milliard d’Hindous dans le monde. En ajoutant tous les pratiquants des 4 religions indiennes, on arrive à environ 1.653 milliard. Ce qui représente 21% de la population mondiale.

 

L’Inde est le pays le plus riche en or

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Il y a en Inde, une frénésie autour de l’or comme peu de pays la connaissent. L’or a une importance religieuse et culturelle. Il est symbole de chance, prospérité et de pureté.

Ce n’est pas un fait nouveau puisque Pline, un historien du Ier siècle ap J-C, se plaignait que les Indiens vidaient les réserves d’or de Rome.

A l’heure actuelle, l’Inde possède près de 18,000 tonnes d’or ce qui représente environ 10% des réserves mondiales. C’est le deuxième plus grand marché après la Chine. Pour les Indiens, l’or est une valeur sure d’investissement. En effet, face à une roupie volatile la valeur de l’or reste stable. C’est pour cela que 7% des économies des ménages est investie dans l’or. Acheter un bijou en or est un investissement.

Depuis 2000, l’État indien essaye de réduire les importations d’or en augmentant les prix. En 2019, le prix de l’or était 7 fois plus important qu’en 2000. L’or reste le deuxième produit d’importation de l’Inde après le pétrole. 90% de l’or consommé en Inde provient de l’importation.

 

Les 3 Taj Mahal

Il n’existe pas un, pas deux, mais trois Taj Mahal en Inde.

Le premier Taj Mahal est mondialement connu. C’est le monument les plus visité d’Inde. Il fut construit par Shah Jahan par amour pour sa femme Mumtaz Mahal. Son amour pour cette dernière était tellement grand qu’à sa mort, il a voulu lui rendre hommage de la meilleur des manières.  C’est le plus beau et le plus richement décoré des trois Taj.

Le second se situe à Aurangabad. Le Bibi ka Maqbara est souvent appelé le mini Taj ou Taj du Deccan. Ce bâtiment fut construit par Aurangzeb pour sa femme. Contrairement à son père, il l’a fait construire pas par amour pur sa femme, mais par ambition. En effet, la succession dans l’empire Moghol revient à celui qui a montré le plus d’ambition à devenir empereur.

Enfin , le dernier découle d’une histoire magnifique. Un jour la femme de Faizul Hasan Kadari se lamentait que personne ne se souviendrait d’eux, car ils ne pouvaient pas avoir d’enfant. Faizul Hasan Kadari promit à sa femme qu’il ferait tout pour qu’on se souvienne d’elle. A sa mort, il se lança dans la construction d’un Taj Mahal pour honorer la mémoire de sa femme.  Ce dernier Taj se situe à Bulandshahr, Uttar Pradesh.

 

L’invention du zéro: une des informations sur l’Inde que vous ne devez pas connaitre

Un des concepts qui nous parait évident maintenant, mais qui ne l’a pas été à travers l’histoire, c’est le concept de zéro.

Le zéro peut être l’absence d’élément, un chiffre et un nombre.

Le zéro comme absence d’élément fut théorisé par Panini, un grammairien indien du IVe siècle av J-C. On retrouve ce concept dans l’Astadhyayi, le traité de grammaire en sanskrit de Panini.

Le zéro en tant que chiffre est apparu dans trois civilisations différentes. En Mésopotamie, il apparaîtra aux alentours du IIIe siècle av J-C. Il n’est utilisé que comme chiffre pour marquer la position vide. En Chine, le zéro est représenté par un espace vide entre les chiffres pour le représenter.

C’est l’Inde qui nous donnera au III ap J-C, le concept de zéro comme chiffre et nombre que nous utilisons toujours aujourd’hui. Le premier à définir le zéro fut Brahmagupta, mathématicien et astronome dans son livre Brahma Siddhanta.

 

Le contrôle des naissances en Inde

Quand on pense à l’Inde, on pense souvent à la surpopulation. Le pays qui compte à l’heure actuelle 1,3 milliard d’habitants devraient dépasser la Chine aux environs de 2050. 

Pourtant ce que l’on s’est peu, c’est que certains États ont mis en place une politique de contrôle des naissances. C’est le cas du Rajasthan. Dans cet État, si vous voulez devenir fonctionnaire, vous ne pouvez pas avoir plus de deux enfants. Au troisième enfant, vous perdez votre emploi et n’avez aucune chance de pouvoir travailler dans la fonction publique.

Face aux résultats obtenus et avec les crises sanitaires comme celle du corona virus, de nombreuses voix s’élèvent pour demander la mise en place des mêmes mesures dans toutes les administrations que se soient celle de l’Union indienne comme des États?

L’introduction du café en Inde

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C’est une histoire rocambolesque qui a permis à l’Inde de produire 4.5% du café mondial.

Tout commence au XVIe siècle, quand Baba Budan, un saint soufi part de son Karnataka natal pour faire l’Hajj, le pèlerinage à la Mecque.

Sur le chemin du retour, il passe par le Yémen.  Il découvre le café et devient accro à cette nouvelle boisson. Il décide de ramener 7 grains de café cru en Inde. Pour cela, il risqua sa vie. En effet, à l’époque, le Yémen n’autorisait que l’exportation de graines de café torréfiées afin de garder la main sur le marché du café. A son retour en Inde, il planta les 7 graines de café près de Mysore. La colline porte désormais son nom (Baba Budan Hills).

La bataille de Saragarhi: dernière grande bataille de l’histoire

Elle est considérée par les historiens comme la dernière grande bataille de l’histoire.

Cette bataille a eu lieu le 12 septembre 1897 dans le nord ouest de l’empire Britannique des Inde, aujourd’hui au Pakistan. Saragarhi est un petit fort qui se trouve entre le fort de Gulistan et celui de Lockhart. Des tribus afghanes Orakzai se réunissent pour défier l’empire Britannique. Le plan est simple, prendre le fort de Saragarhi pour couper tout renfort entre les deux autres forts. Pour cela, les Afghans doivent agir vite et prendre le fort de Saragarhi rapidement avant de s’emparer des deux autres forts. La tache est assez simple puisque le fort de Saragarhi n’est défendu « que » par 21 soldats sikhs.

On estime qu’entre 12000 et 24000 soldats afghans se sont lancés à l’assaut du fort. Les 21 soldats sikhs ont combattu jusqu’à la mort et ont tenu le fort. Cela a permis à l’armée britannique de s’organiser pour riposter.

Le courage de ces 21 soldats est célébré tout les 12 septembre.

Neerja Bhanot: une héroïne peu connue


L’Inde a des héros et surtout des héroïnes qui devraient être mondialement connus. Malheureusement, ce n’est pas le cas.

Neerja Bhanot est une jeune hôtesse de l’air de 23 ans. Le 5 septembre 1986, elle est chef de bord sur le vol 73 de la Pan Am entre Mumbai et les États-Unis. Lors de l’escale à Karachi, le vol est détourné.

Dès le début, Neerja Bhanot a les réflexes qu’il faut pour limiter le danger de la situation. Elle arrive à prévenir les pilotes que des pirates ont pris possession de l’appareil. Cela permettra à ses derniers de s’enfuir et de clouer l’appareil au sol.

Les terroristes veulent tuer des Américains et demandent aux hôtesses de récupérer les passeports. Sous ordre de Neerja, elles cacheront tous les passeports des 43 Américains à bord.

Lorsque les pirates commencent à ouvrir le feu, Neerja ouvre une des portes de l’avion et organise l’évacuation de celui-ci. Elle aurait pu sauter en premier, mais elle restera jusqu’à la fin. Un des terroristes lui tirera dessus à bout portant.

Grâce au sang froid et au courage de Neerja Bhanot, 359 passagers et membres d’équipages sont sauvés sur les 379.

 

Avez vous été surpris par les informations sur l’Inde de cette liste? Quelle est celle qui vous a le plus surpris? Laissez-nous vous remarques en commentaire.

La communauté Yatree est un groupe Facebook privé qui aborde beaucoup de thèmes différents autour de l’Inde. Découvrez vite ce groupe pour en apprendre plus sur l’Inde.

Personnages historique préférés,Our 5 favorite historical figures from Maharashtra

Nos 5 personnages historiques préférés du Maharashtra

By Histoire, Personnage célèbre 3 Comments

La semaine dernière, nous avons parlé des 10 plus beaux temples du Maharashtra. Cette semaine, nous vous proposons d’explorer un peu plus la Maharashtra avec la liste de nos 5 personnages historiques préférés du Maharashtra. Nous les avons classés par année de naissance.

Malik Ambar: de esclave à Premier ministre

Malik Ambar, nos 5 personnages historiques préférés

 

Il y a quelques jours, le 14 mai 2020, on fêtait les 394 ans de la mort de Malik Ambar. On va être honnête, se doit être notre personnage historique du Maharashtra préféré.

Sa vie

Né en 1526, en Ethiopie, sous le nom de Chapu, il sera capturé très jeune par des milices. Vendu en temps qu’esclave plusieurs fois avant d’arriver en Inde. Son maître fut Chengiz Khan, le Premier ministre des Nizam d’Ahmednagar. Impressionné par l’intelligence de son esclave, celui-ci décida de lui apprendre la diplomatie, l’art de la guerre et de gouverner un royaume. A la mort de Chengiz Khan , sa femme libéra Malik Ambar.

Devenu libre, il constitue une armée et se met au service des royaumes du Deccan. Dans la dernière décennie du XVIe siècle, il lutta auprès de Chand Bibi contre l’armée Moghole. A la mort de cette dernière, il deviendra le premier ministre des Nizam. Il fera construit la ville de Khadki, maintenant Aurangabad. Et il la dotera d’un système hydraulique qui est toujours en fonctionnement à l’heure actuelle. Il mourut en 1626 et est enterré à Khuldabad.

Pourquoi nous aimons Malik Ambar?

  • Déjà par ce qu’il a toute sa vie montré que le pire n’est jamais sure et qu’on peut être maître de son destin.
  • Il a fait preuve d’une grande tolérance et a réussi à unir le Maharashtra contre l’empire Moghol.
  • Même s’il n’est pas né dans le Maharashtra, il a toute sa vie œuvré pour son indépendance et la liberté de ses habitants

 

Chand Bibi: une femme dans nos 5 personnages historiques préférés

Chand Bibi

Chand Bibi est complètement oubliée à l’heure actuelle, mais elle a joué une part importante dans la liberté et l’indépendance du Maharashtra.

Sa vie

Chand Bibi est une princesse. Elle est la fille de Hussain Nizam Shah I d’Ahmednagar. Très jeune, elle montre des capacités intellectuelles remarquables. Elle parle au moins 5 langues comme l’arabe, le persan, le turc, le marathi et le kannada. Chand Bibi était aussi douée pour les arts, car elle jouait du sitar et elle aimait peindre des fleurs. Elle était vouée à passer une vie de princesse.

Les choses ne se sont pas passées comme prévu. Chand Bibi fut mariée à Ali Adil Shah I du Sultanat de Bijapur. Lorsqu’il meurt en 1580, il laisse le sultanat sans héritier. Les nobles décideront de mettre sur le trône le neveu de l’ancien sultan, Ibrahim Adil Shah II. Comme il n’a que 9 ans, il faut un régent. Kamal Khan prit le pouvoir et devient régent. Il écarte Chand Bibi qu’il l’accuse de vouloir usurper le trône. Cette dernière décide de regrouper d’autres généraux contre Kamal Khan. Il essayera de s’enfuir et sera décapité dans le fort de Ahmednagar. Un autre régent sera nommé, Ikhlas Khan. Il sera régent de 1582 à 1591. Les sultanats d’Ahmednagar et de Golconda profitèrent de l’instabilité pour attaquer Bijapur.

En 1591, quand la paix fut revenue, Chand Bibi décida de rentrer chez elle à Ahmednagar.

Chand Bibi en cheffe de guerre

En 1595, Ibrahim Nizam Shah, le sultan d’Ahmednagar, meurt dans une bataille contre Bijapur. Les nobles nommérent son fils, Bahadur Shah sultan sous la régence de Chand Bibi. Miyan Manju contesta ce choix et voulait mettre quelqu’un d’autre sur le trône. Pour arriver à ses fins, il demanda de l’aide au grand empire Moghol.

En novembre 1595, c’est Chand Bibi qui dirige les troupes contre la plus grande armée de l’époque. Elle le fera avec succès. Pendant 4 ans, elle se battra contre les Moghols. En 1599, elle fut assassinée par ses généraux qui pensaient qu’elle allait négocier avec l’empereur Akbar. 4 mois après sa mort, le fort d’Ahmednagar tomba aux mains des Moghols.

Pourquoi nous aimons Chand Bibi ?

  • Elle aurait pu rester une princesse passive, mais elle a préférée se battre
  • Chand Bibi est d’une grande intelligence et d’une finesse tactique exceptionnelle.
  • Elle est un exemple pour les femmes de l’époque.

 

Chhatrapati Shivaji Maharaj : le héros du Maharashtra

Chhatrapati Shivaji Maharaj

Si vous visitez le Maharashtra, vous ne pouvez pas passer à coté des nombreuses statues et d’édifices au nom de Shivaji Maharaj. A Bombay (Mumbai), l’aéroport, la gare, le plus grand musée de la ville portent son nom.

Sa vie

Shivaji Bhonsle né en 1627 ou 1630 dans le fort de Shivner près de Pune. Il hérite de la part de son père d’un jagir (fief). Sa mère veut qu’il est la meilleure éducation possible. C’est pour cela qu’elle demande à Dadoji Konddev d’être son précepteur. Ce dernier enseigne au jeune Shivaji ce qu’il doit savoir sur la gouvernance et l’art militaire. Il stimule l’indépendance d’esprit du jeune garçon.

Face à la présence des Moghols, envahisseurs du nord de l’Inde, Shivaji commence à vouloir l’indépendance pour le Maharashtra. A partir de 1646, il utilise les techniques de guérilla, jadis utilisées par Malik Ambar contre l’empire Moghol. Il s’empare d’un fort près de Pune. Ce succès est le début de sa renommée.

Pendant 14 ans, il contestera des territoires au sultanat de Bijapur. En fin stratège, il décide de s’emparer de Konkan, une territoire coincé entre la mer et les montagnes. Ce nouveau territoire lui permet de développer une flotte pour protéger les cotes du Maharashtra et contrôler les échanges économiques.

En 1665, l’empereur Moghol Aurangzeb s’inquiète de la puissance grandissante de Shivaji. Il s’allie avec le sultanat de Bijapur contre Shivaji. Pendant 5 ans, ce dernier luttera contre le grand empire Moghol. Il remportera de nombreux succès. En 1665, un traité de paix est signé et Shivaji cède 23 des 35 forts qu’il avait capturé.

Le 6 juin 1674, il se fait couronner roi (Maharaj) à Raigarh, la capitale du nouveau empire Marathe.

En mars 1680, Shivaji Maharaj tombe gravement malade et mourra le 3 avril.

Pourquoi nous aimons Chhatrapati Shivaji Maharaj?

  • Il s’est battu toute sa vie pour la liberté de son peuple.
  • Shivaji n’est jamais resté en arrière prenant de grands risques.
  • Il est un fin stratège et il était en avance sur son temps.

 

Tarabai Mohite : l’autre guerrière du Maharashtra

Tarabai, Queen of Kolhapur, reine de Kolhapur

Le Maharashtra est un État qui a connu de nombreuses femmes exceptionnelles. C’est le cas de Tarabai qui est, comme Chand Bibi, une femme guerrière.

Sa vie

Tarabai Mohite est née en 1675 dans un clan proche de la famille de Chhatrapati Shivaji Maharaj. Elle fut mariée à Rajaram Bhonsle, fils de Shivaji Maharaj et demi frère de Shambaji.

Quand Shambaji mourut, son fils Shahu était prisonnier des Moghols. Le pouvoir est donc revenu à Rajaram, le mari de Tarabai. Il mourra en 1700,  laissant à son fils Shivaji II âgé de 4 ans, le trône. Tarabai devient régente. Pendant 7 ans, elle harcèlera l’empire Moghol. Tarabai était une cavalière hors pair. Elle dirigeait les mouvements stratégiques de cavalerie. Elle était en première ligne contre l’empire Moghol. De sa régence, Jadunath Sarkar, historien indien dira: »Pendant cette période, la force dirigeante suprême du Maharashtra n’était pas un ministre, mais la reine  TaraBai Mohite. Son génie administratif et sa force de caractère ont sauvé la nation dans cette terrible crise. »

A la mort d’Aurangzeb, en 1707, son fils décide de relâcher Shahu, le petit fils de Shivaji Maharaj et héritier du trône.  Pendant deux ans, Tarabai se battra pour faire reconnaître son fils comme roi légitime de l’empire Marathe. En 1709, un accord est trouvé et Tarabai s’installe à Kolhapur et crée l’État de Kolhapur. Malheureusement un an plus tard, l’autre veuve de Rajaram dépossède Tarabai et son fils de la gouvernance du nouvel État.

Elle s’installa à Satara et après la mort de son fils, reconnu Shahu comme héritier de l’empire. Sur la fin de sa vie, elle rentra en conflit contre les Peshwa qui vont prendre une part importante dans la direction de l’empire Marathe.

Pourquoi nous aimons Tarabai Mohite?

  • Toute sa vie sera fait de déceptions, mais elle n’a jamais perdu espoir et s’est toujours battue.
  • Tarabai Mohite est une femme guerrière comme peu existe dans le monde.
  •  En étant à l’origine de la création de Kolhapur, elle a permis l’essor d’une très belle ville dans le Maharashtra.

 

Ahilyabai Holkar: la reine constructrice de temples

Ahilyabai Holkar, nos 5 personnages historiques préférés

Quand on vous dit que le Maharashtra possède des femmes exceptionnelles. Ahilyabai Holkar ne fait pas exception à la règle.

Sa vie

Elle naît dans un petit village, près de Ahmednagar le 31 mai 1725. Son père est le chef du village. A l’époque, les filles ne reçoivent pas d’éducation. Ahilyabai Holkar aura la chance d’apprendre à lire et écrire grâce à son père.

Sa postérité commence par un coup de chance du destin. A l’âge de 8 ans, Ahilyabai était au service du temple de son village. Malhar Rao Holkar, général au service du Peshwa Balaji Baji Rao et seigneur du territoire Malwa s’arrête dans le village. Il fut émerveillé par la piété de la jeune fille et décida de la ramener dans son royaume pour qu’elle devienne l’épouse de son fils.

Après la mort de son mari en 1754 et de son fils en 1767, elle deviendra reine de Holkar. Comme si cela n’était pas suffisant, elle autorisa le mariage de sa fille avec un homme pauvre mais courageux qui a vaincu les dacoits, hordes de bandits.

Elle sera aussi en première ligne à dos d’éléphant durant les conflits.

L’oeuvre de sa vie

Elle décide de restaurer de très nombreux temples comme le temple de Shiva à Varanasi ou les douze Jyotirlingas. Elle prend une part importante dans la spiritualité hindoue étant une femme. Elle a développé le système de route de son royaume, créé la ville d’Indore et investie dans la technologie notamment de la soie.

Joanna Baillie écrira un poème en 1849 à la gloire de Ahilyabai Holkar:

« Pendant trente ans son règne de paix,
La terre en bénédiction a augmenté;
Et elle a été bénie par chaque langue,
Par sévère et doux, vieux et jeune.
Oui, même les enfants aux pieds de leur mère
On apprend une rime si simple à répéter
« Dans les derniers jours de Brahma est venu,
Pour gouverner notre terre, une noble Dame,
Son cœur était bon et sa gloire brillante,
Et Ahlya était son nom d’honneur. « 

Pourquoi nous aimons Ahilyabai Holkar?

  • Ahilyabai est une révolutionnaire pour son époque
  • Elle a laissé un héritage énorme dans toute l’Inde
  • Comme les autres femmes du Maharashtra, elle a pris son destin en main

 

Que pensez vous de cette liste? Laissez nous un commentaire si vous pensez que nous avons oublié quelqu’un. Si vous souhaitez visiter les lieux qui ont abrité nos 5 personnages historiques préférés, n’hésitez pas à nous contacter ou à voir nos tours dans le Maharashtra

 

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Les 10 plus beaux temples du Maharashtra

By Général, Monument One Comment

Le Maharashtra est définitivement un des États d’Inde les plus spirituels. Il possède 3 villes saintes de 3 différentes religions, des sites religieux d’exception comme les grottes d’Ellora ou d’Ajanta. L’État possède aussi de nombreux temples très anciens. Nous vous proposons aujourd’hui une liste des 10 plus beaux temples du Maharashtra.

Numéro 10: Le temple Anwa, le plus petit des plus beaux temples du Maharashtra

Ce temple est situé dans le village de Anwa. Celui ci est sur la route entre Aurangabad et les grottes d’Ajanta.

Ce temple est dédié à Shiva même si on y trouve des images du Dieu Vishnou, de Ganesh et d’autres divinités. Il est en bon état de conservation.

Il date du XIIe siècle. Le temple possède un sanctuaire et un mandap ( une partie ouverte). Les colonnes sont finement sculptées avec des statues et des symboles religieux.

Si vous visitez les grottes d’Ajanta, prévoyez une heure pour vous rendre dans le village d’Anwa afin de visiter ce beau temple.

 

Numéro 9: Le temple de Nrusinha teerth à Charthana

Charthana est un village que nous affections beaucoup. Nous y avons conduit des actions pour sensibiliser les habitants à leur patrimoine exceptionnel.

Ce village possédait 360 temples dédiés à Mahadeva. Aujourd’hui, beaucoup de ces temples ont été perdu, soit détruit soit enseveli.  Il reste quelques temples qui nous permettent de nous imaginer la beauté du village avant. Il y a aussi un baoli, sorte de mixe entre temple et réservoir d’eau.

Pour accéder au temple de Nrusinha teerth, il faut emprunter un petit chemin qui traverse les champs de carottes, choux fleur et tomates. Avant de traverser un pont, vous commencez à apercevoir le temple. Une fois de l’autre coté, vous serez émerveillé par ce temple posé au milieu de la nature hors du temps.

C’est un large temple qui possède une chambre principale où réside la divinité tutélaire et des cavités autour avec des statues d’autres divinités. Au pied des escaliers quelques statues sont posées à même le sol. La plus importante représente Vishnou couché.

Le village de Charthana est un village très intéressant à visiter du fait de ses anciens temples, ses maisons en bois et son baoli.

 

Numéro 8: Le temple d’Ambarnath

Le village de Ambarnath se situe à 60 kilomètres de Bombay (Mumbai). Il possède une station de train.

Ce qu’on appelle le temple d’Ambarnath est en fait le temple de Shiva qui se situe dans le village.

Ce temple a été construit en 1060 après J-C. On attribut sa construction au roi Chittraja de la dynastie des Shilahara. Son fils Mummuni reconstruira le temple durant son règne. Proche de la rivière Vadavan, il est de style hemadpanthi. Il est tout en pierre sculptées. Le toit est aussi travaillé que les colonnes, ce qui donne à l’ensemble une harmonie particulière.

Le temple est dédié à Shiva, un des dieux de la trinité hindoue. Fait extrêmement rare dans les temples hindous, c’est la présence de deux statues de Bhrama. La première est une statue représentant Brahmadeva sur le mur extérieur. La deuxième est un murti de Hari- Hara-Pitamaha-Surya dans laquelle Shiva, Vishnou , Brahma et Surya sont représentés ensemble comme une seule divinité.

Le plus grand festival célébré dans ce temple est le Mahashivaratri. Le festival commence deux jours avant et se termine deux jours après. La foule est tellement immense que l’on est obligé de fermer les routes aux alentours.

Numéro 7: Le temple de Trimbakeshwar

Ce temple se situe à 28 kilomètres de la ville sainte de Nashik au pied de la montagne Bramhagiri qui est la source de la rivière Godavari. Cette rivière est la plus longue rivière de la péninsule indienne. Elle est considéré comme sacrée.

Dans le village de Trimbak, il a été construit ce temple dédié à Shiva. C’est un des 12 Jyotirlinga.

D’après le Shiva Purana, un jour Brahma (dieu de la création dans l’Hindouisme) et Vishnou ( dieu de la préservation) ont eu une dispute concernant la suprématie de la création. Pour résoudre cette querelle, Shiva perça les trois mondes avec un pilier de lumière sans fin, le Jyotirlinga. Les deux dieux se séparèrent pour trouver la fin du pilier. Brahma menti en déclarant qu’il avait trouvé la fin du pilier et Vishnou reconnu sa défaite. Shiva apparut comme un deuxième pilier de lumière et maudit Brahma. Dans tous les temps où Vishnou serait adoré, il n’y aura pas de place pour Brahma. Les 12 temples ont été édifiés là où Shiva est apparu comme une colonne de lumière ardente.

Il y a toujours beaucoup de monde dans et aux alentours du temple. Le temple lui-même est assez simple mais l’ambiance y est extraordinaire. De plus, baladez-vous dans le village, vous découvrirez d’autres temples magnifiques.

 

Numéro 6: Le temple de Aundha Nagnath

La légende raconte que le premier temple construit à cet endroit le fut par Yudhishthira, le plus vieux des Pandavas à l’époque du Mahabaratha.

Le temple actuel a été construit au XIIIe siècle, par la dynastie Seuna (Yadava) qui avait leur capitale à Devgiri. Il est aussi de style Hemadpanti bien qu’il fût reconstruit partiellement durant l’époque des Peshwar.

Il est le huitième Jyotirlinga bien qu’il y est une dispute le concernant.

Le temple possède une multitude de statues qui sont finement sculptées. Lorsque vous faites le tour du temple, vous ne savez plus où regarder tellement il y a de choses à voir. En arrivant à l’arrière du temple, vous serez éblouis par la grande statue de Vishnou, en position de méditation.

Le toit dénote avec l’ensemble, mais cela donne un charme et une beauté particulière à ce temple.

Numéro 5: Le temple de Daityasudan, le premier du top 5 des plus beaux temples du Maharashtra

En arrivant au top 5 des plus beaux temples du Maharashtra, il devient de plus en plus difficile de départager les différents temples. Ils sont tous de beauté égale, mais les émotions ou les expériences qu’ils offrent ont guidé mes choix pour établir le classement.

Commençons donc par le temple Daityasudan qui se situe dans le village de Lonar près du Lonar lake.

Ce temple est unique en son genre. En effet, une grande partie du temple a été détruite et reconstruit dans un style complètement différent.

Le temple a été construit au XIIe siècle dans le style Hemadpanti. Il est dédié au dieu Daityasudan , avatar de Vishnou, qui a tué le démon Lonasur. De leur combat épique est né le cratère de Lonar, troisième plus grand cratère au monde.

Quand vous arrivez devant ce temple, vous avez une sensation étrange car les différente partie ne sont pas similaire. Commencez par faire le tour par l’extérieur. Vous trouverez des statues de différentes divinités. Mais surtout des statues représentant le Kamasutra. Si vous prêtez attention, vous découvrirez aussi des statues avec des traits plutôt asiatiques. Nous savons que des moines japonais sont venus visités les grottes d’Ajanta au VIIe siècle donc nous pouvons pensez qu’il y eu des échanges culturelles avec la Chine ou le Japon. Les sculpteurs ont dût s’en inspirer pour créer les statues.

Au moment de rentrer dans le temple, vous serez surpris. L’architecture n’est plus du tout Hemadpanti, mais plutôt Nizam. Il y a plusieurs spéculations autour de la restauration de ce temple entre le XVII et XIXe siècle. Une chose est sure, une fois à l’intérieur, vous ne serez plus si vous êtes dans un temple ou dans une mosquée.

Numéro 4:  Le temple de Pravara Sangam Siddheshwar

Ce qui fait la beauté de ce temple, c’est sa simplicité. Pas d’énormes colonnades sculptées de diverses divinités. Les sculptures ici sont simples et élégantes.

Ce temple a été construit durant la période des Peshwas (XVIIIe siècle). Un inscription en Devanagari située sur la porte sud du temple nous le confirme. Il y a des scènes du Ramayana et du Mahabharata représenté sur les murs ainsi que de nombreux dieux et déesses.

Le temple se situe aux bords de la rivière Godavari sur la route entre Aurangabad et Ahmednagar. Si vous avez la chance de faire ce trajet avec un chauffeur, demandez-lui de s’arrêter près de ce temple pour le visiter et aussi profiter des lieux.

 

Numéro 3: Le temple Kopeshwar

Le village de Khidrapur se situe à 60 kilomètres de l’ancienne capitale marathe, Kolhapur. La route entre ces deux localités est très agréable.

Quand vous arriverez dans le village, vous serez à la frontière entre le Karnataka et le Maharashtra.

Selon la légende, Sati, l’épouse de Shiva a rendu visite à son père pour célébrer une cérémonie. Elle était accompagnée de Nandi. Durant cette cérémonie, Daksha Parajapati, le père de Sati, devint fou et commença à insulter sa fille et son époux. Humiliée, cette dernière se jeta dans le feu et mourut. Lorsque Shiva apprit la nouvelle, il entra dans une colère noire. Il créa Virbhadra à partir de ses cheveux pour détruire Prajapati. C’est Vishnou qui arrivera à calmer Shiva qui était au bord de détruire le monde.

En rentrant dans le temple, vous découvrirez une plateforme circulaire qui est ouverte vers le ciel. Votre regard sera attiré vers le ciel. Sur les piliers de cette plateforme se trouve des divinités comme Ganesh ou Indra. En se positionnant au centre de la plateforme, on peut admirer dans la chambre principale le dieu Shiva. A gauche, on peut admirer le dieu Brahma et à droite le dieu Vishnou. En un seul coup d’œil, vous pouvez observer la sainte trinité hindoue.

Le temple est apparu dans le film marathi katyar kaljat ghusli. Voici l’extrait où le temple apparaît.

Numéro 2: Le temple de Gondeshwar

 

Je me souviendrai toujours de la première fois que j’ai visité ce temple. On avait pris un rickshaw pour faire la distance entre Nashik et le temple de Gondeshwar. Il faut traverser la ville de Sinnar qui est une ville moderne sans aucun intérêt. La rue qui mène au temple se termine sur un grand terre plein jonché de poubelle. Bref, on s’est demandé si on avait pas fait une erreur de venir. On descend du rickshaw et on se dirige vers la porte principale. Une fois celle ci franchise, nous avons été conquit. Le temple est posé au centre d’un jardin fermé par des grands murs.

Le temple a été construit entre le XIe et le XIIe siècle. Il a été construit dans le style Bhumjia. C’est un complexe avec un sanctuaire principal et quatre sanctuaires secondaire. Le temple principal est dédié à Shiva. Il est surélevé par rapport aux 4 autres temples. Ces derniers sont dédiés à Surya, Vishnou, Parvati et Ganesh.

En faisant le tour, vous remarquerez qu’aucune vue du temple n’est identique. C’est un paradis pour les photographes.

Numéro 1: Le temple d’Hottal, un des plus beaux temples du Maharashtra

Hottal se situe à 80 kilomètres au sud de Nanded. Ce tout petit village est très peu touristique malgré son temple principal qui est un des plus beaux si ce n’est le plus beau temple du Maharashtra.

Ce temple date de 1120 et a été construit par Siddhugi. C’est un très bel exemple du style architectural Chalukyan. Le temple est dédié aux arts du spectacles. C’est pour cela que sur les murs extérieurs, il y a des sculptures représentant des musiciennes ou des danseuses. C’est d’ailleurs pour cela qu’au mois de janvier est organisé un grand spectacle devant le temple avec des musiciens et des danseurs.

Il y a tellement de détails que vous pouvez rester deux jours à admirer le temple, vous découvrirez de nouvelles choses. Chose étonnante, sur un des murs extérieurs vous trouverez le plan du temple.

Le temple a failli disparaître, mais il a été sauvé grâce aux efforts de plusieurs personnes. Si vous passez dans la région, arretez vous pour voir ce temple. Vous ne serez pas déçu. En plus, les habitants sont d’une gentillesse incroyable.

 

Etes vous d’accord avec notre sélection ? Connaissez-vous d’autres temples qui mériteraient d’être dans cette liste des 10 plus beaux temples du Maharashtra? Faites le nous savoir.

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Le top 10 des lieux à visiter dans le Maharashtra

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Le Maharashtra est un État du centre de l’Inde. Il n’est pas connu pour être très touristique. Pourtant, il a de nombreux trésors. Pour connaître cet état, nous vous avons préparé une liste des 10 lieux à visiter dans le Maharashtra.

Aurangabad: La ville des portes

 

Au 17ème siècle, la ville compté 52 portes. C’est pour cela que Aurangabad est devenue la ville des portes. Maintenant, elle a été déclarée capitale du tourisme dans le Maharashtra. Aurangabad est largement connue pour les grottes d’Ajanta et d’Ellora. Ces deux lieux sont des sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les deux offrent une variété de choses à découvrir. Les grottes sont bouddhiste,  hindoue et jaïn. Ajanta est populaire pour ses belles peintures. En revanche, Ellora est célèbre pour ses sculptures datant du VI -VIIe siècle.

Cette ville conserve également d’autres joyaux cachés magiques tels que le fort de Daultabad (Devgiri), Khultabad (village soufi), Bibi ka maqbara, le petit taj du Deccan, Panchakki, les grottes d’Aurangabad, parfaite introduction à l’art bouddhique, Soneri Mahal, petit palais devenu musée.

Vous devez venir ici pour explorer chaque recoins qui parle de l’histoire moghole au cœur.

Meilleur moment pour visiter: juin à février

Durée du séjour: 3 à 4 jours

Aéroport le plus proche: Aurangabad

Gare la plus proche: Aurangabad

 

Mumbai: la ville des rêves

 

Bombay (Mumbai) est la capitale économique de l’Inde. Pendant la période britannique, la ville a subi de nombreux changements. Aujourd’hui, la ville possède 3 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Si vous commencez votre premier voyage en Inde à Bombay, vous avez de la chance. La ville est immense et elle s’enrichit de la diversité de toute l’Inde. C’est la ville la plus occidentale du Maharashtra.

Bombay est un mélange de modernité et de passé. La ville de rêve vous accueille pour explorer les magnifiques grottes d’Elephanta. Mumbai a beaucoup à offrir comme les grottes au parc national de Sanjay Gandhi, du style de l’art gothique victorien britannique ou le plus grand bidonville d’Asie. Les meilleurs endroits sont le musée victorien ou le musée CSM (Prince de Galles), Haji Ali Dargah (pendant le coucher du soleil), la porte de l’Inde, le temple de Babulnath.

Mumbai (Bombay) ne dort jamais la nuit, ce qui permet d’être à la hauteur de vos rêves. Vous pouvez trouver tout type de cuisine du monde et aussi la cuisine de rue indienne populaire sur Girgaon Chowpatty.

Si vous êtes accro du shopping, ne manquez pas de visiter les rues commerçantes du marché de Colaba, du marché de Crowford, du Chor Bazar pour les antiquités.

Meilleur moment pour visiter: juin à mars

Durée du voyage: 3 jours

Aéroport le plus proche: CSM airport

Gare la plus proche: Dadar, Andheri, CSMT, Bandra.

 

Matheran: l’un des plus beaux endroits à visiter dans le Maharashtra

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Matheran est une station de montagne située à 90 km de Mumbai et à 81 km de Pune. C’est le meilleur endroit pendant l’hiver pour profiter de la nature verdoyante. Ce lieu touristique ne tolère aucun véhicule sur la colline, vous serez donc en paix avec la nature et l’air. Si vous avez le temps et aimez les collines, prenez le petit train depuis la gare de Neral pour admirer la vue imprenable. Pour éviter l’agitation de la ville, Matheran est une très bonne alternative. Cette station de montagne est également idéale pour la randonnée. Les amoureux de la mousson devraient explorer de juillet à septembre.

Meilleur moment pour visiter: toute l’année (ou d’octobre à mars)

Durée du voyage: 1 à 2 jours

Aéroport le plus proche: Mumbai ou Pune

Gare la plus proche: Neral

 

Nashik: l’une des villes saintes du Maharashtra

 

La ville de Nashik est la ville la plus importante du Maharashtra pour l’hindouisme. C’est une ville mythologique liée au Ramayana. Le Kumbh Mela est reconnu comme le plus sacré de tous les festivals en Inde. Il est présent à Nashik tous les douze ans.

Elle est située à 200 km de Mumbai, ainsi que de Pune. Depuis Aurangabad, comptez 3 heures de train (Janshatabdi express). Nashik est également connue comme capitale du vin en Inde. Si vous êtes un amateur de vin, le mois de février est le moment car il y a le festival du vin de Sula. Ce dernier est le plus populaire.

Les meilleurs endroits à découvrir sont Ramkund pour découvrir le côté divin de la ville. Trimbakeshwar (temple Jyotirlinga), la montagne Bramhagiri giri pour les randonneurs et le vignoble de York pour profiter de la soirée au bord du lac.

Meilleur moment pour visiter: juin à mars

Durée du voyage: 2 jours

Aéroport le plus proche: Ozar

Gare la plus proche: Nashik road

 

Malvan & Tarkarli: le meilleur pour la nourriture et se détendre

 

Le Maharashtra est également connu pour ses belles plages désertiques. Elles restent inconnues pour les touristes nationaux.

Malvan est connu pour sa cuisine et pour ses séjours chez l’habitant. Tarkarli offre des plages propres ainsi que des activités nautiques. Si vous êtes plongeur ou souhaitez plonger, IISDAS (institut indien de plongée sous-marine et sports aquatiques) est le meilleur endroit.

Si vous voulez vous détendre dans de beaux hôtels surplombant la mer, Tarkarli est certainement l’un des meilleurs endroits à visiter dans le Maharashtra.

Meilleur moment pour visiter: septembre à mai

Durée du voyage: 3 jours

Aéroport le plus proche: Kolhapur

Gare la plus proche: Kudal (30 km de Malvan)

 

Kolhapur: la deuxième capitale de l’empire Maratha

 

 

Kolhapur est une ville historique riche. Elle est lié au passé de l’empire Maratha. Célèbre pour Tarabai, la femme guerrière qui a créé l’État de Kolhapur. Chatrapati Shahu est également une personne importante pour la ville. Il a apporté l’éducation et l’égalité.

La ville a les bénédictions de la déesse Mahalaxmi, beaucoup de croyants parcourent de longues distances pour visiter le temple de Mahalaxmi. Le palais du Maharaja est l’un des endroits les plus attrayants de Kolhapur. Maintenant, une partie du palais a été convertie en musée et le descendant du roi vit toujours ici. Vous pouvez également admirer le petit zoo qui abrite différentes espèces d’oiseaux, de cerfs, etc.

Si vous avez plus de deux jours à explorer, visitez le fort de Panhala pour vous éloigner de l’agitation de la ville. Le fort est complètement en ruine, mais c’est un bel endroit pour s’évader,pour profiter de la brise fraîche et rafraîchissante et connaître un peu plus l’histoire du Maharashtra.

Cette destination possède également un lac Rankala au milieu de la ville. C’est là que vous pouvez essayer différents types de cuisine de rue. Kolhapuri misal et tambda, pandhara rassa sont des spécialités de la ville.

Meilleur moment pour visiter: juillet à février

Durée du voyage: 2 jours

Aéroport le plus proche: Kolhapur

Gare la plus proche: Kolhapur

 

Tadoba national park: une sanctuaire de la vie animale

Tadoba national park

Tadoba est l’un des plus anciens parcs nationaux du Maharashtra. C’est l’un des meilleurs endroits à visiter dans le Maharashtra pour explorer la nature et les animaux sauvages. En 1955, Tadoba a été déclaré parc national. Cette réserve est connue pour les tigres. C’est donc l’endroit idéal pour voir des tigres en liberté et d’autres animaux comme les chiens sauvages, les hyènes, etc. C’est aussi le plus grand parc national du Maharashtra. Si vous avez envie de voir des animaux sauvages, d’explorer la faune et que vous aimez prendre des photos de la faune, Tadoba est fait pour vous.

Il y a des horaires spécifiques pour visiter le sanctuaire de Tadoba, assurez-vous d’y aller au bon moment. Des safaris en jeep sont disponibles à l’entrée du sanctuaire de la faune.

Nous vous suggérons de rester à proximité du sanctuaire de Tadoba, il existe de nombreux hébergements disponibles. Les meilleurs endroits où séjourner à Tadoba sont Tiger Inn Resort, Serai Tiger Camp.

Meilleur moment pour visiter: octobre à février

Durée du voyage: 1 jour

Aéroport le plus proche: Nagpur (à 140 km du sanctuaire de Tadoba)

Gare ferroviaire la plus proche: Chandrapur (50 km)

 

Nanded-Hottal: deux endroits à visiter dans le Maharashtra en une seule fois

Nanded: la ville sainte du sikhisme

 

Nanded est l’une des trois villes saintes du Maharashtra. C’est une ville sainte pour le sikhisme. La présence de Guru Gobind Singh se ressent ici. Il était le dixième et dernier gourou humain des Sikhs. Cette ville se dresse sur la rive de la rivière Godavari, c’est la raison pour laquelle Guru Gobind Singh a choisi cet endroit pour s’installer avant sa rencontre avec l’empereur Moghol.

Les meilleurs endroits à visiter à Nanded sont Sachkhand Sri Hazur Saheb Gurudwara. C’est le cœur de la ville de Nanded. Vous pouvez également visiter la cascade de Sahastrakund pendant la mousson. C’est l’un des meilleurs emplacements pittoresques de Nanded.

Cette ville est un symbole de croyances religieuses et une combinaison d’histoire du sikhisme. Au sud de Nanded, à environ 37 km, vous pourrez visiter le fort de Kandhar. Il se trouve à une heure de route de Nanded. Ce fort est une destination touristique célèbre dans le Maharashtra

Hottal: temple de Siddeswar, une œuvre d’art

 

Hottal, un petit village au sud de Nanded. Il est situé à 90 km de distance. Ce village est connu pour le temple Siddheshwar vieux de 800 ans. C’est l’un des beaux exemples de l’architecture Hemadpanti. Récemment, le département archéologique et le département du tourisme ont reconstruit ce temple qui était en ruine depuis longtemps. Désormais, les autorités et notre agence de voyage s’efforcent au mieux d’en faire une attraction touristique populaire du Maharashtra. Chaque année en janvier, ASI avec l’aide du département du tourisme organise un Hottal Mahotsav. Si vous aimez la musique classique indienne et la danse classique, vous devez visiter le village pendant cette période.

Meilleur moment pour visiter: octobre à février

Durée du voyage: 2 jours

Aéroport le plus proche: Nanded

Gare la plus proche: Nanded

 

Bhandardara: une vallée dans les ghats occidentaux de l’Inde

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Ici, vous serez plongé dans la tranquillité de la nature. Bhandardara se situe dans les ghats occidentaux de l’Inde. Il y a une des plus belles cascades d’Inde avec une vue spectaculaire. La cascade inversée reçoit un vent à haute pression qui fait tourner l’eau dans la direction inverse. Les gens jettent généralement des pièces pour expérimenter cette magie.

Le point de vue Kokankada fait partie du gad Harishchandra. C’est un beau point de vue pour profiter de la nature. Cet endroit est également connu pour l’histoire des Marathas. Vous devriez visiter cet endroit en hiver pour apprécier la vue. Les autres attractions touristiques à proximité sont le lac Arthur et le barrage Wilson. C’est le lieu idéal pour faire du camping. Nous organisons le festival des lucioles au mois de mai, si vous souhaitez en savoir plus, contactez-nous par email.

Meilleur moment pour visiter: Toute l’année (sauf mars et avril)

Durée du voyage: 1-2 jours

Aéroport le plus proche: Mumbai

Gare la plus proche: Igatpuri

 

Mahabaleshwar: la reine de la station de montagne

Cet endroit est souvent appelé la reine des stations de montagne. C’est un mélange de paysage de collines escarpées et de nature luxuriante.

Mahabaleshwar est un lieu touristique populaire à visiter dans le Maharashtra pour les locaux. Il est situé à 125 km de Pune et à 265 km de Mumbai. La tête d’éléphant et le lac Venna sont les meilleurs endroits à visiter à Mahabaleshwar.

Vous pouvez louer un taxi privé ou vous déplacer en bus gouvernemental pour vous rendre à Mahabaleshwar. Il a une maison d’horreur, un jardin fleuri, des maisons de tentes et d’autres attractions pour rendre votre séjour fantastique. N’oubliez pas de goûter aux fraises de Mahabaleshwar, c’est l’une des spécialités de la région. C’est une belle destination de week-end en été pour échapper à la chaleur.

Meilleur moment pour visiter: mars à décembre

Durée du voyage: 1 à 2 jours

Aéroport le plus proche: Pune

Gare la plus proche: Pune ou Wathar

 

Découvrez les 10 meilleurs endroits à visiter dans le Maharashtra avec Akvin Tourisme

 

Êtes-vous intéressé par l’un de ces 10 endroits à visiter dans le Maharashtra? Nous organisons des visites dans tous ces endroits. Vous pouvez nous contacter pour planifier votre prochain voyage dans le Maharashtra. N’oubliez pas de nous suivre sur Instagram et Facebook pour connaître le Maharashtra en détail.

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Kolhapur, l’autre capitale Marathe

By Général, Histoire, Site à visiter No Comments

Nous le disons souvent, mais le Maharashtra est un État riche en histoire. Dans cet article, nous souhaitons vous faire découvrir une de ces villes peu touristiques qui vaut vraiment la peine d’être visitée. Découvrez Kolhapur, l’autre capitale Marathe. La deuxième partie de l’article sera consacrée aux informations touristiques.

Histoire de Kolhapur

Mythologie derrière le nom de la ville

Comme pour Lonar lake qui tire son nom du démon Lonasur,  Kolhapur tire son nom du démon Kolhasur. C’est la déesse Mahalaxmi qui tue Kolhasur. D’où la présence du temple de Mahalaxmi. Le suffixe pur veut dire ville, comme dans Udaipur, Jaipur ou Solapur.

Histoire de la ville

A l’ère médiéval

Kolhapur se distingue de l’histoire de la région. En effet, à l’époque médiéval, c’est la dynastie des Shilahara qui dirige la ville. Elle sera même pendant un temps la capitale de celle-ci. Après 1215, la ville est intégrée à l’empire des Yadavas. A partir de là, la ville sera gouverné par les différents empires qui se succéderont dans le Maharashtra.

Kolhapur, la seconde capitale Marathe

Avant de voir comment Kolhapur est devenu, en 1708, la seconde capitale Marathe, il faut revenir sur l’histoire de l’empire Marathe.

Naissance d’un empire

Au XVIIe siècle, face à l’avancée des troupes de l’empire Moghol, le peuple du Maharashtra se révolte. C’est une longue tradition dans cet État que de se battre contre les envahisseurs du nord de l’Inde. A la tête de cette révolte, se trouve Shivaji Bonsle. Partant de son fief près de Pune, il conquerra de nombreux territoires durant sa vie. A sa mort en 1680, il laisse à son fils Shambaji le soin de continuer son rêve de mettre les envahisseurs en dehors du Maharashtra. Celui ci sera capturé avec son fils Shahu par les Moghols. Il sera exécuté en étant écrasé par un éléphant, méthode très répandue à l’époque.

Le règne de Rajaram I

Lorsque Shahu se fait capturer par les Moghols, c’est le demi frère de Shambaji qui devient roi de l’empire Marathe. Il régnera jusqu’à sa mort en mars 1700. Tarabai, sa femme, déclare alors son fils, Shivaji II comme le nouveau roi légitime de l’empire. De part la même, elle devient régente.

Tarabai une femme guerrière dans l’Inde du XVIIIe siècle

On ne peut pas parler de Kolhapur sans parler de Tarabai.

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Tarabai Bonsle née Tarabai Mohite fut la femme de Rajaram I et la belle-sœur de Shivaji.  A la mort de son mari, elle se déclara régente après avoir placer sur le trône son fils Shivaji II. En devenant régente, on aurait pu penser qu’elle reste dans son palais pour donner ses ordres. C’est mal connaitre les Marathes. Comme Shivaji avant elle, Tarabai pris le commandement de l’armée marathe. Elle fut en première ligne dans les combats contre l’armée Moghole.

A la mort de Aurangzeb, Bahadur Shah I libère Shahu. Cette libération causera une instabilité dans l’empire Marathe. En effet, en étant le petit-fils et fils du premier et deuxième roi de l’empire, Shahu revendique le trône. Tarabai estime que celui-ci revient à Shivaji II, son fils et celui du dernier roi Marathe.

En 1709, elle établira une nouvelle cour à Kolhapur. C’est le début de ce qu’on appelle l’État de Kolhapur. Malheureusement pour elle, en 1714, Rajasabai, l’autre épouse de Rajaram réussit à prendre le pouvoir. Tarabai et son fils seront emprisonnés. Le premier mourra en 1726. Tarabai fit la paix avec Shahu en 1730 et finit sa vie près de Satara en oubliant la politique.

L’État de Kolhapur

L’État de Kolhapur ou le royaume de Kolhapur a donc été créé en 1710. Il fut, au départ, opposé à l’empire Marathe. Il faudra attendre 1731 et le traité de Warana pour voir la reconnaissance officielle de l’existence des deux parties. Sambaji II reconnait son cousin Shahu comme roi de l’empire Marathe. Dans le même temps, Shahu reconnait l’existence de l’État de Kolhapur.

L’État doit faire face à des attaques répétées de la part de la compagnie des Indes. Avec l’effondrement de l’empire Marathe, Shivaji III négocie un accord de coopération avec l’empire britannique. La situation restera stable jusqu’à l’indépendance de l’Inde. La ville fait désormais partie de l’État du Maharashtra.

Shahu de Kolhapur

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De même qu’on ne peut pas parler de Kolhapur sans parler de Tarabai, il est aussi nécessaire de parler de Shahu. A ne pas confondre avec le fils de Shivaji, Shahu de Kolhapur a régné de 1894 à 1922.

Il œuvra toute sa vie contre les inégalités sociales. Pour lui, l’éducation était la clef. Il créa l’université de Rajaram ainsi que des ateliers de couture afin de donner un travail à tous les étudiants. Sahu était un ardent défenseur de l’égalité entre toutes les couches de la société et a refusé d’accorder aux brahmanes un statut spécial. Il a destitué les brahmanes du poste de conseillers religieux royaux lorsqu’ils ont refusé d’accomplir des rites religieux pour les non-brahmanes.

Shahu a fait de grands efforts pour abolir le concept de ségrégation des castes et d’intouchabilité. Il a introduit (peut-être le premier connu) un système de réservation dans les emplois gouvernementaux pour les castes intouchables. Son décret royal ordonnait à ses sujets de traiter tous les membres de la société sur un pied d’égalité et accordait aux intouchables un accès égal aux services publics comme les puits et les étangs, ainsi qu’aux établissements comme les écoles et les hôpitaux. Il a légalisé le mariage entre castes et a fait de gros efforts pour améliorer la situation des dalits. Il a interrompu le transfert héréditaire des titres et des mandats des collecteurs de revenus (Kulkarni), une caste tristement célèbre pour exploiter les masses, ayant asservi les Mahars, une caste inférieure.

Les Polonais à Kolhapur

Durant la Seconde Guerre mondiale, le Maharaja Shivaji VII accueillit 5000 Polonais qui ont fuit les goulags russes. Dans la petite ville de Validade, le Maharaja fit construire un village pour pouvoir accueillir ces réfugiés. Ce fut le deuxième village construit en Inde pour les réfugiés polonais, mais le plus grand en capacité. Ce village existera jusqu’en 1946 quand les réfugiés décidèrent de retourner en Pologne ou de s’exiler aux États-Unis.

 

Découvrir Kolhapur

A visiter

De part son histoire, la ville a beaucoup de choses à offrir.

La palais du Maharaja

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Aussi appelé le nouveau palais (new palace), c’est devenu un musée. Construit entre 1877 et 1884, il était la résidence des Maharajas. Une partie du monument est encore à l’heure actuelle la résidence du dernier descendant de la famille de Shivaji. C’est un très bel exemple de style anglo indien typique de la fin du XIXe siècle.

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Le musée se trouve au rez-de-chaussée. On visite différentes pièces qui nous montre le faste de la cour. La visite se termine dans une grande salle de réception ou on peut voir le trône des Maharaja de Kolhapur. A l’extérieur, il y a un enclos où on peut admirer des biches et autres animaux.

Le temple de Mahalaxmi

Le temple de Mahalaxmi est le temple principal de la ville. Il occupe une place centrale dans la ville des habitants de Kolhapur. Mahalaxmi est devenu au XVIIIe siècle, la déesse protectrice du Maharashtra. C’est pour cela que le temple a une position importante dans la spiritualité hindous de la région.

Ce temple fut construit au VIIe siècle. Toutes les dynasties hindous du Maharashtra ont visité la ville et son temple. Du roi du Konkan aux Yadavas de Devgiri en passant par les Chalukyas. Un tremblement de terre détruisit en partie le temple au VIIe siècle. Il fut reconstruit au IXe siècle. Pendant des siècles, chaque dynastie a rajouté sa touche à l’édifice.

A l’heure actuelle, le temple se trouve au centre d’une enceinte percée de 4 portes. Le style architectural du temple principal appartient à l’empire Chalukyas. En rentrant dans le temple, il y a tout un chemin à suivre afin d’arrivée devant la divinité. Le temple est à voir absolument, mais prenez aussi le temps de vous asseoir et d’observer la vie de celui-ci.

 

Bhavani Mandap

Le Bhavani Mandap est l’ancien palais des Chhatrapati ( roi) de Kolhapur. C’était le centre administratif et politique de l’État de Kolhapur. Il se situe juste en face du Mahalaxmi temple. A l’heure actuelle, c’est une grande place piétonne avec quelques boutiques. Ce lieu permet de voir la richesse de l’État de Kolhapur avant l’indépendance de l’Inde.

Rankala Lake

 

Le Rankala lake est un grand lac qui est devenu par la force des choses une réserve pour les oiseaux. Le matin comme le soir, les promeneurs, les marchands ambulants et les sportifs s’y retrouvent.

Ce lac s’est formé aux alentours du IXe siècle. Il fut une réserve d’eau importante pour le développement de Kolhapur.

En vous promenant autour du lac vous pourrez apercevoir le Shalini palace.

Shalini palace, palais Shalini

Ce palais fut construit entre 1931 et 1934 pour la princesse Shalini de Kolhapur. En 1987, le palais fut converti en hotel. Malheureusement, il ferma ses portes en 2014. Depuis c’est un palais laissé à l’abandon. Vous pouvez quand même l’admirer à travers les grilles.

 

Comment se rendre à Kolhapur?

Le train

Il existe beaucoup de connexion de trains entre Kolhapur et Mumbai et Pune. Depuis ces deux villes, vous pouvez prendre le Koyna express ou le
Sahyadri express

Le bus

Kolhapur est très bien connecté avec les grandes villes du Maharashtra comme Aurangabad par un service de bus. Vous pouvez aussi vous rendre sur la cote de Konkan à partir de Kolhapur.

Quand visiter Kolhapur?

Les deux meilleurs saison pour visiter Kolhapur sont entre octobre et mars et durant la saison des pluies en juillet et en août.

Visiter Kolhapur avec Akvin Tourism

Nous vous proposons une immersion dans cette ville à la spiritualité et à l’histoire unique. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou pour un devis afin de visiter Kolhapur

Préparer son voyage en Inde, Prepare your trip in India

5 conseils pour préparer son voyage en Inde

By Général No Comments

Un voyage en Inde est un moment important dans une vie. Ce pays est pour beaucoup un rêve. Pour bien préparer son voyage en Inde, nous avons établit une liste de 5 conseils.

 

Conseil n°1: Préparer son voyage en choisissant son itinéraire

 

Pour préparer son voyage en Inde, ou ailleurs, il faut déterminer son itinéraire. C’est vrai pour tous les pays mais encore plus pour l’Inde. C’est un grand pays qui fait la taille de l’Europe. S’ajoute à cela , des transports lents. Par exemple, le trajet Mumbai- Aurangabad se fait en 7 heures en train alors que c’est un trajet de 250 kilomètres. Donc les déplacements sont longs. Alors il faut définir en amont ce que vous voulez voir.

Si vous voulez admirer les classiques qui font rêver sur les cartes postales, vous irez plutôt au Rajasthan.

En revanche si vous préférez un contact direct avec la population, choisissez le Maharashtra:  Si vous suivez un des tours que nous proposons, nous vous montrerons des coins secrets, loin de la foule. Et on vous emmènerai à la rencontre des gens que nous connaissons personnellement.

Il est compliqué de préparer votre voyage en Inde puis de changer votre itinéraire à l’improviste. Les moyens de transports et les distances ne le permettent pas. Si vous êtes dans l’Himalaya et que vous avez envie de plage, vous aurez un trajet de plusieurs heures voir jours avant de rejoindre Goa.

 

Conseil n°2: Vous documenter mais pas trop

Il est important de préparer votre voyage en Inde avec de la lecture ou des vidéo.

Il faut cependant bien choisir vos sources.

Un livre de voyage des années 80, décrira l’Inde des années 80. Cela peut paraître évident mais il arrive très souvent que des personnes s’attendent à voir des situations comme dans leurs lectures. Mais en Inde aussi, le monde change!

La même chose pour les films. « La cité de la joie » est un film magnifique mais il décrit une situation des années 1990.

Attention aussi, avec les documentaires. Ils décrivent la réalité d’une zone géographique particulière. Décrire la condition de la femme sera différent qu’on parle de l’Etat du Bihar ou du Punjab. Préparer votre voyage en Inde, c’est aussi distinguer là où vous allez par rapport à ce que vous avez vus sur un média européen.

Au final, c’est VOTRE expérience qui prévaut. Venez voir par vous même!

 

Conseils n°3: Vous méfier des guides de voyage

Préparer son voyage en Inde, Prepare your trip in India

Un guide de voyage est utile pour prévoir votre itinéraire et préparer votre voyage en Inde. Pour les meilleurs, ils sont aussi une bonne introduction au pays et aux coutumes de celui-ci. Mais attention, il ne faut pas tomber dans l’excès en prenant le guide pour une valeur absolue à suivre absolument.

J’ai deux exemples pour illustrer mon propos:

 

=> Il y a 12 ans, j’ai rencontré une italienne qui circulait avec son guide de voyage à Amristar.

Au moment d’aller manger je lui conseille un restaurant que j’avais déjà testé avec mes compagnons de voyages et que nous avions apprécié. Le restaurant n’étant pas dans son guide, elle refusa. Il a fallu que l’on fasse 4 kilomètres pour trouver un restaurant recommandé par son guide.

 

=> L’année dernière, je me suis rendu à Jodhpur.

Il y avait un vendeur d’omelettes dans la rue. Les œufs étaient toute la journée au soleil ainsi que le fromage. Ce vendeur affichait complet car il apparaissait dans un guide très réputé. Le marchand de rue juste à côté avait une clientèle locale mais pas de touristes alors que pour moi hygiéniquement il était supérieur.

 

Un guide de voyage est très utile pour préparer son voyage en Inde, mais il ne faut pas qu’il prenne le pas sur votre expérience et votre esprit critique.

Cela s’applique aussi pour les sites de commentaires de voyageurs. Regardez les commentaires avec un esprit critique, qu’il soit positif ou négatif.

 

Conseils n°4: Bien préparer son voyage en Inde, c’est bien préparé votre estomac

La cuisine indienne est très riche en épices et en saveurs.

Le choc est parfois violent pour des estomacs occidentaux.

Si vous n’aimez pas les plats épicés, votre voyage peut être un véritable calvaire. Je vous recommande de préparer votre voyage en Inde avec votre assiette, aussi! Deux mois avant votre arrivée en Inde, commencez à ajouter un peu de piment dans votre nourriture. D’abord de très petites doses puis augmentez chaque jour. Votre estomac et votre palais auront le temps de s’habituer et votre voyage ne sera que plaisirs gustatifs.

 

Conseils n°5: Préparez-vous mentalement

Même si l’Inde est la cinquième puissance mondiale, c’est aussi le pays qui dénombre le plus grand nombre de pauvres. La pauvreté vous la verrez partout car elle n’est pas cachée ou honteuse comme dans d’autres régions du monde.

D’abord sachez que toutes les préparations du monde ne seront pas suffisantes face à certaines scènes. Vous aurez des chocs émotionnels. Mais il faut se rendre à l’évidence que l’on ne peut pas aider tout le monde.

Préparer votre voyage en Inde en réfléchissant  à la sollicitation permanente des mendiants. Vous devez au moins définir vos priorités pour vos actes de charité.

Par exemple, j’ai choisi de donner toujours aux personnes âgées et aux handicapés. Pour le premier groupe je trouve ça triste d’être obligé de mendier à un âge avancé. Pour le deuxième groupe, je sais que les options d’insertion sont faibles et je suis personnellement plus sensible.

Faites de votre mieux, ça sera déjà très bien.

Si vous avez envie d’aider,  vous pouvez aussi prendre contact avec des associations locales.  Ainsi votre aide se transformera en projet sur le long terme.

Depuis le début de Akvin tourism, nous sommes engagés dans un tourisme responsable. Pour cela, nous soutenons des actions sociales locales. Choisir un circuit avec nous, c’est participé à ces actions. De plus, nous nous engageons à vous donner des nouvelles de l’avancée de chaque projet.

 

Conseil absolu:

Le plus important est de profiter à fond de votre voyage. Vous en reviendrez changé.

 

N’hésitez pas à nous contacter pour bien préparer votre voyage en Inde. Nous avons des circuits pour tout le monde et qui répondrons à vos attentes.

Bibi Ka Maqbara

Corona virus et tourisme en Inde

By Général No Comments

Depuis des mois, le monde se bat contre un virus incontrôlable, le Corona virus ou Covid 19. A l’heure où j’écris cet article, la moitié de l’humanité est confinée pour arrêter la propagation de ce virus. Ce confinement et surtout la peur qu’il y a autour de celui-ci font craindre pour le secteur touristique et le tourisme en Inde.

Le tourisme en Inde avant le virus

 

Avant la crise du corana virus, le tourisme en Inde représentait 9.2% du PIB du pays et employait 42.673 millions de personnes dans le pays (soit 8,1% des emplois en Inde). En 2018, presque 11 millions de touristes étrangers sont venus en Inde. Le marché intérieur représente un peu plus de 1 million de personnes.

Certaines régions se sont développées et organisées autour du tourisme. C’est le cas du Rajasthan par exemple. D’autres ont décidé d’investir dans le secteur touristique depuis l’année dernière, c’est le cas du Madhya Pradesh.

La particularité du tourisme en Inde est qu’il n’est pas organisé au niveau du pays mais que chaque état avance ses pions de manière indépendante. Parfois  même les uns contre les autres.

Enfin, comme très souvent dans le tourisme global, les emplois sont peu ou pas qualifiés et les salaires sont assez bas.

Cette situation est complètement bouleversée par le corona virus.

 

Les conséquences du virus sur le tourisme en Inde

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Le premier cas détecté de corona virus en Inde date du 30 janvier. La situation s’est tendue début mars. Le premier ministre a annoncé un couvre-feu d’une journée le 22 mars. Suite à cette journée test, Narendra Modi, le premier ministre indien a annoncé le 24 mars à 20h le confinement total de l’Inde à partir du 25 mars minuit.

L’Inde étant un pays continent, chaque état a une saison touristique différente. Pour faire simple, il y a deux grandes saisons touristiques. Dans les états de plaine comme le Rajasthan ou le Maharashtra, la saison touristique se situe entre octobre et mars. Pour les régions montagneuses, la saison se situe entre avril et septembre.

Le pays ayant été fermé progressivement depuis début mars, seule la fin de saison a été impactée pour les régions de plaine.

Il n’en est pas de même pour les régions montagneuses comme le Ladakh. Pour ces régions, on peut imaginer que 2020 sera une année perdue.

Mais pour toutes les régions d’Inde c’est la saison prochaine qui s’annonce compliquée. A Aurangabad par exemple, les grands tour opérateurs n’ont aucune réservation pour octobre ou novembre 2020.

Si comme il est annoncé une grande crise économique venait à frapper, le tourisme serait le premier secteur touché et le dernier à s’en remettre.

 

Comment aider le tourisme en Inde : les conseils pour mieux voyager

 

       Voyager après la crise

Depuis le début du confinement, on voit que partout la nature reprend ses droits. Des canaux de Venise aux pentes de l’Himalaya en passant par l’air pur de Delhi, on voit comment les activités humaines impactent l’environnement de manière durable. Il est donc important de ne pas reprendre nos activités comme avant mais d’avoir une réflexion sur comment mieux faire les choses.

Beaucoup diront que voyager est une activité qui n’est pas essentielle et peut être abandonnée. C’est faux. Rencontrer de nouvelles cultures, confronter sa vision du monde avec d’autres, comprendre différentes réalités est extrêmement important personnellement et pour l’humanité.

C’est l’arrivée d’Alexandre le Grand et de la culture grecque en Inde qui a changé la représentation de Bouddha. En effet, avant celui-ci était représenté par un arbre ou un éléphant. Lors de la rencontre entre ces deux cultures, le bouddhisme s’est enrichi d’une humanisation de l’image de Bouddha qui elle-même a évolué dans chaque pays où le bouddhisme s’est implanté.

Toutes les grandes avancées ou découvertes se sont faites par des échanges. Priver l’humanité de ces échanges, c’est nous condamner à nous appauvrir.

De plus, le transport aérien ne représente « que » 3% des émissions totales des gaz à effet de serre. Ce n’est donc pas la principale source de pollution de la planète.

Par contre, nous devons revoir notre manière de voyager. L’industrie du tourisme de masse est destructeur pour l’environnement, la culture locale et la structure sociale des destinations.

Le tourisme durable

Ce type de tourisme durable ou éthique est un tourisme qui crée une activité économique en respectant le plus possible l’environnement, les structures sociales des destinations et la culture des peuples rencontrés.

C’est un tourisme qui préfère les endroits moins connus et le contact direct avec les populations locales.

Enfin les acteurs de ce tourisme s’engagent dans des actions sociales sur le long terme afin que le développement touristique profite au plus grand nombre.

Comment mieux voyager en Inde ?

Comme nous l’avons déjà dit dans un article précédent, il faut bien choisir ses prestataires et cela peut être différent pour chaque région.

Voici une liste de 5 actions faciles à réaliser et qui peuvent permettre de mieux voyager en Inde.

  • Préférer des nouvelles destinations ou des destinations peu touristiques :

 Si toutes les destinations vont souffrir de la crise du corona virus, les destinations alternatives ou peu touristiques souffriront plus. Choisir une destination qui accueille peu de tourisme permet de faire vivre cette destination en plus de profiter de nouvelles expériences.

  • Choisir une agence locale

Une agence locale est par définition plus à même à développer un tourisme responsable qu’un grand groupe. De plus, elle connait sa destination et est capable de vous amener dans des endroits inconnus du grand public.

  • Choisir une agence qui a des valeurs fortes

Dans le tourisme, il y a de tout. Il est important de bien se renseigner sur l’agence avec laquelle vous allez voyager. Si celle-ci a des valeurs fortes et un engagement sérieux dans le développement équitable de la destination c’est toujours mieux.

  • Contacter les agences en direct

Certaines plateformes n’ont pas été présentes pour soutenir les agences et les guides locaux. Ces plateformes ont des conditions d’utilisation contraignantes pour ces derniers. De plus, leurs commissions sont excessives (entre 20 à 25% du prix total).  

  • Limiter les activités néfastes pour l’environnement

Certaines activités proposées ne sont pas bonnes pour l’environnement, ne sont pas éthiques ou ne respectent pas la culture locale. Il est préférable d’abandonner ces activités pour des activités plus éthiques et équitables.

 

Akvin Tourism face au corona virus

 

Depuis sa création, Akvin Tourism œuvre pour le développement d’un tourisme durable dans l’État du Maharashtra.

Notre engagement n’a pas faibli ni ne faiblira. Nous espérons que la prochaine saison touristique nous permettra de continuer à soutenir les différentes actions que nous avons engagées depuis le début de l’agence.

Nous voulons aller aussi plus loin dans la protection de l’environnement. A partir du mois d’octobre 2020, nous vous proposerons une option pour compenser votre empreinte carbone en réservant votre circuit avec nous. Cette participation sera directement reversée à des fondations qui luttent pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. 

Notre engagement ne s’arrête pas là. Comme beaucoup le savent, l’Inde est en confinement total depuis le 25 mars minuit. Cette situation a entraîné beaucoup de problèmes surtout pour les familles les plus fragiles. Nous avons donc décidé de venir en aide à des familles pauvres de Aurangabad. A ce jour, nous avons pu aider 10 familles en leur apportant de la nourriture pour la première phase du confinement. Si celui-ci devait se prolonger, nous recommencerons notre action.

Corona virus, tourisme en Inde, tourism in India

Nous vivons une période historiquement nouvelle et c’est à nous de créer ou recréer des habitudes de consommation et de l’entraide. Nous continuerons à nous battre pour développer un tourisme en Inde respectueux et responsable et cette crise du corona virus nous a démontré que nous sommes sur la bonne voie. N’hésitez pas à nous contacter ou à visiter notre page Facebook pour vous tenir au courant de nos actions et pourquoi pas faire un jour partie de la Akvin family.

The golden triangle of Maharashtra

Le triangle d’or du Maharshtra: Mumbai, Nashik, Aurangabad

By Général, Monument, Site à visiter 2 Comments

Ce que l’on appelle le triangle d’or indien, c’est le triangle que forme les villes de Delhi, Agra et Jaipur. Ces 3 villes concentrent à elles seules la majorité du tourisme étranger en Inde. Il y a dans le Maharashtra, 3 villes qui sont égales au niveau beauté et qui constituent le triangle d’or du Maharashtra. Ces trois villes sont Bombay (Mumbai), Nashik, Aurangabad.

Bombay: la capitale économique du triangle d’or maharashtrian.

 

 

Un peu d’histoire:

La capitale économique de l’Inde a un passé riche et diverse. Du IXième siècle à 1343, la région était sous le contrôle de la dynastie des Silhara. Elle passa ensuite sous contrôle des sultans du Gujarat jusqu’en 1534. Face à l’avancé des troupes portugaises, Bahadur Shah, le sultan du Gujarat céda les îles qui forment la région de Bombay.

A partir de 1661, les îles sont dirigées par les Britanniques jusqu’à l’indépendance de l’Inde en 1947. C’est depuis lors la capitale économique de l’Inde. Elle produit à elle seule 5% du PIB du pays, et son activité représente 25 % de la production industrielle, 40 % du commerce maritime et 70 % des transactions de capitaux de l’économie indienne. Bombay compte parmi les dix plus importantes plates-formes financières mondiales par l’importance des flux de capitaux.

C’est aussi la capitale de la plus grosse industrie cinématographique du monde, Bollywood.

Bombay est une ville particulière en Inde car elle est essentiellement formé par des migrants de toute l’Inde. Cela créé une culture unique et diverse.

Les cinq raisons de visiter Bombay (Mumbai)

1- C’est un point d’arrivé en Inde

L’aéroport de Bombay est le principal aéroport international de l’Inde. Donc si vous atterrissez à Bombay, pourquoi pas visiter la ville.

2- C’est une bonne acclimatation à l’Inde

Alors oui c’est une grande ville, un peu bruyante mais qui possède des quartiers très calme et très européanisés. Il y a aussi des restaurants de cuisine diverse ce qui permet de rentrer en douceur dans la cuisine indienne.

3- C’est une ville moderne et ancienne

Bombay est une ville ultra moderne mais qui garde dans certaines parties des temples ou des édifices anciens. Au détour d’une rue vous vous retrouver au XVième siècle.

4-Une vie culturelle riche et intense

Outre les studios de Bollywood que vous pouvez visiter, il y a aussi des galeries d’art où vous pouvez découvrir les artistes indiens qui montent. Des flashmobs sont souvent organisées devant the gateway of India.

5- Briser les idées reçues

Bombay possède le plus grand bidonville d’Asie. Des visites sont possibles et vous permettent de constater qu’on est loin de l’idée d’un quartier pauvre. C’est un des poumons économiques de la ville.

A découvrir à Bombay:

The gateway of India et Colaba:

Cette porte fut érigée en l’honneur de la visite du roi George V et de la reine Mary à Bombay en décembre 1911. Elle ne fut terminée et inaugurée que en 1924 à cause du manque de ressource financières. Elle est maintenant le lieu d’embarquement pour les grottes d’Elephanta. Située au bout de Colaba, c’est un point de départ idéal pour visiter le quartier. Ce quartier est le point de rendez vous de la jeunesse. Il garde son aspect coloniale et regroupe les plus beaux hôtels de la ville comme le Taj hotel ou Abode hotel. Ces rues calmes et ombragées invitent à la ballade et à la détente.

Le musée Chhatrapati Shivaji Maharaj Vastu Sangrahalaya (ancien musée du Prince de Galles):

Créé au début du XXième siècle, ce musée est le plus beau de la ville. Divisé en plusieurs sections, il offre une formidable introduction à l’histoire et la culture de l’Inde. Le bâtiment en lui même est aussi une réussite architecturale. Attention: si vous voulez prendre des photos vous devez payer un droit avec votre entrée. De nombreux gardes vous demanderont le justificatif pour vous laisser prendre des photos.

Jehangir art gallery:

Cette galerie d’art se situant à coté du musée Chhatrapati Shivaji Maharaj Vastu Sangrahalaya est l’endroit idéal pour découvrir des artistes contemporains indiens. Composé de plusieurs salles, la peinture, la sculpture et la photographie ont toute leur place. En général, les artistes sont aussi la donc vous pourrez échanger avec eux . L’entrée est gratuite et si vous aimez une oeuvre vous aurez la possibilité de l’acheter.

La gare Chhatrapati Shivaji terminus:

Elle est classée depuis 2004 au patrimoine mondiale de l’UNESCO. C’est un exemple exceptionnel de la rencontre de deux cultures, les architectes britanniques ayant fait appel à des artisans indiens pour intégrer la tradition architecturale indienne afin de créer un style nouveau, propre à Bombay. Sa construction date de 1878.

Le temple Babulnath:

C’est un des plus anciens temples de Bombay. Le premier temple fut construit au XIIième siècle. Oublié et détruit, ce n’est qu’au XVIIIième siècle que les statues ont été redécouvertes et que le temple actuel fut édifié.  Il vous faudra monter plusieurs marches pour pouvoir accéder au temple ( un ascenseur est disponible). Les statues qui se trouvent dans le temple sont les statues originales. La série Sense 8 utilisa dans sa première saison ce temple. C’est la que Kala Dandekar (Tina Desai) vient prier avant son mariage.

Le Haji Ali Dargah:

C’est en 1431 que ce dargah fut construit.C’est pour honorer la mémoire du marchant musulman Sayyed Peer Haji Ali Shah Bukhari que fut érigé ce monument. Il abandonna toute sa fortune lorsqu’il partit en pèlerinage à la Mecque.

La mosquée se situe à 500 mètres de la cote dans la baie de Worli. Il y a un chemin d’accès. Sa structure est de style Indo islamique. Le mélange des chants religieux et du son des vagues qui se heurtent aux murs d’enceinte donne au lieu une atmosphère magique.

Les grottes d’Elephanta:

Pour se rendre aux grottes d’Elephanta, il faut prendre le bateau au niveau de la Gateway of India. La croisière dure environ 40 minutes. Quand vous arrivez vous pouvez prendre un petit train pour vous rendre au centre du marché aux souvenirs. Les grottes se situent en haut du marché. C’est un ensemble de 4 grottes. La première est la plus intéressante. Si vous prévoyez de vous rendre à Ellora et Ajanta, évitez de visiter ces grottes.

Nous organisons des circuits sur la journée à Bombay ou des circuits dans le Maharashtra incluant Bombay.

 

Nashik, le petite Varanasi du Maharashtra

 

Nashik the religious city of golden triangle

Un peu d’histoire

Nashik est une des plus vieilles villes de l’Inde. Elle a des origines légendaires. En effet, dans le Ramayana, Rama, roi d’Ayodhya, a élu domicile à Nashik au cours de ses 14 années d’exil. C’est ici que Laxman, sur ordre de Rama, coupa le nez de « Shurpnakha » et nomma ainsi cette ville « Nashik ». Elle est connue du monde occidentale depuis l’antiquité comme une ville marchande. Elle est citée dans un livre de Ptolémée au IIième siècle av J-C. C’est aussi ici que tous les 12 ans se célèbre la grande fête hindou Kumbh Mela qui attire des millions de pèlerins. Son activité vinicole lui donne le surnom de la capitale du vin indien.

Au jour d’aujourd’hui, Nashik attire de nombreuses entreprises et industries. C’est ici par exemple que sont imprimés les billets de banque de tous le pays.

Nashik est aussi devenu la capitale indienne du vin. De nombreux domaines viticoles se sont implantés à la sortie de la ville pour profiter du climat et développer l’offre vinicole.

Les cinq raisons de visiter Nashik

1-C’est une ville sacrée

C’est une ville sacrée. De nombreux temples sont présent dans la ville et de nombreuses cérémonies sont pratiquées chaque jour. C’est un lieu idéal pour apprendre sur l’Hindouisme.

2- C’est la capitale du vin en Inde

Quoi de mieux de découvrir des saveurs nouvelles. Nashik vous propose de vins différents et de nouvelles saveurs. Profitez en.

3- Le marché dans la vieille ville

Le matin, la vieille ville est très calme. Mais à partir de midi jusqu’à 20h, un grand marché s’y installe. Vous trouverez de tout. Des statues, des chaussures, des fruits, des vêtements. Quoi que vous cherchez vous le trouverez ici.

4- La nature autour de la ville

Tout autour de Nashik, il y a des montagnes avec des temples et des histoires mythologiques. En visitant Nashik, vous pourrez vous échapper et faire des treks dans la nature.

5- la douceur de vivre

A Nashik, vous pourrez faire une pause, vous relaxez, vous détendre. Les habitants sont généreux, souriants, serviables. La vieille ville invite aussi à la détente et à la prise de recul.

A découvrir à Nashik:

Les abords de la rivière Godavari:

Nashik est considéré comme la ville de Rama, comme Varanasi est la cille de Shiva. Dans le centre historique, sur les abords de la rivière, vous pouvez observer les bains rituels ainsi que les scènes de la vie courante. Au bout de ces ghats se trouve le Ramkund.

Le Ramkund:

Ram et Sita se seraient baignés dans ce bassin de 27 mètres de long sur 12 de large. Depuis des milliers de pèlerins viennent chaque jour s’y baigner. On y déverse aussi les cendres afin de garantir une meilleure réincarnation. Les cendres de Nehru et de sa fille, Indira Gandhi ont été déversées dans ce bassin. C’est aussi la que se retrouvent les pèlerins lors du Kumbh Mela ( le prochain à Nashik aura lieu en 2027).

Shri Kalaram Mandir:

Situé proche du Ramkund, ce temple dédié à Rama date de 1788. Il possède une statue de pierre noire repésentant Rama. Celle ci aurait été trouvée dans le lit de la rivière Godavari. Le fondateur du temple, Odhekar, l’aurait repêchée et aurait décidé de faire un temple en l’honneur de cette statue. Sa proximité avec le Ramkund, en fait un lieu religieux le plus important de la ville.

Le Muktidahm Mandir:

Ce temple est assez récent. Il date de 1971. Le marbre blanc du Rajasthan est le matériau principale de ce temple. Il est donc de la couleur de la pureté. C’est le siège de différentes divinités hindoues. Des scènes du Mahabaratha sont reproduites sur les murs.

Pandavleni caves:

C’est un ensemble de 24 grottes, toutes bouddhistes. Comme les grottes d’Ajanta, elles ont été creusées entre le IIe siècle av J-C et le Ve après J-C. La plus belle grotte est la grotte nº 10 car elle est intacte et achevée. Nous vous conseillons de visiter les grottes le matin quand le soleil éclaire les entrées et l’intérieur.

Nous organisons des circuits à la journée sur Nashik et sur plusieurs jours. Découvrez les vite

 

Aurangabad, la perle du Maharashtra

 

Things to do in Aurangabad, choses à faire à Aurangabad

 

Un peu d’histoire

Aurangabad a été désignée comme la capitale touristique du Maharashtra. Et pour cause, elle fût la capitale de l’Inde au XVIIe siècle. Elle est surtout connue pour les deux sites classés au patrimoine mondiale de l’UNESCO, Ellora et Ajanta.

Depuis le début de notre ère, la région a toujours été un lieu de passage entre le nord et le sud. Les échanges commerciaux, culturels et religieux ont façonné le paysage. Le plus belle exemple reste les grottes d’Ellora où on peut admirer comment trois religions se sont interpénétrés pour créer un site de grottes unique au monde.

La ville d’Aurangabad a été créée par un ancien esclave devenu premier ministre, Malik Ambar. Justement appelée Khadki qui veut dire fenêtre, elle deviendra durant le règne d’Aurangzeb, la capitale du plus puissant empire asiatique du XVIIe siècle.

Les cinq raisons de visiter Aurangabad

1- Les grottes d’Ajanta

Grottes mondialement connues, le site d’Ajanta est un des joyau de l’humanité. Les peintures bouddhiques representant des scenes de vie du Bouddha sont classées au patrimoine mondiale de l’UNESCO.

2- Les grottes d’Ellora.

Moins connues mais aussi impressionnantes que celles d’Ajanta, les grottes d’Ellora sont aussi classées au patrimoine mondiale de l’UNESCO. Elles sont le reflet de la tolérance religieuse qui a caractérisé le Maharashtra pendant des siècles. Le temple du Kailash ( grotte n°16) est le plus grand monument monolithique du monde.

3- Une histoire chargée

Comme nous l’avons vu Aurangabad a été la capitale de l’Inde au XVIII ième siècle. Mais bien avant la région fut aussi capitale de l’Inde. En 1333, le sultan de Delhi transféra sa capitale de Delhi à Daultabad.

4- Artisanat d’exception

Il existe à Aurangabad, deux artisanats uniques. L’himro et le Paithani. Le premier est un tissu créé au XIV ième siècle quand Daultabad était la capitale indienne. C’est du coton mélangé avec de la soie. Le Paithani est un art beaucoup plus ancien. Il date du II ième siècle avant notre ère. C’est les saris les plus chers d’Inde car des fils d’or sont incrustés dans le sari.

5- Une ville loin des circuits touristiques

Vous ne serez pas bousculer par l’arrivée d’un bus touristique. A Aurangabad, le tourisme est à taille humaine. Beaucoup des monuments à visiter sont peu connus voir pas du tout décrit dans les guides de voyage. Même sur les sites classées à l’UNESCO, il peut vous arriver d’être seul dans une grotte.

A découvrir à Aurangabad:

Les grottes d’Ajanta:

Ces grottes sont toutes bouddhistes. Perdu dans un écrin de nature, il faut prendre un bus pour y accéder depuis le parking, ces grottes ont presque toutes la même structure. Ici on vient admirer les peintures qui décrivent la vie de Bouddha ou des événements liés à la formation du Bouddhisme.

Les grottes d’Ellora:

Ce site est exceptionnel pour plusieurs raisons. La première c’est le seul site de grotte de tout l’Inde qui réunit trois religions indiennes, le bouddhisme, l’hindouisme et le jaïnisme. Ensuite, la grotte numéro 16 renferme le plus grand monument monolithique du monde, le temple Kailash.

Kailash temple

Kailash temple

Khultabad:

Ce petit village assez paisible fût la capitale du soufisme au XIVe siècle. De se passé, il reste des monuments importants comme la tombe de Malik Ambar, la tombe d’Aurangzeb, le jardin Beni Begum. Pour en savoir plus vous pouvez lire l’article ici.

Le fort de Daultabad:

Cette montagne majestueuse a toujours attiré de nombreux empereurs. Les premiers fut les Yadavas au XIIe siècle. La structure du fort que nous connaissons à l’heure actuelle nous vient de Muhammad bin Tuglhuq. Il tomba amoureux de cette forteresse et de ses moyens de défense. Il décida donc de transférer sa capitale de Delhi à Daultabad. Si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de ce fort, vous pouvez lire cet article ici et pour les lieux à visiter c’est ici.

Aurangabad:

Ce petit village devint la ville de Malik Ambar en 1610 quand il pris le contrôle de l’empire des Nizam d’Ahmednagar. Quand les Moghols arrivèrent dans la région, Shah Jahan nomma son fils Aurangzeb, vice roi du Deccan. Ce dernier décida de transformer Khadki en sa capitale. Il l’a renomma et l’agrandi. En 1668, elle devint la capitale de l’empire Moghol. De ce riche passé, il reste de nombreux monuments à visiter. Découvrez le ici.

 

Nous organisons un tour de 15 jours dans le triangle d’or du Maharashtra. Nous contacter pour plus de détails

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Le fort de Daultabad: histoire d’une capitale

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Il y a des lieux qui sont figés dans le temps et où la nature reprend petit à petit ses droits. Il est difficile d’imaginer que ces lieux sont chargés d’histoire. C’est ce qu’il se passe au fort de Daultabad.

Le fort de Daultabad: des origines mythologiques

Avant de s’appeler Daultabad, cette montage se nommait Devagiri, la montagne des Dieux. Dans la mythologie hindou, Shiva est venu observer la région depuis le haut de la montagne. De ce passé mythologique, il reste une grotte temple tout en haut de Daultabad.

Temple de Shiva au sommet de Daultabad

Temple de Shiva au sommet de Daultabad

 

Un emplacement stratégique et une première fois capitale

Même si il y a des traces d’occupation de la montagne depuis 100 av J-C, ce fut les Yadava qui firent de Daultabad, un fort. En 1187, Bhillama V, un prince Yadava, établit sa nouvelle capitale sur la montagne Devagiri. Les Yadava sont un ancien peuple qui se pensaient être les descendants de Yadu, un roi issue de la mythologie cité dans les Puranas. Bhillama V est issue de la dynastie des Seuna qui se réclament être issue des Yadava. Ils sont communément appelés les Yadava de Devagiri. A leur apogée, les Yadava de Devagiri possédaient un territoire couvrant le Maharashtra, Goa, le sude du Madhya Pradesh.

Pendant leur règne, ils dotèrent leur capitale de trois lignes de défense protégées par des tours. Ils construisirent aussi un système d’entrée unique afin de piéger leur ennemies dans l’enceinte de la citadelle. Ils firent aussi construire les tunnels obscures que l’on traverse toujours pour se rendre sur le haut de la montagne. Toutes ces techniques de défense on permit à la citadelle d’être une des rare places fortes dans le monde à ne jamais avoir été envahit. En effet tous les occupants de ces lieux se sont toujours rendus. Daultabad restera leur capitale jusqu’à la chute de leur empire en 1313 avec l’invasion de l’armée du sultanat de Dehli.

Le fort de Daultabad devint la capitale de l’Inde

Une légende raconte que la première fois que Muhammad bin Tughluq vit Devagiri, il en tomba amoureux et décida d’en faire sa capitale. Dans les faits,  les historiens s’accordent pour donner des raisons stratégiques à cette décision.

Muhammad bin Tughluq fut sultan de Delhi de 1325 à 1351. Il fut le deuxième de la dynastie des Tughluq. Celle-ci fut fondée par son père,  Ghiyath al-Din Tughluq.

 

 

carte du sultanat de Delhi

carte du sultanat de Delhi

Durant son règne, il a considérablement agrandi son empire. Et c’est justement cela qui l’aurait décidé à transférer sa capitale de Delhi à Devagiri.

Daultabad (cité de la fortune) avait une position centrale au regard de l’évolution territorial de l’empire. Son transfert fut donc une décision dictée par la tactique que par des raisons amoureuses.

De plus, Muhammad bin Tughluq aurait voulu faire de sa nouvelle capitale un centre de la culture islamique sur le sous continent indien. Cela lui aurait permis d’avoir un meilleur contrôle sur la région du Deccan, en réduisant les rebellions hindous. Il invita pour cela beaucoup de oulémas dans cette optique. Cela a plutôt bien fonctionné puisque que la région est connu comme étant la vallée des saints. Ce nom vient du fait qu’il y a plus de 2000 tombes de saints soufis dans la région entre Aurangabad et Ellora. Khultabad est donc devenue la capitale spirituelle du soufisme au XVième siècle.

Le transfert de Delhi à Daultabad

Le transfert de population ne fut pas évident. Les aristocrates, les fonctionnaires et même le peuple en général ne voulaient pas quitter la ville de Delhi pour des contrée lointaine. Afin que Daultabad devienne vraiment la capitale du sultanat , Muhammad bin Tughluq dût obliger les habitants de Delhi à partir. Pour cela, il employa la force. Ziauddin Barani,politicien de l’époque, observa: « Sans consulter ni peser le pour et le contre, il a ruiné Delhi qui, depuis 170 à 180 ans, prospérait et rivalisait avec Bagdad et Le Caire .La ville avec ses Sarais et ses banlieues et ses villages s’étendait sur quatre ou cinq lieues. Tout a été détruit (dans le sens abandonnée), il ne restait plus un chat ou un chien ».

Le transfert commença en 1328 et fût achevé en 1331. Il mit sur la route des milliers de personnes. Malheureusement, beaucoup de gens sont morts durant le plus grand mouvement de population de l’histoire de l’Inde après la partition de 1947.

Daultabad, la nouvelle capitale pour une courte période

Daultabad restera capitale d’empire moins de 10 ans car en 1339, Muhammad bin Tughluq décida de repartir à Delhi. Pour tout cela, il héritera du sobriquet de roi fou. Le fort de Daultabad n’était pas préparé pour accueillir autant de monde. Il y avait un manque d’infrastructures notamment de réservoir d’eau pour pouvoir alimenter correctement la nouvelle capitale et ses nombreux habitants. La mise à sac de Delhi par des envahisseurs afghans a réussi à convaincre Muhammad bin Tughluq a transféré sa capitale à Delhi.

Après l’apogée le déclin

A sa mort, le sultanat de Delhi s’effondrera laissant place à l’empire de Bahmani dans le Deccan. Même si Daultabad en sera la capitale, elle n’aura jamais plus le prestige qu’elle avait pu avoir en étant la capitale du sous continent indien.

A la chute de l’empire Bahmani, ce sont les Nizam de Ahmednagar qui prendront le contrôle de la région. Daultabad deviendra une ville secondaire mais restera un fort défensif important pour la région.

Les empereurs Moghols l’ont bien compris. Quand Shah Jahan réussi à envahir la région, après la mort de Malik Ambar, il s’installera dans le fort de Daultabad.

Place touristique délaissée

Daultabad est devenu une petite ville. Des 4 lignes de défense que la ville possédait avant seulement 3 sont sous la protection du gouvernement. . Aujourd’hui, le fort de Daultabad est une attraction touristique qui attirent plus les bus scolaires que les touristes. Il a la chance de se situer sur la route entre Aurangabad et les grottes d’Ellora ce qui permet d’attirer un peu de touristes qui le visitent sans l’avoir planifié. Il y a aussi sur cette route un joli point de vue pour faire des photos. C’est en général un des seuls contacts que les visiteurs auront avec cette ancienne capitale.

Dans cet article, nous vous parlerons des beautés à découvrir dans le fort et autour.

Nous organisons des visites guidées au fort de Daultabad et Khuldabad afin de comprendre l’histoire de la région. Si vous êtes intéressés, vous pouvez voir le descriptif du tour ici et aussi nous contacter

Challenges for new major

Politique en Inde et les défis pour le nouveau maire d’Aurangabad

By Général No Comments

Les résultats des élections viennent de tomber. Aurangabad a un nouveau maire. C’est Imtiyaz Jalell. Cette élection redonne de l’espoir à Aurangabad. Cet article énumère les défis que le nouveau maire d’Aurangabad doit relever. Mais avant cela nous allons parler de la politique et des élections en Inde.

L’Inde la plus grande démocratie du monde

Même si la constitution de 1947 organise le système politique en Inde, la majorité des organes de fonctionnement du pouvoir ont été hérités de la colonisation anglaises.

La constitution indienne

La constitution de l’Inde est à l’image du pays. C’est la plus longue constitution écrite du monde pour un pays indépendant. Elle est composée de 450 articles en 22 parties, 12 annexes et 114 amendements. La constitution est en anglais et aussi elle existe en Hindi.

Le principal rédacteur de cette constitution est le Dr Bhimrao Ramji Ambedkar. Ce juriste et homme politique en Inde fut le leader des Intouchables et a participé au renouveau du bouddhisme en Inde afin d’échapper au système des castes.

C’est l’assemblée constituante indienne qui adopta la constitution le 26 novembre 1949. Elle rentrera en vigueur le 26 janvier 1950. Cette date fut choisie en mémoire de la déclaration d’indépendance adoptée par le Congrès national indien en 1930.

La constitution décrit l’Inde comme une  » une république souveraine, socialiste, laïque, démocratique« . C’est un amendement de 1976 qui fit ajouté les mots « socialiste » et « laïque ». Le 26 janvier est devenu le jour de la République,  » Republic day », célébré dans toute l’Inde et spécialement à Delhi avec un défilé militaire.

L’organisation politique en Inde

La constitution organise l’Inde comme une République fédérale. Elle organise aussi les prérogatives de l’Union ainsi que celles des états. C’est le parlement qui est la source du pouvoir de l’Union Indienne.

La parlement indien

C’est un parlement bicaméral, c’est à dire qu’il possède deux chambres. La chambre du Peuple, appelée Lok Sabha et la chambre des états, Rajya Sabha. Le premier ministre est issue du parti majoritaire à la Lok Sabha. Les députés de celle ci sont élus au suffrage universelle uninominal pour 5 ans et sont au nombre de 543.  La Rajya Sabha compte 245 dont 12 nommé par le président de l’Inde. Le reste est élu dans les législatures des états et territoires.  Les deux chambres ont un pouvoir législatif égale excepté en matière de finance. Dans ce cas c’est la Lok Sabha qui a le dernier mot. En cas de désaccord entre les deux chambres, celle ci se réunissent afin de trouver un accord. Le siège du parlement est à New Delhi.

Le fédéralisme indien

C’est la constitution qui répartit le pouvoir entre l’Union (le gouvernement central) et les États. Trois listes ont été créées pour répartir les prérogatives de chacun:

  • la liste de l’Union énumère les domaines de compétences du pouvoir central comme la défense nationale, les affaires étrangères, la monnaie…
  • les compétence des Etats sont dans la liste des États. Elle comporte notamment l’ordre public, les collectivités locales, certaines taxes. Seulement en cas de force majeur, me gouvernement central peut légiférer dans ces domaines.
  • Pour les domaines de compétences communs, il y a la  liste concurrente.

Quand des compétences ne sont pas présentes dans une de ces listes, elles sont attribuées à l’Union.

L’Union Indienne est en charge de la la défense national, des affaires étrangères et de la monnaie. L’ordre public, les collectivités locales, certaines taxes et l’éducation sont des prérogatives

En 1992, on a donné plus de pouvoir au niveau local. En effet, il a été créé des administrations locales pour les villes (Municipalités) et pour les villages (Panchayats) dans tous les Etats de l’Union Indienne. Les deux organes sont élus pour au suffrage universel pour 5 ans.

C’est justement à la suite des élections municipales que nous avons décidé d’établir la liste des défis et challenges qui attendent le nouveau maire.

Les défis du nouveau maire de Aurangabad

Les challenges environnementaux

Aurangabad a souffert d’un abandon depuis plusieurs années. Il est urgent de réparer des dommages causés à la ville.

Nettoyage de la ville

La ville ne possède pas un système de ramassage des ordures qui fonctionne efficacement. Les cours d’eau sont rempli de déchets. Avant l’arrivé de Imtiyaz Jalell, plusieurs organisation ou groupe d’individus ont décidé de faire des campagnes de nettoyage. Il manque plus que la volonté politique afin de convaincre les gens de respecter leur ville et d’utiliser les poubelles.

Depuis Akvin tourism, nous prévoyons de faire une campagne de nettoyage de quartier de la ville.

Préserver l’eau

Le changement climatique a des conséquences terribles à Aurangabad. Cette année fut une année marquée par les pénuries d’eau et l’assèchement des sols. Ce manque d’eau a plusieurs facteurs. Un de ces facteurs est la disparition des réservoirs naturels d’eau de la ville.

Depuis juin 2018, nous travaillons avec des ONG spécialisées dans la régénérescence des lacs et cours d’eau. C’est un de nos engagements pour le développement d’un tourisme durable dans la région de Aurangabad. Nous sommes donc à la disposition du nouveau maire pour parler des projets de protection d’eau que nous aimerions mener.

 

Les challenges pour le développement de la ville

La ville d’Aurangabad est plus une ville industriel que touristique. Depuis plusieurs années, il y a une pénurie de travail. C’est pour cela que les jeunes doivent partir sur Pune, Mumbai ou plus loin encore. Face à cela, il y a plusieurs actions à mettre en place.

Rénover les routes

Aurangabad est tristement célèbre pour avoir un des réseaux routiers les pires du pays. L’ancienne municipalité n’ayant rien fait pour rénover et développer ce réseau, la ville perd des opportunités importantes. Il va donc falloir faire un état des lieux des routes à Aurangabad et faire un plan pour retrouver un réseau routier digne de la capitale touristique du Maharashtra. Une ville y est très bien arrivée, c’est Nashik. Cette dernière qui se situe à 100 kilomètres d’Aurangabad et qui est de la même taille, a des routes bien entretenus.

Développement du tourisme et préservation des monuments historiques de la ville

Depuis 2014, Aurangabad est considérée comme la capitale touristique du Maharashtra. Les sites d’Ellora et d’Ajanta qui sont classés à l’UNESCO permettent l’afflux de touristes.

Mais Aurangabad reste sous développer au niveau touristique. Son histoire et ses monuments n’ont jamais été mis en avant. Donc les touristes ne restent que le temps de visiter Ellora et Ajanta. La majorité repart sans connaitre l’histoire de la ville et sans même avoir vu les monuments principaux.

Le potentiel touristique d’Aurangabad est énorme. Cette capitale de l’Inde au XVIIe siècle ne demande qu’à être découverte. Si les touristes restent une journée ou deux journées de plus à Aurangabad, cela profitera à l’économie locale de la ville. Cela permettra aussi de créer des emplois.

Enfin l’argent fournit par le tourisme permettra de faire des campagnes de protection pour les monuments de la ville.

Nous aimerions pouvoir parler de toutes les possibilités de développement du tourisme avec le nouveau maire pour que cela profite au plus grand nombre.

Nos suggestions

 

1) La récolte de pluie peut être faite dans toutes les colonies en chargeant chaque maison d’un montant minimum pour la fabrication d’une reserve de pluie dans leur quartier.

2) la création / la protection des jardins peut être réalisée en percevant la taxe de service auprès des commerçants de cette région ou aux entreprises privées.

3) L’extension de l’aéroport fait l’actualité depuis de nombreuses années, mais rien ne s’est passé; prendre l’initiative d’une initiative parlementaire en discutant avec les compagnies aériennes peut donc aider.

4) Des installations de recyclage du plastique et des déchets secs sont nécessaires. Donner aux habitants une roupie par kg pour les déchets particulièrement nécessaires aidera à obtenir un résultat et permettra également de résoudre le problème des déchets à Aurangabad.
OU
Donner des subventions sur les taxes d’habitation / eau si les personnes ont fabriqué un système de biogaz à domicile, cela encouragera les gens à réussir.

Nous sommes prêt à soutenir toute initiative qui serait bonne pour le développement de la ville et de la région de manière durable. Nous ne souhaitons pas interféré dans la politique de l’Inde mais juste apporter notre contribution au développement harmonieux du territoire où l’on travaille

Les grottes d'Aurangabad

Les grottes d’Aurangabad, les temples bouddhistes du Maharashtra

By Monument One Comment

Avant de vous présenter les grottes d’Aurangabad, il est important de faire une introduction au bouddhisme afin d’expliquer la présence des temples dans la région.

Brève introduction au bouddhisme

Le Bouddhisme apparaît dans le nord de l’Inde entre le VIIe et le IIIe siècle avant J-C.

Siddhartha Gautama, le Bouddha historique

C’est l’éveil de Siddartha Gautama qui sera le point de départ de cette nouvelle religion. Il est né héritier d’un royaume au sud du Népal actuel et était voué à une vie de luxe. Une prophétie dit qu’il deviendra un grand roi ou un libérateur. Pour être sure qu’il accomplira son destin de roi, son père l’enferme dans un jardin où seul la beauté et la douceur de vivre règne.

En grandissant, Siddartha demanda à sortir du palais pour rencontrer son peuple. Malgré les précautions prises, il rencontrera 4 personnes, un malade, un vieillard, un cadavre et un ermite. Ces quartes rencontres lui feront découvrir les réalités de la vie et l’existence du Karma. Il décide donc d’abandonner son palais pour se consacrer à la recherche du chemin pour se libérer des cycles des renaissances ou Samsara.  Il attendra l’éveil sous l’arbre de la Bodhi, à Bodhgaya.

Le Bouddhisme en Inde

Bien que s’inspirant de l’hindouisme, cette religion s’en détache notamment sur le sujets des castes. Le Bouddha est aussi considéré comme un maître, un gourou mais pas comme un dieu ( du moins au début de l’ère bouddhiste).

A la mort du Bouddha, ses disciples voyagerons dans toutes l’Asie afin de diffuser son message. En Inde, le Bouddhisme connait un essor important notamment avec l’empereur Ashoka. Durant son règne, Ashoka a encouragé la diffusion du bouddhisme dans l’Asie du sud est ainsi qu’en Asie centrale. L’inde connaîtra des empereurs bouddhistes durant 4 siècles.

Déclin du Bouddhisme en Inde

Même si le Bouddhisme se développe en Asie du sud est pour devenir la religion d’état de nombreux empires, en Inde c’est une autre affaire.  En effet, des dissensions vont apparaître entre les différentes écoles du Bouddhisme. La perte de la protection royale va aussi affaiblir la religion. Il y a aussi un mouvement d’expansion d’autres religions comme le Jaïnisme ou l’Hindouisme.

La présence du Bouddhisme en Inde est donc menacée. Ce sont les invasions musulmanes qui conduiront à la disparition de cette religion sur les terres qui l’ont vue naître, détruisant les sites religieux ainsi que les bibliothèques bouddhistes.

Renouveau du Bouddhisme en Inde

Il y a certains mouvements qui veulent réimplanter le Bouddhisme en Inde à partir de la fin du XIXe siècle. Dès 1890, le mouvement de reconversion des Dalits (les intouchables) voit le jour.

C’est B R Ambedkar qui fera de ce mouvement une réalité et une réussite. Il est l’un des principaux rédacteur de la constitution indienne. Il est surtout le défenseur des intouchables ou Dalit persécutés par les Hindous. Ce juriste relancera le mouvement de conversion au Bouddhisme afin de les sortir de les populations les plus vulnérables du système de caste. Le mouvement prendra de l’ampleur car en 5 ans la proportion des Hindous passera de 82% à 80% en Inde.

C’est ce mouvement de conversion qui fera apparaître les nationalistes hindous du RSS et plus tard du BJP de Modi.

Les grottes une tradition ancrée au Maharashtra

Entre le IIe siècle avant J-C et le VIe siècle après J-C, il y eu en même temps que la diffusion du Bouddhisme, la création de grottes/ temples bouddhistes dans toute l’Inde.

Sur les 60 grottes que compte l’Inde, il y en a 28 dans l’état du Maharashtra dont Ellora et Ajanta classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces grottes renferment des temples et des monastères bouddhistes ainsi que d’autres fonctions. La particularité de ses grottes vient du fait qu’elles ont été sculptées du haut vers le bas. Les grottes les plus célèbres sont celles d’Ellora et d’Ajanta. Les grottes d’Aurangabad sont moins nombreuses et moins impressionnantes que celles d’Ellora ou d’Ajanta mais sont une bonne introduction à cet art unique.

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Grottes d’Ajanta

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Grottes d’Ellora

 

Les grottes d’Aurangabad

L’histoire des grottes d’Aurangabad

Il y a à Aurangabad, deux séries de grottes. Chacune est distante de un kilomètre.

Le premier groupe date du Ve siècle. Alors que le deuxième du VIIe et VIIIe siècle.

Toutes les grottes sont des grottes bouddhistes Mahayana sauf la grotte 5 qui est Hinayana et la grotte 6 qui est hindou. On pense que suite à un tremblement de terre qui a détruit le devant de la grotte n°1, les artisans ont préféré abandonner les grottes d’Aurangabad pour rejoindre le chantier des grottes d’Ellora.

Le premier groupe de grottes d’Aurangabad

Grotte n°1:

Cette grotte est la grotte la plus élevée du premier groupe. Elle est inachevée. Quand on arrive devant elle, on se rend compte qu’elle devait posséder des piliers mais que ceux ci ont été détruits. On suppose que c’est un tremblement de terre qui a détruit le devant de cette grotte et qui a conduit à l’abandon des temples bouddhistes du site. On pourra quand même admirer certaines colonnes sculptées.

Grotte n°2:

Juste avant de rentrer dans cette grotte, vous pouvez admirer sur la gauche, un réservoir artificiel d’eau. Preuve que le site est un lieu de vie pour les moines et pas seulement un lieu sacré ou réserver aux cérémonies. La grotte n°2 est assez petite. On voit dès l’entrée, une statue de Maitreya, le Bouddha du future. On peut faire le tour et on découvrira différentes représentations de Bouddha ainsi que des restes de peinture.

Grotte n°3:

C’est la grotte la plus impressionnante de ce premier groupe. C’est un temple qui représente le plus spectaculaire tableau avec des groupes de divinités Le cadre de porte du sanctuaire se compose de figures amoureuses en petits panneaux et nagas faisant office de gardes. Les piliers carrés sont magnifiquement sculptés avec le feuillage et les dessins géométriques. On peut voir aussi des chambres de moines sur le coté.

Temples bouddhiste en Inde, les grottes d'Aurangabad

Pilier grotte nº3

 

Grotte n°4:

Le devant de la grotte c’est effondré également. C’est un stupa. Les piliers ont été consolidés afin que cette grotte ne s’effondre pas totalement.

Grotte n°5:

Réplique de la grotte n°2 en plus petit et moins travailler.

Le deuxième groupe de grottes

Grotte n°6:

J’aime bien l’appeler la grotte de la tolérance. Il existe dans le Maharashtra et dans la région d’Aurangabad une tolérance religieuse. C’est pour cela qu’il y a 3 villes saintes pour 3 différentes religions et que le site d’Ellora regroupe 3 religions différentes.

Dans cette grotte, une statue de Bouddha se trouve à coté d’une statue de Ganesh.

Grotte n°7:

C’est la grotte la plus majestueuse. C’est un temple. Dans le Garbhagriha (pièce où réside la divinité principale dans les temples hindous), il y a une image de Maitreya dont le soleil vient toucher les pieds tous les matins. Sur la gauche, on peut admirer la scène d’une danseuse accompagnée de 6 autres danseuses.

La figure féminine du Bouddhisme

Cette statue représente Amrapali, une courtisane royale d’une incroyable beauté. Elle émit le vœu de servir de la nourriture au bouddha. Malgré les réticences de celui-ci, il se rendit chez elle. Après cette rencontre, Amrapali renonça à sa position et suivit le chemin bouddhiste. Dans la chambre suivante, on peut admirer la vie de Tara. Le plafond est décoré avec une frise semi circulaire.

Sur la gauche de la grotte 7 un bodhisattva énorme prie pour la délivrance des huit dangers : feu, épée de l’ennemie, chaines, naufrages, lions serpents, éléphant fou et un démon (représentant la mort).

Grotte n°8 et 9:

Ces grottes ne sont pas accessibles.

Grotte n°10:

Cette dernière grotte n’est pas terminé. Elle possède quand même deux choses importante. Dans une pièce, on voit comment les grottes étaient construite. En effet, la pièce n’est pas fini mais la tête de Bouddha a commencé à être sculpté. Il y a aussi un Bouddha couché qui représente le dernier enseignement de Bouddha, ou dharma quand il a atteint le nirvana.

 

Comment se rendre dans les grottes d’Aurangabad

Les grottes se situent derrière le Bibi ka Maqbara. Il faut impérativement s’y rendre avec un véhicule. Si vous prenez un rickshaw, il faut négocier avec lui afin qu’il vous attente pour vous emmener au deuxième groupe de grotte ainsi qu’en ville par la suite. Vous ne trouverez ni rickshaw ni taxi à la sortie des grottes.

Nous vous proposons un tour pour découvrir l’histoire et la culture de Aurangabad. Ce circuit vous emmènera à la découverte des grottes d’Aurangabad.

le mini Taj mahal, Taj of Deccan

Le Bibi ka Maqbara, découvrez le mini Taj mahal ou le Taj du Deccan

By Monument One Comment

L’empire moghol est l’empire qui a dominé le Nord de l’Inde de 1526 jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Ils ont laissé beaucoup de monuments dont le plus connu est le Taj Mahal. Comme Aurangabad fut la capitale de l’empire Moghol sous Aurangzeb, elle possède aussi un bel exemple d’architecture moghole, le Bibi ka Maqbara.

Histoire du Bibi ka Maqbara, le mini Taj Mahal

le mini Taj mahal

L’inspiration d’Agra

La légende raconte que Aurangzeb qui était gouverneur du Deccan, a voyagé en secret à Agra pour voir sa sœur. En arrivant, il fut impressionner par la beauté du Taj Mahal en construction.  De retour à Aurangabad, il voulut montrer son ambition impérial et commença la construction du monument.

L’histoire du monument

Au départ, il ne devait pas être un mausolée. Il fut construit entre 1651 et 1661. Mais en 1657,  quand Rabia Ul Durrani, la première femme de Aurangzeb donna naissance à son cinquième enfant, elle décéda des suite de cet accouchement. C’est a ce moment là que le monument devint un mausolée.

La controverse autour du Taj du Deccan

Quand vous visiterez le monument, vous verrez sur la plaque explicative vous verrez d’inscrit que le monument a été construit par Azam Shah, le fils d’Aurangzeb. Le souci c’est que Azam Shah est né en 1653, deux ans après le début de la construction du Mini Taj.  C’est l’œuvre d’Aurangzeb pour sa femme bien aimée. Mais comme celui ci est le personnage le plus détesté d’Inde, on n’a pas voulu apposé son nom sur la plaque à l’entrée du monument.

Pourquoi on appelle le Bibi ka Maqbara, le mini Taj?

Sa ressemblance avec le Taj Mahal de Agra (1631-1653) lui a donné le nom de Taj du Deccan ou de mini Taj Mahal. C’est vrai que si on le regarde rapidement on pourrait se tromper entre les deux monuments. Le Bibi ka Maqbara a malgré tout des différences avec le monument d’Agra. Le Taj Mahal étant le monument qui marque l’apogée de l’architecture Moghole en Inde, il est normal qu’il est inspiré les architectes par la suite.

Malgré tout, le Bibi ka Maqbara reste le plus bel exemple d’architecture moghol dans la région du Deccan. Il possède des jardins qui ont accompagné l’empire Moghole depuis le début.

Les jardins moghols 

Influence diverses

Les jardins à la moghol ont été influencés par les jardins persans. La conception des jardins moghols découle principalement du jardin islamique médiéval, bien qu’on trouve des influences issues de l’ascendance turco-mongole des moghols. Il est identifiable par son utilisation très importante des tracés rectilignes dans une enceinte murée. Les aménagements typiques associés aux jardins moghols sont les bassins, les fontaines et les canaux.

Un art qui a accompagné l’empire depuis le début

Depuis les débuts de l’empire moghol, la construction de jardins fut l’un des passe-temps préférés des empereurs. Babur, le fondateur de l’empire a construit des jardins à Lahore et Dhopur. Même si Humayun n’a pas eu beaucoup de temps pour construire des jardins, il est connu pour avoir passé beaucoup de temps dans ceux de son père. Jahangir, petit-fils de Humayun est connu pour son amour pour les fleurs.

Son fils, Shah Jahan, marquera l’apogée des jardins moghols avec notamment la construction du Taj Mahal et du fort rouge à Delhi qui contient le Mahtab Bagh, un jardin de nuit qui était rempli de fleurs brillantes dans la nuit, comme le jasmin. Même le déclin de l’empire ne reduira pas la presence de jardin. Azam Shah construira un très beau jardin pour le mausolée de sa femme à Khuldabad

Caractéristiques des jardins moghols

Ses caractéristiques essentielles incluent des circuits d’eau et un bassin pour refléter les beautés du ciel et du jardin, des arbres de différentes essences, les uns pour fournir de l’ombre et d’autres pour produire des fruits, des fleurs colorées et parfumées, des oiseaux pour remplir le jardin de chanson.

Les sens au centre des jardins

Pour les Moghols, les 5 sens doivent être en éveil dans un jardin. La symétrie et les différents monuments vont touché la vue des visiteurs. Pour l’ouïe, on introduit des oiseaux ainsi que des cascades d’eau. L’odorat est quant à lui, excité par les différentes fleurs. La présence d’arbres fruitiers permet au gout d’être en éveil. Enfin le touché peut profiter des différents éléments du jardin.

L’importance de la numérologie

Les nombres huit et neuf étaient considérés comme de bon augure par les mogholes et peuvent de fait se retrouver dans le nombre des terrasses ou de l’architecture des jardins, tels l’utilisation de l’octogone. Le jardin du Bibi ka Maqbara contient huit plateformes dans le jardin et les minarets sont de forme octogonale. Je vous laisse découvrir les autres références au chiffre 8.

 

Bibi ka maqbara le taj du deccan ou le mini taj mahal

L’architecture Moghole

La symétrie comme norme

La symétrie est une des règles principales de l’architecture moghole. Celle ci est présente dans le jardin comme sur le monument principal. La mosquée à gauche et symétrique au pavillon à droite. Même la porte d’entrée retrouve sa symétrie avec le pavillon au fond du jardin. Le mausolée se trouve sur une plateforme accessible par deux escaliers symétriques.

Malheureusement,cette symétrie a été rompu par la construction d’une mosquée. Elle fut construite par les Nizam d’Hyderabad entre le 18ième et le 19ième siècles. Elle est entièrement archée et pouvait accueillir jusqu’à 377 personnes. Les matériaux utilisés pour la construire sont le basalte et le plâtre. Nous n’avons aucune indication sur les motifs de la construction d’une mosquée à cet endroit vu que le site possède déjà deux mosquées à l’est et à l’ouest.

Le Bibi ka Maqbara a une histoire différente du Taj Mahal

Aurangzeb fut le dernier des 6 grands empereurs moghols. Fils de Shah Jahan, le constructeur du Taj Mahal, il n’était pas voué à gouverner étant le troisième garçon. Le mausolée fut construit quand à Agra on finissait le Taj Mahal. La plus grande différence entre celui-ci et le Bibi Ka Maqbara est les matériaux utilisés. Si dans le premier seul le marbre fut utilisé, le deuxième est essentiellement fait de plâtre. Ce n’est pas qu’un simple détail mais le signe du déclin de l’empire. En effet, avec Aurangzeb l’empire a atteint son apogée territorial et après lui aucun empereur n’a su rendre sa grandeur à l’empire.

Details du Bibi ka Maqbara

Détails du Bibi ka Maqbara

Le mausolée s’appelle le Bibi ka Maqbara. Bibi veut dire épouse et Maqbara veut dire tombe. Il est constitué à sa base de marbre et le reste c’est du plâtre. A l’intérieur du mausolée, on retrouve la forme octogonale. On admire la tombe depuis le haut et les dévots lance de l’argent pour faire un vœu. La tombe est recouverte d’un drap vert, la couleur de l’islam. Le bâtiment est orné de fenêtres de type islamique qui permettent de voir sans être vu.

 

Aujourd’hui le Bibi ka Maqbara, le Taj du Deccan reste le témoignage vivant d’un art perdu, celui des moghols et il est devenu le symbole d’Aurangabad. Si vous voulez découvrir ce trésor de l’histoire de l’Inde, vous pouvez regarder les différents circuits que nous proposons.

Histoire Inde, history of India

Histoire d’Aurangabad

By Général 7 Comments

L’histoire d’Aurangabad est inscrite dans l’histoire de l’Inde. En effet, la ville a été la capitale de fait de l’empire Moghol quand celui ci était à son apogée. Son histoire est riche et diversifiée.

Un peu de géographie pour comprendre l’histoire de l’Inde

L'histoire de l'Inde, carte

Le sous continent indien est un large plateau bordé d’un côté par la mer d’Arabie et de l’autre par l’océan Indien.  En son centre se trouve le plateau du Deccan. Ce plateau est traversé par trois rivières dont la plus important est la rivière Godavari. Ce plateau est très fertile et sa position centrale lui a permis de s’enrichir de nombreuse cultures.

La région de Aurangabad: une histoire singulière

La ville a été assez tardivement dans l’histoire de l’Inde. Nous y reviendrons plus tard. Avant la création de la ville, la région a été un centre d’échanges culturelles très important. A 60 kilomètres au sud de la ville, il y a Paithan qui a été la capitale du premier empire de la région.

A partir du Ier siècle av J-C, la région commence à s’enrichir de grottes artificielles soit peintes comme à Ajanta, soit avec de nombreuses sculptures comme à Ellora.

Viendra ensuite le temps de l’empire Yadava qui établira sa capitale à 15 kilomètres de Aurangabad, au fort de Dautlabad.  Ce même fort qui sera conquit par les sultans de Delhi qui décideront d’en faire leur capitale. Ce fort restera capitale mais d’un empire plus petit, celui des Brahmani. Lorsque cet empire disparait la région retombe dans l’oubli jusqu’à l’arrivée de Malik Ambar.

L’histoire de Aurangabad lié à l’histoire de l’Inde

Installation des premiers hommes

Entre le Ve et le VIIIe siècle après J-C, des moines bouddhistes sont venus dans les montagnes qui bordent la ville actuelle. Ils ont commencé l’édification de grottes. Ils en ont construit 10. Malheureusement, la montagne n’étant pas stable, une partie des grottes s’est effondrée. Les moines ont décidé d’abandonner le site et de rejoindre un site plus important. Celui d’Ellora.

Création de la ville de Khadki

En 1610, lorsque Malik Ambar devient le premier ministre de sultanat de Ahmednagar, il décide de créer sa capitale, Khadki. Il décide de se rapprocher de fort de Daultabad et de s’installer au bord de la rivière Kham. C’est lui qui sera le dirigeant du sultanat jusqu’à sa mort. Un vrai tour de force quand on sait qu’il débarqua en Inde en tant qu’esclave. Il fut capturé en Ethiopie puis asservi et vendu plusieurs fois jusqu’à son arrivée en Inde. Son intelligence et son habilité dans l’art de la guerre en feront un homme redouté dans toute l’Inde même par le grand empire Moghol.

Il fit construire un système d’irrigation révolutionnaire qui n’utilise que la force gravitationnelle pour fonctionner. Il permit à la ville de Khadki de recevoir de l’eau en provenance des montagnes situées à 8 kilomètres. La ville possédait des jardins luxuriants. Ce système est toujours visible de nos jours notamment au Panchakki.

Ce n’est qu’à sa mort que les puissants Moghols ont pu envahir le Deccan et placé Aurangabad au centre de l’histoire de l’Inde.

Apogée de la ville

Malik Ambar meurt en 1626. Son fils, Fateh Khan lui succéda et donna son nom à la ville, Fatehnagar A partir de 1633, L’empereur Shah Jahan réussit à conquérir le Deccan et s’empare de la ville. Aurangzeb sera nommé vice-roi du Deccan mais s’installera au fort de Daultabad. En 1653, lorsque ce dernier redevient vice-roi du Deccan, il décide de faire de Fatehnagar, sa capitale et la renommera Aurangabad. Il entreprit d’agrandir la ville. Il fit construire 51 portes et un mur d’enceinte de près de 10 kilomètres de circonférence.  Avec la porte construite par Malik Ambar (Bhadkal Gate), Aurangabad deviendra la ville des 52 portes, qui représente les 52 semaines de l’année. Il fait construire un citadelle pour lui et sa famille.

L'histoire de l'Inde à Aurangabad

L’histoire de l’Inde à Aurangabad

Durant la guerre de succession qui vit s’affronter Aurangzeb à son frère Dara Shikoh, la ville redevint une ville moyenne du centre de l’Inde. Aurangzeb reviendra à Aurangabad et en fera sa capitale de fait. En effet, il ne décréta jamais le transfert de la capitale de l’empire de Agra à Aurangabad. C’est pour cela que Aurangabad n’a jamais eu l’appellation de ville impérial même si la famille royale et tous les ministres vivaient dans la ville.

La ville du déclin à l’heure actuelle

Après la mort d’Aurangzeb et le déclin de l’empire Moghol, Aurangabad fera partit de l’empire des Nizam d’Hyderabad.

Elle est aujourd’hui une ville industrielle d’importance moyenne.

 

Capitale touristique du Maharashtra

Récemment déclarée capitale touristique du Maharashtra pour sa proximité avec les sites d’Ellora et Ajanta, tous deux déclarés au patrimoine mondial de l’UNESCO, la ville souffre d’un manque de considération pour son propre héritage.

L’histoire de la ville a laissé de nombreux monuments, héritage d’un passé glorieux. Si vous décidez de venir à Aurangabad, ne passer pas à côté des monuments comme le Bibi Ka Maqbara, le Panchakki, le Soneri Mahal, les grottes d’Aurangabad ou encore les portes qui montrent l’importance d’Aurangabad dans l’histoire. A quelques kilometres, vous pouvez aussi admirer le fort de Daultabad et la vallée des saints de Khultabad.

Monuments à visiter

Bibi Ka Maqbara : Surnommée à tort le mini Taj Mahal, c’est le meilleur exemple d’architecture moghol.

Bibi Ka Maqbara, histoire de l'Inde

Bibi Ka Maqbara

Panchakki : Littéralement le moulin à eau, c’est l’illustration visible du génie de Malik Ambar et de son système d’irrigation.

Soneri Mahal : C’est le dernier palais existant à Aurangabad. Son nom lui vient de la peinture en or pur qui ornait les murs.

Les grottes d’Aurangabad : C’est une belle introduction aux sites d’Ellora et d’Ajanta. Elles sont quasi exclusivement bouddhistes et les grottes 3 et 7 sont richement ornées.

temples bouddhistes d'Aurangabad

 

Les portes : il ne reste que 13 portes sur les 52 que comptaient la ville. Elles sont toutes de style moghol excepté Bhadkal Gate qui est de style indo musulman.

Daultabad : ce fort fut la capitale de beaucoup d’empire (Yadava, Bahmanis…). Sa capture par Shah Jan signe la domination moghole sur la région du Deccan.

Khultabad : Cette petite ville fortifiée abrite la dépouille d’Aurangzeb, le dernier grand empereur moghol, celle de Malik Ambar, et celles de plusieurs saints soufis.

 

Si vous venez dans la région de Aurangabad et que vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de la région et donc sur l’histoire de l’Inde, vous pouvez nous contacter afin d’établir ensemble le meilleur itinéraire pour votre découverte de ces lieux méconnus

Malik Ambar tomb

Khultabad, la capitale du soufisme au XIVe siècle

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Le soufisme en Inde

Qu’est ce que le soufisme

Le soufisme est le troisième courant de l’islam. Les sunnites et les chiites ne reconnaissent pas le soufisme comme faisant partie de l’islam car ces adeptes utilisent des méthodes ésotériques pour atteindre le Divin. Même si le soufisme prend ses racines dans le coran et reconnait le prophète comme le premier d’entre eux, il faudra attendre le XIe siècle pour voir des communautés s’organiser autour d’un maître.

La musique, la danse sont des éléments utilisés par les soufis afin de rentrer en contact avec le divin. En Europe, une des formes du soufisme les plus connus est les Derviches tourneurs turcs. Cette danse permet de rentrer en transe et de permettre l’élévation de l’esprit.

 

Le soufisme en Inde

Le soufisme est arrivé en Inde en même temps que les premières invasions musulmanes en 1192. Le premier a fondé une confrérie fut Mu’in al-Din Chishti. Il s’établira à Ajmer.  Sa tombe est un des lieux importants pour les soufis indiens.

A l’heure actuelle, il y a quatre confréries soufies en Inde:

  • La Chishtiyya
  • La Suhrawardiyya
  • La Qadiriyya
  • La Naqchabandiyya

Avec la domination britannique, les soufis se sont déplacés à Hyderabad qui est maintenant la première ville soufie de l’Inde. Khuldabad reste la deuxième ville la plus importante.

Khultabad, histoire d’un petit village, capitale du soufisme au XIVe siècle

La ville était connue sous le nom de Rauzaa, «le jardin du paradis». Après la mort d’Aurangzeb, cette ville est rebaptisée « Khuldabad ». Khulad signifie le ciel et Abad signifie communauté ou société. C’est le point central de la vallée des saints parce qu’au XIVe siècle plusieurs saints soufis ont élu Khultabad comme résidence. C’est quand Muhammad Bin Tulguq décida de transférer sa capitale de Delhi à Dautlabad. Le soufisme s’est installé à Khultabad car les saints voulaient être proche de la nouvelle capitale mais aussi en retrait. Il est dit que pas moins de 1.400 saints sont enterrés dans cette vallée. Ils ont enseigné aux gens que les hindous et les musulmans doivent garder la paix et l’unité entre eux. Beaucoup de rois, dévots, saints sont venus à cet endroit pour voir leur désir accompli. Parce que c’est la capitale du soufisme, tant de rois et d’empereurs moghols ont construit des jardins fascinants, de petites maisons. Il y avait aussi de nombreux palais attrayants d’empereurs dont celui d’Aurangzeb.

Sufism city en Inde, khultabad, soufisme en inde

La ville fut fortifiée sous le règne d’Aurangzeb à la fin du XVIIe siècle. Le mur avait une fonction protectrice contre les bandits et les brigands, mais ne pouvait servir de défense contre une armée.

Cette ville a une importance religieuse, c’est toujours la deuxième ville la plus importante pour le soufisme en Inde aussi bien qu’historique parce qu’elle contient la tombe de Malik Ambar et Aurangzeb.

 

A visiter à Khultabad

 

La tombe de Malik Ambar :

Pour en savoir plus sur Malik Ambar, vous pouvez lire cet article.

Le tombeau de Malik Ambar est une tombe de l’architecture indo – islamique classique. Le mausolée finement fini, construit en basalte rose et élevé sur un piédestal, a une double façade, chaque étage abrité par un surplomb sur les supports saillants. Les fenêtres de chaque côté sont finement travaillées, elles sont formées d’écrans géométriques appelés jali.

En face est une maison d’hôtes plutôt délabrée. Elle fut construite dans un style vaguement italien avec des fenêtres de style gothique qui a été très populaire à Hyderabad au début du 20ème siècle. Il a permis aux gens venu rendre hommage à Malik Ambar de se reposer. Malgré l’importance de Malik Ambar pour la vallée du Deccan, sa tombe est actuellement abandonnée.

 

Le tombeau d’Aurangzeb:

Portrait d'Aurangzeb

Portrait d’Aurangzeb

Aurangzeb (3 novembre 1618 – 3 mars 1707)

De son nom Abu Muzaffar Muhiuddin Muhammad Aurangzeb Âlamgir connu comme Aurangzeb (ornement du trône en persan) ou comme Alamgir 1er Il est le dernier grand empereur moghol. Il est le troisième fils de Shah Jahan, il était gouverneur du Deccan de 1636 à 1644 avec un certain succès. En 1657, Shah Jahan est tombé malade et une guerre de succession a éclaté entre les trois frères. Le 31 juillet 1658, Aurangzeb remporte la victoire et s’assied sur le trône du paon, symbole du pouvoir moghol. Il a emprisonné son père dans le fort rouge d’Agra car il a soutenu son frère. Sous son règne, l’empire a atteint son apogée territoriale couvrant pratiquement toute l’Inde aujourd’hui.

Il a fait d’Aurangabad la capitale de l’empereur mughal pour pouvoir gerer l’expension de son empire.

Il est enterré à Khuldabad dans une simplicité désirée par lui-même.

Son règne marque la fin de l’empire qui a disparu 101 ans après lui.

La tombe :

La mosquée à l’intérieur du complexe

La mosquée à l’intérieur du complexe

Aurangzeb mourut en 1707 à Ahmednagar. Son corps a ensuite été transporté à Khuldabad après l’arrivée de son fils Azam Shah et de sa fille Zinat-un-Nissa. Il ya une plate-forme sur la tombe faite de pierre rouge, de moins de trois mètres de longueur. Le tombeau était couvert de terre sur laquelle l’herbe poussait. Après son enterrement, il a reçu le titre posthume de « Khuld-makan » (celui dont la demeure est dans l’éternité). L’écran en marbre de jali a été ajouté en 1921 par le Nizam de Hyderabad avec l’encouragement du vice-roi britannique Lord Curzon. Le tombeau est couvert par « la voûte du ciel » signifie qu’il n’y a pas de toit et vous pouvez voir le ciel de là. La passerelle et le porche en dôme ont été ajoutés en 1760.

Il est dit que Aurangzeb a payé pour son enterrement en cousant des chapeaux pendant ses dernières années et que la tombe a coûté seulement 14 roupies et 12 annas. La tombe est « remarquablement simple selon les souhaits d’Aurangzeb». Le nom complet d’Aurangzeb est écrit sur une plaque de marbre dans l’un des coins de la tombe.

Aurangzeb a demandé à être enterré à côté d’un grand saint Sufi Zainuddin Shirazi.

Il est un saint hautement vénéré par les musulmans. Il est l’un des plus important saint dans le soufisme à Khultabad. Sur le côté est, il y a un certain nombre de versets inscrits dans le Coran et la date de la mort du saint, 771 H. (1370 après JC). Cheikh Zain-ud-din est né à Shiraz, en H. 701 (1300) et est venu à Delhi par La Mecque. Il a étudié sous Maulana Kamal ud din de Samana et l’a accompagné à Daulatabad. Il occupa le bureau de Kazi à Daulatabad, et dans H. 737 (1336) il fut investi du manteau du califat, mais ne réussit réellement qu’après la mort de Burhan-ud-din dans H. 741 (1340). Les paroles de Zain-ud-din ont été enregistrées par Shaikh Husain dans son Hidayatu-l-Kaboul. Le mausolée fut érigé par ses disciples bien plus tard. Il est entouré par une grande cour quadrangulaire, et l’enceinte a deux portes chassées à l’argent. La cour a deux mosquées, l’une sur une plus haute et l’autre sur un niveau inférieur, une chaussée inclinée menant à la première.

Le complexe soufisme Inde

Le complexe

Il ya des bâtiments ouverts sur tous les côtés, et un nagarkhana ou salle de musique à l’extrémité est. L’extrémité occidentale est utilisée comme une école où le Coran est enseigné. Les portes du sanctuaire sont incrustées de plaques d’argent et la scène ci-dessous est embellie avec un certain nombre de pierres curieusement coupées et polies. L’intérieur de l’enterrement est recouvert de bois de rose richement brodé, et a la chaîne habituelle des œufs d’autruche accrochés sur elle. On dit qu’une petite pièce dans un coin du mur de la cour contient la robe du prophète, qui est exposée une fois par an le 12 Rabi-ul-awal. La dargah abrite aussi le tombeau du premier Nizam, Asaf Jah Ier, son fils Nasir Jung, et ceux du fils d’Aurangzeb Azam Shah et de sa femme.

 

 

Jardin de Jahan Banu Begum:

Jahan Banu Begum Garden

Jardin de Jahan Banu Begum

Bani Begum était la femme du fils d’Aurangzeb, Azam Shah. La tombe de Bani Begam est au centre d’un grand jardin quadrangulaire. Il est entouré par un beau mur avec des cavités arquées à l’intérieur. Un élégant kiosque à chaque coin et est surmonté d’un dôme indo-sarrasin, rainuré à l’extérieur. L’entrée principale est au centre du mur nord et une mosquée est dans la direction sud. Alors qu’un cornet ouvert correspondant se trouve dans chacune des parois restantes. Le sol à l’intérieur est disposé dans la forme habituelle d’un jardin et contient des citernes et des fontaines, qui ne sont plus en état de fonctionnement. Le tombeau du Begum est à l’intérieur d’une autre clôture murée au milieu du jardin et a quatre petits minarets autour de lui. Une jolie maison d’été au centre de chaque mur, dans cette enceinte de la blessure, a seize piliers minces mais élégants, soutenant un toit en forme de dôme dans la forme curieuse appartenant au style du Bengale.

Tomb of Jahan Banu Begum

Tombe de Jahan Banu Begum

Si vous êtes interressé pour visiter Khuldabad, vous pouvez réserver le circuit les 3 capitales. Vous découvrirez ces monuments et bien d’autres. Plus d’information ici.

guide touristique en Inde

Guide touristique en Inde

By Général, Non classé One Comment

L’idée de cet article m’est venu après deux commentaires sur Facebook. Les deux remettaient en doute l’utilité d’un guide touristique lors d’un voyage en Inde.

Dans le premier commentaire, on posait la question de savoir si un guide touristique était utile ou si un chauffeur suffisait. Dans le deuxième, une personne commentait que les agences de tours sont des voleurs et qu’il fallait mieux faire appel aux locaux directement.

Le métier de guide touristique en Inde

Être guide touristique c’est quoi?

Être guide touristique

Je vais commencer par vous parler d’un métier qui nous est cher chez Akvin Tourism, celui de guide touristique.

Un guide touristique est une personne qui vous accompagne lors de votre voyage et qui vous éclaire sur les éléments que vous verrez. C’est une personne qui met en perspective l’Histoire et qui la simplifie pour vous aider à comprendre les bâtiments et leur importance. C’est aussi une personne qui est capable de vous expliquer les faits culturels et qui peut répondre à toutes vos questions même les plus éloignées du circuit. Un bon guide touristique et c’est encore plus vrai pour un guide touristique en Inde, est celui qui ne va pas réciter par cœur une leçon mais qui va faire revivre l’Histoire à travers les anecdotes et autres détails.

Être guide touristique en Inde

C’est aussi une question qui nous est souvent posé. Est-ce que nous proposons des tours partout en Inde ?

La réponse « NON » qui est évidente pour nous, ne semble pas l’être tant que ça pour tout le monde.

Repartons de la base. L’Inde est un grand pays. TRES grand pays. Il fait la même surface que l’Europe du Portugal à la Pologne. Il ne vous viendrait pas à l’idée d’engager un Allemand (qui vit en Allemagne) pour visiter l’Espagne ! si ?

En Inde, c’est pareil. Chaque état a sa culture, sa langue, ses coutumes et son histoire. L’Histoire du Maharashtra n’a rien avoir avec l’Histoire du Rajasthan. Le Tamil est aussi éloigné de l’Hindi que l’Allemand de l’italien.

Alors je sais que certains nous dirons que c’est la même religion. C’est vrai à ceci près qu’il y a 3.5 millions de Dieux dans l’Hindouisme. Beaucoup de dieux représentés dans les temples du sud ne sont pas connu des Indiens du Nord. Votre voyage dans l’Inde du Sud sera donc différent de votre voyage dans l’Inde du Nord. Un excellent guide touristique du Kerala peut être extrêmement décevant dans le Tamil Nadul.

Une agence de guides pour quoi faire ?

Une agence comme Akvin Tourism, est une agence de guides touristiques qui s’est donné pour mission de vous faire connaitre un état oublié des circuits touristiques. Depuis 3 ans, nous visitons le Maharashtra pour découvrir des lieux uniques au passé impressionnant afin de faire de votre voyage, un moment unique. La qualité est un de nos moteurs de motivation. C’est pour cela que nous apportons un soin particulier à nos connaissances tant historiques que culturelles. Nous sommes toujours à la recherche des dernières informations scientifiques sur l’histoire de ce bel état. Nous sommes en contact permanent avec des historiens.

Tout ceci demande du temps et un engagement personnel qui n’est pas possible sur d’autres régions de l’Inde.

Bien sur vous aurez toujours des agences ou des guides peu scrupuleux qui vous diront qu’ils peuvent tout faire. Encore une fois prendriez-vous un Portugais (qui vit au Portugal) pour visiter la Pologne ?

Guide touristique versus accompagnateur

Comme son nom l’indique, un accompagnateur est une personne qui accompagne. C’est une personne qui est là pour gérer les réservations, le bon déroulement du voyage. En aucun cas, un accompagnateur a des informations pointues sur les lieux visités. Il suivra le plan préparer en amont et ne laissera aucune place à l’improvisation.

 

Guide touristique versus chauffeur

Là encore, le nom l’indique, un chauffeur est une personne qui vous véhiculera d’un point A à un point B. Un chauffeur peut donner des indications basiques sur un lieu ou un monument. Il ne pourra pas expliquer complètement l’Histoire des lieux visités ou sur les différentes statues et leur signification.

En exemple, une supercherie que nous avons découverte récemment :  Beaucoup d’agences proposent de voir la tombe de Aurangzeb en même temps que la visite d’Ellora. Pour ne pas perdre de temps sur le retour, les chauffeurs ordinaires montrent une tombe sur la route, n’importe quelle tombe. Et sans honte, ils racontent que c’est celle de l’empereur. Ce qui est absolument faux. Ils gagnent 30 à 45 minutes sur leur visite.

Demanderiez vous à un boulanger de vous opérer ?

Chacun son métier !

 

Pourquoi choisir une agence de tours pour organiser son voyage ?

Dans le monde du tourisme, il y a de tout pour tout le monde. Tous les prix, tous les styles, tous les thèmes.

Comment choisir son agence ?

Un voyage en Inde ça se prépare. Avant de partir, vous pouvez choisir une agence. Mais avant cela, il est important de définir ce qu’on attend de son séjour en Inde. Un voyage organisé dans un lieu touristique n’est pas la même chose qu’un voyage à deux dans une région peu touristique mais très culturelle. Une fois vos envies et votre voyage définis, ou du moins l’idée générale, vous pouvez vous mettre en recherche de votre agence.

Une démarche particulière

Akvin Tourism est une agence qui a une démarche particulière. Comme vous pouvez le voir ici, nous sommes engagés dans le tourisme durable et le développement local.

Concernant nos circuits en Inde, nous avons fait des choix d’authenticité. Nous vous proposons de sortir des sentiers battus. Nous ne folklorisons pas la culture indienne. On ne crée pas de fausses cérémonies religieuses ou de faux mariages pour agrémenter nos tours. Nous vous montrons l’Inde telle qu’elle est vraiment. C’est un pays magnifique avec une culture riche qui n’a pas besoin d’artifices pour émerveiller. Les splendeurs de l’Inde sont bien connus et suffisantes. Nous nous adaptons aussi à vos envies avec des circuits sur mesure.

Nous avons fait le pari aussi de vous montrer des endroits inconnus et encore vierges du tourisme de masse. Ces merveilles sont encore intactes. Cela permet un contact direct avec les populations et surtout un contact sincère.

Nous nous sommes spécialisés dans le Maharashtra pour avoir une connaissance pointue de cet état et répondre au mieux à vos attentes et vos envies. L’état du Maharashtra est assez riche pour offrir un circuit historique, spirituel, détente, nature ou luxe.

Il est donc évident que si vous voulez voir les monuments les plus connus de l’Inde comme le Taj Mahal, ou que vous voulez faire un circuit classique, nous ne serons pas la bonne agence pour vous.

Agence versus locaux ?

Il y a souvent de la part d’occidentaux, une vision un peu simpliste du tourisme. Les agences s’engraissent sur le dos des locaux. C’est pour cela qu’on entend souvent des gens dire qu’il vaut mieux passer directement auprès des locaux plutôt que de passer par une agence.

Evidemment, il y a de tout dans le secteur du tourisme.

En ce qui nous concerne, nous employons une partie de nos bénéfices au développement local. Nous soutenons des actions déjà existantes et nous accompagnons aussi d’autres actions.

C’est le cas pour le village de Charthana. En janvier 2019, nous avons visité ce village invités par les locaux pour voir s’il y avait la possibilité de développer un tourisme durable . Le village est magnifique et possède des trésors insoupçonnés. Après notre audit, nous avons listé une série d’actions à mener. Après plusieurs réunions avec les locaux, nous avons lancé une campagne de nettoyage qui se tiendra le 12 janvier 2020. Nous aurons des conférences de sensibilisation à l’environnement et à la protection du patrimoine.

Notre agence ne profite pas des locaux mais travaillent avec eux pour un développement juste et durable.

Quand vous engagez un local, soutient-il des projets de développement ?

La charité n’est pas dans nos valeurs

Nous voyons souvent des circuits en Inde où on propose aux participants de visiter une école pour distribuer des crayons et des cahiers. Nous ne croyons pas en la valeur de ces actions. Quand vous donnez un crayon ou un cahier, vous apportez une aide ponctuelle et non durable. Nous préférons les actions qui s’inscrivent dans le temps et qui profitent au plus grand nombre. Cela permet une responsabilisation des populations locales et une prise en main de leur destin. Nous nous inscrivons dans le futur et pas dans un présent souvent égoïste.

 

Pour conclure le guide touristique en Inde comme ailleurs est un vrai métier qui demande des connaissances et des compétences particulières. Si vous avez des questions ou des remarques sur cet article, n’hésitez pas à nous contacter.

La mosquée d'Aurangazeb

La citadelle avec le palais et la mosquée de Aurangzeb

By Monument 3 Comments

Dans un précédent article, nous avons parlé de l’empire Moghol et des grands empereurs moghols. Le dernier d’entre eux, Aurangzeb a laissé à Aurangabad, une citadelle avec son palais et sa moquée.

Aurangzeb le dernier grand empereur Moghol

Aurangzeb est considéré comme le dernier grand empereur Moghol car l’empire attendra son apogée territoriale durant son règne. A sa mort, les dissensions au sein de l’empire et les forces coloniales auront raison de l’empire.

Aurangzeb, grands moghols

Aurangzeb, le dernier grand Moghol

Aurangzeb est le troisième fils de Shah Jahan, empereur connu pour la construction du Taj Mahal. Il arrivera dans le Deccan en 1636 et il y restera gouverneur jusqu’en 1644. Il sera ensuite le gouverneur du Gujarat en 1645 et de l’Afghanistan en 1647. Comme il échoue à reprendre Kandhar, il sera renvoyé dans le Deccan. Il décide de s’installer dans la ville de Malik Ambar, Khadki. Il la renommera Aurangabad. Abad veut dire communauté donc on peut traduire Aurangabad comme la communauté d’Aurangzeb.

En 1657, Shah Jahan tombe malade et une guerre de succession s’engage entre son premier fils Dara Shikoh et son troisième fils Aurangzeb. Cette guerre de succession n’est pas anecdotique chez les Moghols. Shah Jahan et même son père Jahangir avaient accédé au trône de la même manière. Il sera intronisé empereur le 31 juillet 1658 après avoir emprisonné son père dans le fort rouge d’Agra (acte dont il se repentira des années plus tard) et fait exécuter deux de ses frères.

Aurangzeb passera la plus grande partie de sa vie en guerre pour étendre son empire. A son apogée, l’empire d’Aurangzeb sera la première économie mondiale et représentera ¼ du PIB mondial.

Il mourra le 3 mars 1707 après 49 ans de règne. Il laisse derrière lui un héritage qui porte souvent à polémique.

 

Aurangabad, capitale de l’empire Moghol ou pas ?

Aurangabad a-t-elle été la capitale de l’empire moghol durant le règne de Aurangzeb ?

J’aimerai donner une réponse claire et définitive mais malheureusement comme souvent dans l’histoire de l’Inde c’est plus complexe qu’il n’y parait.

Aurangzeb décida dans les années 1680 d’étendre son empire au sud du Deccan. Connaissant la région, il s’établit avec sa famille dans la ville de Aurangabad. La ville est fortifiée avec l’ajout de 51 portes aux remparts. Même si la famille royale vie à Aurangabad, même si les ministres et les généraux viendront s’installer dans la ville, Aurangzeb n’a jamais décrété que Aurangabad était la nouvelle capitale de l’empire. Durant tout son règne, Agra restera la capitale officielle de l’empire. Aurangabad sera la capitale administrative et de fait de l’empire.

Contrairement à Daultabad qui a été officiellement la capitale du sultanat de Delhi en 1333 et 1339. C’est cette non officialisation qui a fait plonger la ville dans l’oublie quand les Anglais ont colonisé le sous-continent indien.

 

La citadelle de Aurangzeb, mosquée et palais de l’empereur

Il n’y a pas de date de construction de cette citadelle. On peut penser que Aurangzeb a fait édifier son palais et sa mosquée quand il était gouverneur du Deccan.

A cette époque, le nord de la ville est séparé par un mur d’enceinte. C’est dans cette dernière que s’installera Aurangzeb. Une grande porte, Rangeen Gate est édifiée. Cette porte était réservée exclusivement à l’empereur et sa famille. Elle est la plus grande porte de la citadelle Quil’a Ark car la famille royale se déplacer à dos d’éléphant.

A l’intérieur se trouve le palais, la mosquée royale ainsi que la mosquée pour femmes. Il y a aussi des palais secondaires pour les différentes femmes de l’empereur.

Même si Aurangabad n’a jamais été décrétée capitale de l’empire Moghol, c’est ici même que des décisions importantes pour l’empire ont été prises.

Vous pouvez apprécier sur ces photos la beauté du palais et de la mosquée au alentours de 1881.

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Malheureusement, aujourd’hui il y a une volonté de détruire cette partie de l’histoire de la ville donc le palais est laissé à l’abandon.

 

Visite d’une des mosquées d’Inde les plus importante

Pour visiter la citadelle, il faut se rendre prés de la porte de Delhi. De là, il faut prendre la direction du musée Chhatrapati Shivaji Maharaj. Le musée n’est pas très intéressant mais ne coûte que 5 roupies. Si vous avez un peu de temps à perdre, vous pouvez essayer une petite visite.

A l’angle du musée, vous verrez la porte Rangeen (Rangeen darwaza). Vous pouvez apprécier la grandeur de la porte et vous imaginer l’empereur rentré dans la citadelle à dos d’éléphant.

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Derrière vous, vous verrez un mur d’enceinte. Il faut le longer jusqu’à une petite porte. C’est de la que se fait l’entrée de la citadelle. Vous verrez sur votre droite une école qui a été construite récemment.

Sur votre gauche se trouve ce qu’on appelle Alamgir mosque, la mosquée de l’empereur. Cette mosquée est importante pour l’Inde car c’est la mosquée personnelle de l’empereur.

La mosquée d'Aurangazeb

Construite dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, elle porte le titre de l’empereur, Alamgir. Le bâtiment n’est pas une structure particulièrement importante, mais il bénéficie de trois dômes surdimensionnés qui surmontent le hall de prière, ne laissant aucun doute sur sa signification. La mosquée d’Alamgir est conforme à d’autres mosquées royales avec des salles de prière à trois volets coiffés par des dômes triples, tels que ceux à voir à Agra et à Delhi. Il y a un bassin pour les ablutions. On remarquera aussi une petite stèle en pierre entourée de barrière. C’est ici que 340 ans plus tôt, l’empereur s’asseyait pour prier et aussi pour recopier des corans. Quand Aurangzeb devint vieux, il commença à recopier des corans qu’il vendait afin de financer sa tombe. Il ne voulait pas que l’argent de l’empire soit utiliser à des fins personnels.

De tous les bâtiments qui composent cette zone, seule la mosquée personnelle de l’empereur et la mosquée des femmes sont encore en bonne état.

En Inde, traditionnellement les femmes ne vont pas à la mosquée. Il y a quand même une mosquée pour les femmes de la famille impériale dans l’enceinte de Quil’a Ark. C’est la seule qui existe à Aurangabad.

La mosquée des femmes

La mosquée des femmes

Plus loin, il y a un petit palais qui est utilisé comme salle de classe.

Petit palais en Inde

Ancien palais

Après celui-ci, ce trouve le palais. Malheureusement, il a été abandonné depuis longtemps et sa visite y est dangereuse. Sa visite se fait à vos risque et périls.

 

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Le fort d’Antur, forteresse oubliée près de Aurangabad

By Monument No Comments

L’histoire de l’Inde est diverse et complexe. C’est une des raisons que le fort d’Antur est un monument d’Inde oublié.

Pour comprendre l’importance de ce fort dans l’histoire de l’Inde, il faut nous pencher sur l’Histoire de la région.

Le Maharashtra entre le XIIIe et le XVIIe siècle

Depuis le XI e siècle, la région de Maharashtra est gouverné par l’empire des Yadavas. A partir du XIIIe siècle, les sultans de Delhi ont de plus en plus de vue sur le sud de la péninsule indienne. Ramachandra, un des derniers grands empereurs Yadava aurait repousser  une première invasion à partir de 1270. Certains historiens ne reconnaissant pas l’inscription de 1278 le décrivant comme « grand sanglier pour protéger la terre de l’oppression des Turcs ». Ce qui est sur c’est qu’en 1296, Ala-ud-din Khalji du sultanat de Delhi s’empare de Devgari, capitale des Yadavas (aujourd’hui Daultabad).  Ce dernier réinstallera sur le trône de Ramanchandra, en échange du paiement d’une rançon et d’un tribut annuel. Cependant, les Yadavas n’ont jamais payé leur due à Khalji.  En 1307, ce dernier envoya une armée commandée par Malik Kafur, à Devgiri. Leur immense armée a conquis les forces affaiblies et vaincues de Devagiri presque sans bataille. Ramachandra a été emmené à Delhi. Khalji a réintégré Ramachandra en tant que gouverneur en échange d’une promesse de l’aider à maîtriser les royaumes hindous du sud de l’Inde. En 1310, Malik Kafur a monté un assaut sur le royaume Kakatiya de Devagiri. Le successeur de Ramachandra, Simhana III, contesta la suprématie de Khalji. il envoya Malik Kafur pour reprendre Devgiri en 1313. Simhana III sera tué durant la bataille et l’armée de Khalji occupa Devgiri. Le royaume a été annexé par le sultanat de Khalji en 1317.

La région restera sous domination des sultans de Delhi jusqu’en 1347. Muhammad bin Tughluq étant reparti au Nord pour lutter contre une invasion afghane, un de ses généraux, Ala ud-Din Bahman, décidera de s’affranchir du sultanat pour créer son propre empire. Il gouverna sur tout le Deccan.

En 1518, l’empire se divisera en 5 sultanat, appelé les sultanat du Deccan: Berar, Bijapur, Golconda, Bidar et Ahmednagar.

Les 5 sultanats du Deccan au 15ième siècle, monument d'Inde

Les 5 sultanats du Deccan au XVe siècle

Au XVIe siècle, la menace viendra une fois n’est pas coutume du nord. En effet, un puissant empire est en train de naître depuis la victoire de Babur sur le sultan de Delhi en 1526. L’empire Moghol sera toujours à la recherche d’expansion territorial.

Pour faire face à cette menace, le sultanat d’Ahmednagar décida de faire construire plusieurs forts sur leur frontière nord. Un de ces forts est le fort d’Antur.

Le fort d’Antur: une position stratégique majeur

Le fort d’Antur est comme de nombreux forts du Maharashtra situé en haut d’une colline. La particularité de ce fort est qu’en plus il a été construit sur une crête. Il n’ y a qu’un seul accès pour entrer et sortir du fort. Sur 3 de ses côtés, le fort est sur une pente qui descend sur 800 mètres.

Monument en Inde, antur fort, fort du Maharahstra

Voie d’accès jusqu’au fort

Cette colline est un lieu parfait pour contrôler l’arrivée d’un ennemie. En effet, il y a une vue dégagée sur la plaine qui permet de préparer les défenses et repousser une attaque.

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fort du Maharahstra

Le fort d’Antur, un monument en Inde à visiter

Même si on en sait peu sur l’histoire de ce fort, cela reste un monument en Inde intéressant à visiter. Le fort étant abandonné par les autorités, il se visite gratuitement et sans contraire.

Il se situe au nord d’Aurangabad, à 2 h de route en voiture. Le dernier village avant le fort s’appelle Kholapur (ne pas confondre avec Kolhapur qui est beaucoup plus au sud). Il se situe à deux kilomètres du fort. La route est plus agréable à faire à pied.

De plus, vous pourrez admirer une borne kilométrique indiquant le fort à un kilomètre qui date du 15 ième siècle.

Plus on s’approche du fort plus la vue se dégage. A 500 mètres, à la sortie d’un virage, il apparaît seul et majestueux. On s’imagine aisément l’arrivée des soldats au XVe siècle. Rien n’a bougé, tout s’est figé. La vue entre le fort et la plaine en contre bas est à couper le souffle.

Vue sur Antur fort et les environs

Vue sur Antur fort et les environs

Il n’a aucune trace de la modernité ou du XXIe siècle. Pratiquement tout est redevenu sauvage.

Pour accéder au fort il faut emprunter une route étroite, dallée et arborée. Au bout de celle ci se trouve le seul point d’accès au fort. La route a été de tel façon pour que des armes de siège ou même une cavalerie ne puisse accéder à la porte de manière aisée.

 

Entrée du fort du Maharashtra

Entrée du fort

 

Comme le fort est laissé à l’abandon, il perd un peu de son éclat. On peut toujours s’imaginer qu’un soldat de l’armée du sultanat va apparaître au détour d’une porte.

Il reste encore quelque monuments qui sont situé autour d’un réservoir d’eau.

Réservoir d'eau fort d'Antur

Réservoir d’eau du fort d’Antur

Faites le tour des remparts pour admirer la vue imprenable sur la vallée qui se situe à 800 mètre plus bas. Comme le fort est situé sur une arête de la montagne ce fut le meilleur endroit pour observer les environs à 360 degrés.

Vue à 360 degrés depuis le fort d'Antur

Vue à 360 degrés depuis le fort d’Antur

Enfin la partie que devait être réservée au palais du commandant a été transformé et accueille aujourd’hui la tombe d’un saint soufi.

Le fort est l’endroit idéal pour pic niquer et se reposer de la fureur du monde. Ici vous êtes dans la nature, pas de bruit de voiture ou de civilisation. Venez prendre votre temps et admirer l’histoire de l’Inde à travers ce fort.

Si vous souhaitez vous rendre au fort d’Antur, il vous faut louer une voiture avec chauffeur depuis Aurangabad. Il faut compter entre deux heures et deux heures et demi pour s’y rendre. A partir du dernier village, il faut que vous soyez près à finir à pied vue qu’il n’y a pas de route mais juste un chemin qui subit les attaques de la météo.

Malgré tout le fort d’Antur est un des forts du Maharashtra qui vaut la peine d’être visité, c’est un monument en Inde qui raconte une partie oublié de l’histoire. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez organiser une visite au fort d’Antur

Les grottes d'Aurangabad

Les 5 raisons de ne pas visiter le Maharashtra

By Général No Comments

Vous êtes en train de préparer votre voyage en Inde. Vous lisez beaucoup de choses et vous avez des doutes sur les destinations à privilégier. Peut être vous arriverez à l’aéroport de Mumbai ( anciennement Bombay) et vous vous interrogez sur l’opportunité de visiter le Maharashtra.

Vous n’êtes pas encore convaincu pour venir visiter le Maharashtra. Vous êtes plutôt défavorables à cette idée. Voici donc un article pour vous aider dans votre décision.Voici donc les 5 raisons pour lesquelles vous ne devriez pas visiter le Maharashtra.

Raison 1: vous ne faites des voyages que pour aller voir des monuments célèbres

Si le but de votre voyage c’est de cocher les cases de la liste des choses à voir avant de mourir. Si vous ne voulez pas découvrir de nouveaux monuments, de nouvelles histoires. Alors le Maharashtra n’est pas fait pour vous.

En effet, le Maharashtra est un état peu touristique de l’Inde. Ce n’est pour tant pas les centres d’intérêt qui manquent.

Le Maharashtra possède 3 villes sacrés pour 3 religions différentes et de nombreux sites très importants pour d’autres religions.
Les 3 villes sacrées sont :

  • Nashik : ville mythologique indienne qui apparaît dans le Ramayana.
  • Khultabad : deuxième ville sacrée pour les soufis en Inde.
  • Nanded : une des 4 villes sacrées pour les Sikhs.

The holy place in Nashik

Le Maharashtra possède aussi des sites d’exceptions :

  • Ellora : 36 grottes taillées dans la roche avec des temples hindous, bouddhistes et jaïns.
  • Ajanta : 26 grottes bouddhistes connues pour leur peinture murale
    unique au monde.
  • Grishneshwar temple : deux des 12 Jyotrilinga (temples sacrés dédiés
    à Shiva)
  • Lonar Lake : le troisième plus grand cratère de météorite du monde
    devenu une réserve de faune avec des temples qui datent du VIIIe
    siècle.
  • Konkan : des plages de sable fin.

 

Il existe aussi la ville d’Aurangabad qui est une ville pleine de surprises et de découverte. Il ne faut pas oublier que Aurangabad a été 2 fois capitales de l’Inde à travers l’histoire. De ce passé , il reste des palais, des forts, des remparts, des jardins royaux etc… Malgré tout, les guides touristiques n’en parlent pas ou peu. En venant dans le Maharashtra, vous verrez de nombreuses choses dont personne ne connait l’existence.

Raison 2 de ne pas visiter le Maharashtra: Si vous aimez la foule

Si vous n’imaginez pas un voyage sans fil d’attente à l’entrée des monuments, dans les restaurants ou dans les magasins, ne visitez pas le Maharashtra.

Comme la région est peu touristique, même les monuments les plus célèbres car classés au patrimoine mondial de l’UNESCO ne sont pas très visités. Ce qui fait que vous n’attendrez pas de longues minutes voir des heures pour visiter ces monuments. En plus à l’intérieur vous serez au calme et aurez tout le temps que vous souhaitez pour les admirer. Il peut même arriver que vous soyez seul dans certains des monuments à visiter. Cela vous permet de profiter au maximum de l’histoire et de la culture de cette région.

 

Raison 3: Si vous aimez les grandes villes

Si la vue d’un arbre ou de champs vous effraie, Aurangabad n’est pas pour vous.

Bon Aurangabad est quand même une ville de 1,5 million d’habitants. Mais cela ne fait d’elle qu’une petite ville pour l’Inde. Surtout, elle est entourée de champs, de montagnes et de forets. La nature est omniprésente et on observe des singes, des vaches, des chevaux ou des paons. L’himayat bagh est un poumon vert qui vous fera oublier les voitures et les klaxons.

 

Raison 4: Si vous n’aimez pas l’histoire

Si vous avez gardé de mauvais souvenirs de vos cours d’histoire ou que cela vous ennuie, il vaudrait mieux ne pas visiter le Maharashtra.

En effet, en plus d’être une région très spirituelle grâce à ses trois villes sacrées, le Maharashtra a aussi une histoire centrale pour l’Inde.

Comme nous l’avons dit plus haut , Aurangabad a été deux fois capitale de l’Inde à travers l’histoire. Cette ville peut vous offrir des histoires rocambolesques comme celle de Malik Ambar ou la grande Histoire de l’Inde avec les Moghols.

Il y a aussi Paithan, capitale du premier empire de la région qui fut citée dans le livre « Périple en mer d’Erythrée » livre grec du Ier siècle.

C’est à Nashik que les cendres de Nerhu et de Indira Gandhi furent dispersées. C’est à Nagpur que le Mahatma Gandhi prit la tête du Congres qui amènera à l’indépendance.

Donc si l’histoire c’est pas votre truc, ça va être difficile dans le Maharashtra.

Raison 5 de ne pas visiter le Maharashtra: Si vous aimez les sentiers balisés

L’aventure n’est pas votre fort, vous aimez suivre les pas de touristes vous ayant précédés, alors définitivement le Maharashtra n’est pas pour vous.

Le guide du routard et le lonely planet ne vont pas vous conseiller de visiter le Maharashtra. Et pour cause. l’état du Maharashtra n’a pas encore investie des sommes énormes pour faciliter le tourisme. Ce n’est pas comme le Rajasthan qui a vu dans le tourisme sa seule source d’entrée d’argent.

Le Maharashtra est d’abord un état agricole et industriel. Malgré les nombreuses attractions touristiques que possède la région, le tourisme est à ses balbutiements. Cela permet une rencontre authentique et vrai avec la population et la culture du Maharashtra. Ici personne ne vous demandera un backshish dans un restaurant ou pour un renseignement. Durant votre périple dans cet état méconnue vous rencontrerez des personnages historiques qui ont changé l’Inde mais aussi des gens qui prennent très à cœur la maxime: « notre invité c’est notre Dieu ».

A Aurangabad comme à Nashik ou à Nanded, il y a peu de magasins pour touristes. Les restaurants sont d’abord pour les locaux, ils ne sont pas pensés pour les touristes. Nous avons essayé d’établir une liste des meilleurs restaurants pour Aurangabad mais ne vous attendez pas à y voir des touristes. Certains magasins n’ont personne pour parler anglais. Les négociations se font à la calculatrice.

Il peut être effrayant de ne pas suivre les sentiers balisés par d’autres avant vous mais c’est aussi la beauté du voyage.

Si toutes ces raisons ne vous ont pas convaincu de ne pas visiter le Maharashtra, n’hésitez pas à nous contacter pour que l’on puisse vous faire découvrir la région dans les meilleures conditions.

Trésors du Maharahstra

Les trésors cachés du Maharashtra

By Général, Histoire, Monument, Site à visiter No Comments

La saison 2018-2019 se termine tranquillement et un bilan doit être établit. Nous avons décidé de partager avec vous, nos plus belles découvertes des trésors cachés du Maharashtra. Cette année nous avons fait de nombreuses recherches pour pouvoir vous offrir encore plus de moments inoubliables.

 

Les trésors cachés du Maharashtra: Khultabad

La tombe du sultan de Turquie

 

 

Ca fait longtemps que nous cherchions le chemin pour accéder à ce monument. Il nous a fallu un jour entier pour pouvoir le trouver. Les trésors du Maharashtra ça se mérite.

Nature en Inde, Nature in India

Donc un jour , nous avons décidé de nous rendre à Khultabad pour trouver le fin mot de l’histoire. Nous avons demandé à beaucoup de personnes. Mais aucune réponse ne nous permettait de nous rapprocher de notre but. Il nous a fallu nous rendre dans un tout petit dargah et parler au gardien des lieux pour avoir un début de piste. Il nous a indiqué la route qu’il fallait emprunter. Evidemment comme dans chaque aventure, rien n’est simple. Au bout de un kilomètre, il nous fallu abandonner la voiture car il n’y avait même plus de chemin de terre. Nous décidâmes de continuer à pied. Nous avons longé une forêt, traversé un ruisseau et au bout de 3 kilomètres, nous vîmes l’objet de notre quête.

Le Burj al Khalifa aurait dût être la tombe d’un dignitaire turc. Sardar Vallabhbhai Patel, premier ministre de l’époque n’a pas donné sa permission pour cela. Le monument est donc resté à l’abandon et ne fut jamais une tombe.

Aujourd’hui, c’est un endroit parfait pour avoir une vue sur les grottes d’Ellora.

Quelques tombes et anciens monuments

Khuldabad fut le centre du soufisme en Inde au XIVe siècle et quand Aurangabad fut la capitale de l’empire Moghol, de nombreux nobles avaient des palais dans ce petit village. Aujourd’hui, il est difficile de voir la grandeur passé de ce village. Nous avons découvert de nouvelles tombes ainsi que des restes de certains palais.  Malheureusement, nous n’avons pas réussi à découvrir plus sur l’histoire de ces monuments.

Charthana, le village aux 360 temples.

Nous avons été contacté pour visiter un village qui aimerait développer son activité touristique. Pour l’instant c’est un village inconnu des touristes. Pourtant, Charthana a un fort potentiel. Entre le VIIIe et le XIe siècle, il possédait 360 temples selon la légende. Aujourd’hui quelques temples sont encore visible. Nous avons rencontré les responsables du village et ils nous ont fait visiter les différents points d’intérêt de la ville. Ce village possède tout ce qu’il faut pour sortir des sentiers battues et découvrir de nouveaux territoires inconnus.

Le village a besoin de faire quelques aménagements pour pouvoir accueillir des touristes de manière régulière. Cependant, nous avons décidé d’inclure dans notre tour de 15 jours du Maharashtra, une journée de découverte de Charthana.

Deux villages qui sont des trésors du Maharashtra à eux seuls

Nous avons visité deux villages qui nous ont beaucoup touché par la chaleur de leurs habitants et les trésors qui y sont cachés. Malheureusement à cause des conditions d’accès, il nous ait impossible de les inclure dans un circuit. Ils resteront cacher encore un moment.

Mudgal

Ce petit village est à seulement 44 kilomètres de Parbhani. Mais les routes d’accès sont tellement mauvaises qu’il faut entre 2 heures à 2 heures et demi pour s’y rendre. Quand vous arrivez, votre dos vous fera souffrir. Le village est assez petit mais il a un trésor qui est unique au Maharashtra. Il possède un temple qui a été construit dans le lit de la rivière Godavari. A cause des problèmes d’eau qui touche le Maharashtra nous n’avons pas pu profiter du spectacle du temple entouré d’eau. Malgré tout, on peut imaginer sa beauté. Un système ingénieux a aussi été construit devant le temple pour le protéger des eaux.

Potra

Cette histoire est celle qui nous a le plus touché. Imaginez, il y a 10 ans un village a décidé tout seul sans aucune aide, de créer un sanctuaire. Tous les villageois s’y sont mis. Ils ont décidé de réserver le mont qui se trouve au bout du village. Ils l’ont nettoyé et ont planté des arbres. Grace à leur travail, ce mont est devenu un sanctuaire à oiseaux.

Ce sanctuaire est une telle réussite que l’état du Maharashtra a décidé d’investir dedans. Le travail qui a été effectué dans ce petit village au milieu de nulle part est un exemple et une bouffée d’espoir dans un pays qui souffre de la pollution et de la déforestation.

Deux villes connues, à découvrir

Paithan et Nanded sont deux villes connues dans le Maharashtra par les locaux. Par contre, elles sont complètement désertées par les touristes.

Nanded, la ville sacrée des Sikhs

 

 

Nanded est le lieu de la tombe du dernier gourou des Sikhs, Gobind Singh. Elle est devenu un lieu de pèlerinage important pour toute la communauté. Elle fait partie maintenant des 4 villes sacrées des Sikhs.

Nous y sommes allés pour voir le potentiel de la ville et savoir si on pouvait la proposer comme étape touristique. Nous fîmes plus que surpris par la splendeur, la beauté et la grandeur du temple (gurudwara) dédié à Gobind Singh. Le temple se situe au milieu d’un quartier dynamique. Plus loin, les abords de la rivière sont extrêmement agréable le matin ou le soir pour marcher. Il y a aussi un parc avec un spectacle de son et lumière tous les jours. La ville est vraiment très agréable à visiter de jour comme le soir.

Paithan, première capitale d’empire

Paithan est un petit village situé au sud de Aurangabad. A l’heure actuelle, il vit de l’agriculture et de petites industries. On a du mal à s’imaginer que ce fut la capitale d’un des premiers empires du sous continent indien. La dynastie des Satavahana régna sur la moitié de l’actuelle Inde entre le II siècle av J-C et le II siècle ap J-C. Cette ville apparaît dans le livre le périple de la mer Erythrée, un livre grec du premier siècle de notre ère. De ce passé, il reste les fameux saries Paithani, les plus luxurieux d’Inde. Il y a aussi beaucoup de monuments à visiter.

 

C’est un petit village à visiter sur une journée avec des endroits où la nature à repris ses droits.

La deuxième fois que nous avons visité ce village, nous avons découvert un palais qui date de l’époque des Nizams, c’est à dire du XVIIIe siècle. Il est aujourd’hui complètement abandonné mais on peut toujours imaginer sa splendeur passé.

Lonar, plus qu’un cratère à voir

Le village de Lonar abrite le troisième cratère de météorite le plus grand au monde. Les abords du lac créé par la dépression est rempli de temples et entouré d’une nature préservée et abondante. Le lac est tellement beau et attirant qu’on oublie souvent de visiter le village. Ca nous est arrivé et nous avons décidé de réparer cette erreur.

Cela nous a permis de découvrir un temple tout à fait originale. En effet, ce temple qui doit être construit entre le VIIIe siècle et le Xe siècle. Ce qui le rend unique c’est une partie de sa structure. Il est à moitié d’architecture hindou et à moitié d’architecture Nizam.

 

Aurangabad, nouvelle découverte

Pour finir, nous avons découvert un palais qui a été transformé en tombe. Ce monument date apparemment de l’époque où Aurangzeb était vice roi de Aurangabad. Il se situe aujourd’hui sur le campus de l’université. Cette découverte étant récente, nous n’avons pas beaucoup d’informations sur ce monument.

 

 

Si vous voulez découvrir ces nouveaux endroits vous pouvez voir nos tours ici, ou sinon vous pouvez nous contacter par mail : info@akvintourism.com

Maharashtra, Voyage organisé en Inde

Maharashtra: pourquoi j’aime cet Etat?

By Général One Comment

Il y a maintenant 4 ans que j’ai découvert l’Etat du Maharashtra. Celui-ci m’était inconnu malgré deux voyages en Inde. Le Maharashtra est un Etat du centre de l’Inde qui a Mumbai (anciennement Bombay) comme capitale. Il fait la moitié de la France en superficie et compte le double d’habitants.

Pendant ces 4 années, j’ai découvert la culture de cet Etat et j’ai eu les meilleures expériences humaines ici. Aujourd’hui, je vous dis tout.

 

Ma rencontre avec le Maharashtra

Tout a commencé quand j’ai rencontré Akash à Taipei le premier janvier 2015. Il m’a invité à découvrir sa ville, Aurangabad. Cela faisait 8 ans que j’étais pas venu en Inde. Malgré le peu d’information que j’ai pu trouver sur cette ville je me suis laissé tenter.

Je suis donc arrivé à Aurangabad avec Akash au mois de avril 2015. J’y ai passé une semaine. Pendant celle-ci, j’ai découvert des monuments qui n’étaient cités nul part. Des forts, des palais, des tombes, des remparts imposants etc… La curiosité pour ces monuments venaient de me piquer. J’ai donc décidé de revenir dans cette région la même année. Je suis resté plus longtemps et je suis petit à petit tombé amoureux de celle ci. Pour en savoir plus sur mon parcours et ma découverte du Maharashtra vous pouvez consulter cette page.

 

Les personnages historiques célèbres

Quand j’ai commencé à m’intéresser au Maharashtra, je suis tombé sur des personnages célèbres inconnues mais avec des histoires remarquables.

Malik Ambar: l’esclave devenu roi.

Malik Ambar

Malik Ambar est arrivé dans le Maharashtra comme esclave mais son intelligence et sa tolérance l’ont propulsé premier ministre des Nizams d’Ahmednagar. Il fit construire la ville d’Aurangabad et fut la bête noire des Moghols qui n’ont jamais réussi à le battre.  N’hésitez pas à découvrir ce personnage historique si particulier.

 

Chatrapati Shivaji Maraj: le plus célèbre des maharashtriens

Shivaji  fut un guerrier et un roi. il a construit un début d’empire dans une enclave sur le territoire du sultanat de Bijapur sur le déclin. Il fut couronné roi en 1674 dans son fort de Raigad. Aujourd’hui c’est le personnage historique le plus respecté d’Inde.

Anandi Gopal Joshi: première femme médecin d’Inde.

Née dans un petit village du Maharashtra, elle sera mariée très jeune par ses parents (9 ans). Son mari fervent défenseur des droits des femmes l’obligea à lire et à s’instruire. C’est la perte de son bébé qui donnera à Anandi la volonté de devenir médecin.

Savitribai Phule/ Jyotirao Phule:  uni par le droit des femmes et des basses castes.

Ce couple s’est battu toute sa vie pour l’éducation des femmes et des basses castes. Ils sont à l’origine de la première école pour femmes de l’Inde en 1848.  En 1873, ils créent une association pour l’égalité des droits des castes basses. Nous travaillons avec une ONG qui insert les femmes par le travail qui porte le nom de Savitribai Phule et son héritage.

Tarabai Shinde: une des premières féministes d’Inde

Elle s’est battue toute sa vie contre le patriarcat et les castes dans l’Inde du XIXe siècle. Elle a publié un texte qui se nomme « une comparaison entre les femmes et les hommes » en 1882.  Ce pamphlet est une critique directe du patriarcat imposé par les castes hautes.  Ce texte est considéré comme le premier texte féministe de l’ère moderne indienne. A l’heure actuelle, la vision que les textes religieux hindous soient la source de l’oppression des femmes continue d’agiter la société indienne.

Mahadev Gobind Ranade/ Ramabai Ranade: politiques et activistes

Pendant que Mahadev Gobind Ranade était un activiste social, avocat et écrivain, Ramabai Ranade se battait pour les droits des femmes. Ce couple fut uni par leurs combats pour l’indépendance de l’Inde et le libre accès des femmes à l’éducation.

Ramabai Ranade créa le premier lycée pour filles suivant les pas de Savitribai Phule.

Rukhmabai: de divorce à la médecine

Parce que son mari n’a pas respecté ses obligations et surtout grâce à sa volonté, Rukhmabai obtient le divorce. Grâce à ce précédent, la loi fut changée et l’age du mariage pour les filles passa de 10 à 12 ans. Sa célébrité ne s’est pas fait à ses dépends. Elle devint le premier médecin femme à pratiquer la médecine.

Madhuri Dixit: la superstar

Pour finir cette liste non exhaustive, un peu de légèreté. Madhuri Dixit est une actrice de la très puissance industrie du film de Bollywood. C’était une des plus célébrés et des mieux payées dans la fin des années 80 et dans les années 90.

Elle s’est vu décerner 6 filmfare awards ( equivalent des oscars) et détient le record du plus grand nombre de nomination pour le filmfare award de la meilleure actrice (14 fois). En 2008, elle reçut la médaille Padma Shri, la quatrième plus haute récompense du pays.


Toutes les personnes dont on vient de parler ont pour la plupart une extrême tolérance. Cette tolérance est une des pierres angulaires de la culture du Maharashtra. L’exemple de cette tolérance est la présence de 5 lieux importants pour les 5 religions qui ont participé à l’histoire du pays.

Nashik: La ville sacrée hindoue

Nous avons déjà évoqué la ville de Nashik. Cette ville mythologique est attachée à Ram. Durant son exil du royaume d’Ayodhya, il séjourna ici et son combat contre Ravana commença ici. Dans le Ramayana, Nashik tient une place centrale dans l’épopée du seigneur Ram, de sa femme Sita et de son frére Laxman.

Khultabad: le centre du soufisme au XIVe siècle

Lors du déplacement de la capitale du Sultanat de Delhi de Delhi à Dautlabad, de nombreux saints soufis sont venus s’installer dans ce petit village situé à 4 kilomètres des grottes d’Ellora. Khultabad devint donc un centre spirituel soufi important. De fait, il est toujours considéré comme une place importante du soufisme en Inde. Les célébrations du mois de décembre attirent toujours plus de monde ( entre 200 000 et 1 million).

Ellora: 3 religions unis dans la sublimation

Les grottes d’Ellora sont mondialement célèbres surtout pour la grotte numéro 16 qui est le plus grand monument monolithique du monde. Il y a à Ellora un élément rare c’est la présence sur un même site de 3 religions, le bouddhisme, l’hindouisme et le jaïnisme. Leur cohabitation fut pacifique et a aussi permis une émulation créatrice et artistique. C’est pour cela que c’est le site de grottes le plus beau et le plus riche de toute l’Inde.

Nanded: une des trois villes sacrées pour les sikhs

Nanded est une petite ville à l’est du Maharashtra. Elle abrite la tombe du dixième et dernier gourou (physique) des Sikhs, Gobind Sing. Cette religion naquit au Punjab. Son dernier gourou était en voyage pour rencontrer le nouvel empereur Mughal afin de se réconcilier. Il attendu longtemps mais entre temps le nouvel empereur mourut. Gobind Singh mourut à Nanded en 1708. Depuis c’est un lieu de pèlerinages pour tous les sikhs de la planète.

Un des secrets du Maharashtra c’est sa cuisine

La cuisine du Maharashtra est très diverse et tout le monde peut y trouver son compte. On a des plats peu ou pas épicés comme le Pav Bhaji. C’est un mélange à base de tomate et d’herbes aromatiques. Il se mange traditionnellement avec un pain en forme de brioche.

Le petit déjeuner se fait avec une assiette de Poha. C’est un plat à base de riz plat mélangé avec du curry, des oignions doux, des cacahuètes. Il n’y a rien de mieux pour commencer la journée.

Vous avez un petit creux, laissez vous tenter par un Vada Pav. C’est une sorte de burger végétal généralement épicé à base de pommes de terre. Sinon vous avez le Bhelpuri. C’est plus consistent avec son mélange de riz souffle de tomates d’oignons et de sauce tomate.

Vous trouverez facilement un plat à votre gout. Ce que j’aime aussi beaucoup dans cet Etat c’est la façon qu’ils ont de vous servir dans l’assiette et d’être aux petits soins si vous avez besoin d’eau ou d’autres choses.

Il n’est pas rare de se voir proposer un « finger bowl » c’est à dire un bol d’eau chaude avec citron pour se rincer les mains après le repas.

Le tourisme dans le Maharashtra

Avec son histoire impressionnante et diverse, le Maharashtra est l’Etat idéal pour découvrir la plus grande variété de culture dans le pays. Vous pouvez visiter des forts, des palais, des musés, des temples, des mosquées, des lieux saints. Vous pouvez faire de l’éco tourisme, des excursions dans des réserves naturelles. Ou si vous le souhaitez vous pouvez vous détendre sur les plages de sable fin du sud.  Tout ceci est possible dans un seul Etat. De plus, vous ne croiserez pas beaucoup de tourisme voir pas du tout pour certains lieux. Le Maharashtra est un Etat oublié du tourisme.

 

Si vous souhaitez découvrir cet Etat qui a fait chavirer mon cœur, n’hésitez pas à nous contacter pour qu’on puisse vous donner toutes les informations nécessaires.

Indian woman Femme indienne

Les 10 idées fausses sur l’Inde

By Général 2 Comments

L’Inde est un pays magique et envoûtant. Il y a beaucoup d’idées reçues sur ce pays. Après plusieurs conversations avec nos clients, nous avons décidé de faire une listes des 10 idées fausses sur l’Inde.

Une des idées fausses la plus répandue: L’Inde est un pays pauvre

Beaucoup de gens disent qu’ils ne veulent pas venir en Inde car c’est un pays pauvre et que les indiens sont tous des miséreux. En 2017, L’Inde est devenue la sixième économie. Son PIB dépasse celui de la France et il est proche de celui du Royaume Uni. En 2015, c’était l’économie la plus dynamique du globe avec une économie qui augmente de plus de 8% sur un an devant son grand rival chinois. Pour finir avec les chiffres macroéconomiques, en 2017 l’Inde est devenu le troisième pays avec le plus de milliardaires. Ils étaient en effet 97 à vivre en Inde avec une fortune cumulée de plus de 226 milliards de dollars.

Malgré tout, l’Inde reste le pays avec le plus de pauvres au monde. Le taux de pauvreté en Inde est de 13.4%. En nombre absolue, cela représente plus de 170 millions de pauvres ( Source: Banque mondiale). Le rapport note aussi que la situation est en passe de connaitre un changement important dans les prochaines années.

Donc l’Inde est un pays riche qui compte une population importante de pauvres.

Deuxième idée fausse: tous les indiens sont hindous

L’hindouisme est certes la religion la plus importante en Inde mais tous les indiens ne sont pas hindous.  80% des indiens sont hindous, 14.7% sont musulmans, 2.3% sont chrétiens, 1.7% sont sikhs, 0.7% sont bouddhistes et 0.6% sont jaïns. Il existe même une petite communautés de juifs à Kochi.

De plus, tous les hindous ne sont pas indiens. Il y a des Hindous pakistanais, népalais, sri-lankais et même à Singapour.

Tous les indiens parlent hindi

Il y a trois mots qui sont proche mais qui désigne des choses différente. Comme on l’a vu, Hindou désigne une personne qui pratique l’Hindouisme. Indien est la nationalité des gens nés en Inde. Et enfin, Hindi désigne la langue majoritaire du pays. Ce n’est surement pas la langue commune de tous les indiens. Seulement 41% des indiens ont comme langue maternelle l’Hindi. Chaque état a sa propre langue et on compte 24 langues officielles en Inde. Ce chiffre représente 10 % du nombre de langues présentent dans le pays. En effet, il existe plus de 234 langues maternelles dans le pays dont 122 sont considérées importantes.

En voyage je dois avoir ma pharmacie

Il est assez commun de voir des voyageurs venir en Inde avec leurs propres médicaments. On ne parle pas ici de personne qui ont un traitement sur le long terme mais bien de médicaments basiques pour tout type de maux. Du paracétamol aux médicaments anti-diarrhéiques.  Certains ont même une pharmacie ambulante avec eux.

Ça prend de la place et ce n’est pas nécessaire.  En effet, on trouve des pharmacies à tous les coins de rues en Inde et les médicaments sont peu chers.

Les indiens sont des voleurs

Nous avons été très surprises quand une cliente nous a dit qu’on lui avait dit de faire attention car en Inde tous les indiens sont des voleurs. Elle était tellement convaincue de cet état de fait qu’elle nous posait la question de savoir si elle pouvait laisser son châle dans la voiture. Si il fallait qu’elle ferme la porte à clef de sa chambre (dans un logement chez l’habitant). Alors comme partout, il y a des voleurs et il faut faire attention à ses affaires. Mais l’Inde n’est pas rempli de voleurs. Faites attention à vos affaires de la même façon que dans votre pays ni plus ni moins.

Toutes les femmes portent des saris

misconceptions about India

Ce cliché est entretenu par le secteur touristique qui a recours a la photo typhique de la femme en sari. Le Sari n’est pas le vêtement unique des femmes en Inde. le port du sari dépend de beaucoup de facteurs. Il dépend de la région, de la caste, de l’événement. Dans un état comme le Maharashtra, dans des petites villes comme Aurangabad, le port du sari est majoritaire mais à Mumbai, le sari n’est porté que pour les grandes occasions.

Tous les indiens font du Yoga

C’est une peu comme penser que tous les chinois font du Kung Fu. Le yoga n’est pas une pratique universelle en Inde. Certes depuis 2014 et la création d’un ministère du Yoga, la pratique se développe. Il est commun de voir dans les parcs publiques des cours de yoga tôt le matin. Le Yoga a encore une connotation religieuse et se refuse donc à le pratiquer.

Les mariages sont forcés

Le thème du mariage est un sujet de discorde entre occidentaux et indiens. Le problème vient du fait que pour les occidentaux un mariage arrangé est un mariage forcé.  Un mariage est forcé quand l’un des « conjoints » est marié contre sa volonté. En Inde ce n’est pas le cas dans la majorité des cas. 75 % des indiens préfèrent avoir recours à un mariage arrangé ( source: UNICEF). Ce choix est dicté par les traditions et c’est surtout le devoir des parents de faire en sorte que leur enfant ne finisse pas seul. C’est par bienveillance qu’ils décident du futur de leur progéniture. Le mariage arrangé constitue 90% des mariages en Inde ( en recul depuis plusieurs années).

Le cinéma indien c’est seulement Bollywood

Bollywood est considéré pour beaucoup comme le cinéma indien par excellence. Sauf que le cinéma indien c’est bien plus que Bollywood. Voici quelques explications:

Bollywood: c’est la plus grande industrie cinématographique du monde. La majorité des films sont produits à Mumbai ( ancienne Bombay d’où le nom). Les films sont en Hindi, la langue majoritaire du pays. Les films de Bollywood sont pour la plupart des romances contrariées entre les deux acteurs principaux. Une fin heureuse est toujours attendue. Depuis quelques années, les films de Bollywood se modernise et il est courant de voir des beaux films. Par exemple Bajirao Mastani (vidéo plus haut), Tumbbad, Neerja, Manikarnika, the queen of Jhansi.

Tollywood: C’est le cinéma du sud de l’Inde. Les films sont en général des films d’actions. Ici, on se préoccupe peu de la véracité de la situation. L’acteur principal est un héro de type Marvel qui est capable de tous les exploits

Marathi Cinéma: ce cinéma est plus un cinéma d’auteurs qui abordent des problèmes de société de l’Inde actuelle. Les films proviennent de l’Etat du Maharashtra comme Bollywood mais ils sont tournés en marathi. C’est la langue officielle de cet état.  Il existe des films marathi qui sont juste des chefs d’oeuvre. Comme le très grand Katyar Kaljat Ghusli ( voir la bande annonce).


Ce cinéma est le plus diversifié d’Inde dans ses thématiques, le ton employé et les différences de type de films.

Il est celui qui est aussi le plus représenté dans les festivals internationaux.  Comme Dashkriya qui a été sélectionné au festival de Cannes ou à la Berlinale, le festival de film de Berlin.

La circulation est chaotique

Bon là c’est un peu vrai. Pour des yeux d’occidentaux, la circulation en Inde est un chaos. Les règles qui s’appliquent en Inde sont assez différentes de celles qui s’applique en Europe. Mais on peut pas dire que ce soit un chaos car le nombre d’accidents est assez limité.

Extra: un guide peut faire visiter toute l’Inde

L’inde a une superficie de 5 fois la France. Il est impossible pour un guide de tout connaitre. Dans le Rajasthan, vous trouverez des guides très bon et très compétents mais ils ne pourront pas vous faire visiter Hampi ou le Kerala. Si vous décidez de faire un tour guidé en Inde, choisissez toujours des guides locaux. Seuls eux pourront vous faire découvrir des trésors cachés de leur région.

Nous sommes spécialisés dans la découverte de l’Etat du Maharashtra. Si vous voulez découvrir des lieux insolites et méconnus, vous pouvez voir nos tours ici.

Que pensez vous de cette liste? A-t-on oublié des choses ? Dites nous le en commentaire

Hotels in Aurangabad

Hotels à Aurangabad: où dormir et à quel prix?

By Général No Comments

Vous avez décider de visiter Aurangabad et vous êtes à la recherche d’un endroit où dormir. Il y a beaucoup d’hôtels à Aurangabad. Comment trouver celui qui vous correspond? Nous avons établi une liste pour vous permette de vous y retrouver.

Avant de vous révéler notre sélection des meilleurs hôtels à Aurangabad, nous vous donnons quelques conseils pour choisir votre hôtel.

Comment choisir son hôtel? Quelques conseils pour bien dormir

Aurangabad n’est pas une ville très bon marché pour dormir. Le tourisme étant peu important, les hôtels se remplissent plutôt d’hommes d’affaires qui viennent pour faire des affaires. Les tarifs ne sont donc pas les moins chers d’Inde. Vous ne trouverez pas des chambres à 500 roupies la nuit comme c’est possible dans le Rajasthan.

1- Bien choisir son emplacement

Aurangabad a beau être une petite ville, seulement 1.5 million d’habitants, la ville est très étendue. En effet, il y a peu d’édifice de plus de 3 étages et les zones résidentielles sont plutôt occupés par des maisons. De plus, il faut compter avec la circulation. Comme toutes les villes d’Inde, Aurangabad peut souffrir d’embouteillages qui rallonge le temps de trajet. Bien choisir son emplacement par rapport à son programme de visite est donc essentiel.

2- Faire attention aux grands axes

Ça peut paraître évident mais un hôtel sur un grand axe avec une chambre avec vue sur la rue peut être extrêmement bruyant. Dans le cas où vous sélectionner un hôtel qui se trouve sur un grand axe, essayez de demander une chambre avec vue sur la cour. Cela vous permettra de limiter le bruit qui provient de l’extérieur et vous pourrez dormir tranquille

3-Services offerts

Un même hôtel peut offrir des prestations différentes pour une même chambre. Evaluer si le prix du supplément petit déjeuner vaut la peine. La présence d’un restaurant peut aussi être un plus quand vous rentrer d’une journée d’exploration. Dans tous les cas, les avis vous donnerons une idée de la qualité de services de l’hôtel. N’oubliez pas de les consulter.

4- Tarifs

Le tarif est un des critères les plus importants quand on choisit un hôtel. C’est tout à fait normal. Mais des fois pour 100 roupies de plus on peut complètement changer de catégorie d’hôtel. Il serait dommage de pas profiter de ce surclassement. Nous vous conseiller de toujours faire une recherche en ayant un fourchette de prix la plus large possible. Si votre budget est de 1200 roupies, en filtre vous pouvez mettre jusqu’à 1600 roupies et évaluer si cela vaut le coup.

Les hôtels à Aurangabad

Les hôtels à Aurangabad peuvent être classés en trois catégorie. Ceux à prix doux, les hôtels de catégorie moyenne et les hôtels pour se faire plaisir.

Les hôtels à prix doux

Zostel: l’option la moins cher pour les voyageurs seuls

Zostel est une chaîne indienne d’hôtels  pas chère. Elle vient juste d’ouvrir un hôtel à Aurangabad. Si vous voyagez seul et à petit prix ça sera la meilleure option pour vous. Un lit dans un dortoir va de 450 à 500 roupies. Il est en plus très bien situé sur l’axe principal de la ville qui relit l’aéroport et la route des grottes d’Ellora. Pour plus de deux personnes, il devient peu avantageux ou voir chère si vous prenez une chambre privée.

Hotel Sparkling Pearl: un personnel au petit soins

L’hôtel Sparkling Pearl est situé à l’est de la ville. Les chambres sans AC sont très abordables. Elles sont spacieuses et tous les forfaits sont avec le petit déjeuner inclus qui peut être pris dans la chambre ou dans le restaurant au rez de chaussée. Les chambres coté rue disposent du double vitrage ce qui permet d’avoir un calme absolue la nuit. Petit bémol. Lors de notre dernière visite, la propreté n’était pas parfaite. Nous l’avons signalé et des actions devaient être prises.

Un conseil: les sites de réservation comme booking.com offrent des tarifs plus avantageux que sur le site de l’hôtel.

Hotel Gurjas

C’est le plus proche de la gare. Il est situé à coté d’un carrefour assez fréquenté. Tous les retours qu’on en a eu étaient positifs. Le personnel est avenant et sympathique. Le petit plus ce sont les journaux disponibles à l’accueil. Un bon moyen de commencer la journée avec la presse locale. Il vous faut compter entre 1250 (sans climatisation) et 1450 roupies ( avec climatisation). Il se situe en face d’un des meilleurs restaurants de la ville, Yalla Yalla.

Hotel de catégorie moyenne

7 Apple

C’est un des nouveaux hôtels de la ville. Il cumule plusieurs avantages. Le premier est le calme de la zone où il se situe. Le deuxième est la présence d’un supermarché attenant à l’hôtel. Si vous voulez acheter une bouteille d’eau ou un encart, c’est idéal. Enfin, c’est une chaîne ce qui garantie une qualité de services. Le seul point négatif c’est leur section Things to Do… Ne suivez pas leur recommandation.

Une chambre double vous coûtera 1800 roupies pour une chambre double avec petit déjeuner. Sur leur site, il propose souvent des réductions.

Hotel Grand Kailash

Cet hôtel est conçu pour les voyages d’affaire. Le service est digne d’un 5 étoiles. Les chambres ont tous le confort nécessaire pour faire de votre séjour, un moment de détente parfait. Il possède aussi un restaurant qui est aussi dans notre liste des meilleurs restaurants de la ville. Et le soir si vous voulez boire un cocktail ou une bière, le bar vous ouvrira ses portes.

Pour une chambre double, le prix commence à 2600 roupies.

Green olive

C’est aussi un des nouveaux hôtels de la ville. Son service et son petit déjeuner sont extrêmement réputés à Aurangabad. Il est noté 8.7 sur booking.com, il a eu le certificat d’excellence sur Tripadvisor et Zomato ( equivalent indien de Delivero) le qualifie de fabuleux. Les chambres sont plus petites que dans d’autres enseignes de la ville. Mais vous y trouverez tout le confort nécessaire pour votre séjour.

Le prix pour une chambre double avec petit déjeuner est d’environ 2300 roupies.

Hotel pour se faire plaisir

Rama international

Cet hôtel propose souvent des événements culturels comme des concerts ou des spectacles de danse. Le personnel sera aux petits soins pour vous. Il se situe sur l’axe principal de la ville ce qui rend son accès depuis la gare ou l’aéroport très facile.

C’est le moins chère des hôtels 5 étoiles de la ville. Une chambre double coûte 6900 roupies environ.

Lemon tree

Il partage avec Rama international la même localisation. En effet, ces deux hôtels se trouvent à 500 mètres l’un de l’autre. Lemon tree est un 4 étoiles mais le service rivalise avec un 5 étoiles. Ce que nous préférons c’est sa piscine et son bar. C’est le lieu idéal pour se reposer après une journée de visite

Les tarifs commence à 7500 roupies pour une chambre double

Vivanta Taj

C’est le plus bel hôtel de toute la ville. Le bâtiment principal rappelle les palais du Rajasthan. Il est facile de se sentir dans un conte des milles et une nuit. Tout est sujet à émerveillement dans cet hôtel. Il fait parti de la chaine d’hôtels Taj qui possède les plus beaux hôtels de l’Inde. Evidemment, cet enchantement a un prix. La chambre la moins chère est à 11300 roupies.

Dormir chez l’habitant

Pendant votre séjour à Aurangabad, vous avez aussi la possibilité de faire l’expérience de vivre avec une famille de classe moyenne indienne. En effet, nous vous offrons la possibilité de dormir chez l’habitant et de partager le diner avec la famille afin de favoriser les échanges. Si vous souhaitez plus d’information cliquez ici.

 

Bibi ka Maqbara

Taj Mahal et Bibi ka Maqbara: Les 5 différences

By Histoire, Monument 3 Comments

Le Taj Mahal est un des monuments les plus connus au monde. Chaque année des millions de personnes viennent en Inde seulement pour voir ce monument. Le Bibi ka Maqbara ne connait pas ce succès. Souvent présenter comme le Taj du Deccan ou le Mini Taj pour des raisons de marketing, le Bibi ka Maqbara est pourtant très différent du monument d’Agra.

Cet article va vous permettre de connaitre les différences entre les deux monuments.

1- Le Taj Mahal et le Bibi ka Maqbara: une histoire bien différente

Le Taj Mahal a été construit entre 1631 et 1654 à Agra. Shah Jahan voulu donner une dernière demeure digne de ce nom à sa défunte épouse, Mumtaz Mahal.

Pendant qu’on finissait le premier à Agra, en 1651 on commença la construction du Bibi ka Maqbara à Aurangabad. C’est le mausolée de Rabia-ud-Daurani, femme de Aurangzeb. Sa construction dura 10 ans.

le mini Taj mahal

Si le Taj Mahal ne souffre pas de polémique sur sa construction mais sur son usage ( voir plus loin) , le Bibi ka Maqbara lui est au centre d’une controverse. En effet, les dates de construction du monument sont de 1651 à 1661. Les sources officielles l’attribut à Azam Shah, fils d’Aurangzeb. Hors ce dernier est naît en 1653. D’autres sources datent la construction du monument en 1668 afin de valider la thèse selon laquelle Azam Shah serait le commanditaire de l’ouvrage.

Dans son livre « Aurangzeb, the man and the myth« , Audrey Truschke attribut sa construction à Aurangzeb. Il est effectivement plus probable que Aurangzeb ait construit le Bibi ka Maqbara.

La controverse vient du fait que Aurangzeb est la personne la plus détesté d’Inde et il y a une volonté de ne lui attribut aucun honneur ou héritage.

2-Chaque monument est à une portée symbolique bien différente

La Taj Mahal est le symbole universelle de l’amour éternel. En effet, Shah Jahan a voulu à travers ce mausolée rendre hommage à son épouse, Mumtaz Mahal. Quand elle est morte, l’empereur se trouva dévaster. Il fit appel aux plus grands architectes et artisans de l’époque afin de créer la plus belle preuve d’amour. Aujourd’hui encore, des milliers de couples viennent devant le mausolée pour se faire prendre en photo. Des jeunes mariés viennent immortalisé leur amour au pied de cette merveille.

De son coté, le Bibi ka Maqbara ne bénéficie pas de ce symbole. Et pour cause, ce n’est pas l’amour qui a poussé à sa construction mais l’ambition. En effet, Aurangazeb était le gouverneur du Deccan quand il commença la construction du mausolée. Dans la tradition Moghol, ce n’est pas le premier fils ou enfant qui hérite du trône mais celui qui montre ses aptitudes. A chaque mort d’un empereur, une guerre de succession se déclenche entre les héritiers.

La construction du Bibi ka Maqbara était un moyen pour Aurangzeb de montrer ses ambitions de vouloir devenir empereur à ses deux autres frères. C’est pour cela que la réalisation de l’ouvrage n’a pas été aussi soigné que le Taj Mahal. En effet, en 1658, Aurangzeb deviendra empereur.

3- Les matériaux utilisés font une grande différence sur le résultat final

Pour Shah Jahan, rien n’était trop beau pour prouver son amour à sa défunte épouse. Il a donc dépensé sans compter et utilisé les meilleurs matériaux possible. Le mausolée est totalement en marbre avec des pierres précieuses incrustées. Le résultat est un monument immaculé qui change de couleurs durant la journée. Cela rend l’endroit encore plus magique.

Le marbre et le plâtre sont les matériaux principaux du Bibi ka Maqbara. Le plâtre n’a pas la brillance du marbre et cela se ressent. Il est aussi plus friable et moins résistant à la pluie. Cela rend l’édifice plus fragile.

4- Taj Mahal et Bibi Ka Maqbara: une structure et une forme différente

Quand on regarde les photos des deux monuments, on se rend compte immédiatement de leur différence de formes.

Le Taj Mahal est de forme octogonale alors que le Bibi ka Maqbara est de forme carrée.

La forme octogonale est un classique chez les Moghols. Pour eux, le nombre 8 est un nombre auspicieux et qui porte chance. C’est pour cela que l’on retrouve son évocation dans les constructions Moghols: 8 plateformes dans les jardins du Bibi ka Maqbara, forme octogonal de la tombe dans le Beni Begum garden de Khultabad, etc…

Si la forme octogonale est respectée dans l’enceinte du mausolée à Aurangabad, l’extérieur est en forme de carrée. Ca rend l’édifice plus rectiligne et cela donne une autre perspective à l’oeuvre.

5- Des traitements différents encore aujourd’hui

Comme nous l’avons dit, le Taj Mahal est le monument le plus visité de l’Inde. Il a tellement de succès que le gouvernement vient d’augmenter les tarifs d’entrées pour les Indiens et les étrangers afin de réduire le nombre de visiteurs. De nombreux plans de restauration ont été entrepris. Les jardins sont très bien entretenus et le système d’irrigation est en bon état de marche.

Malheureusement, il souffre d’un regain d’intérêt pour sa destruction. En effet, des extrémistes Hindous soutiennent que le Taj Mahal est en fait un temple de Shiva et que Shah Jahan l’a fait modifié. P.N Oak, président de l’institut révisionniste indien a demandé à la cour suprême en 2000 des fouilles dans les tombes de Mumtaz Mahal et Shah Jahan pour y trouver le Nigam originel.  Cette demande a été rejetée vu que tous les experts sont d’accord pour dire que ce monument appartient à l’époque Moghol. L’année dernière, une nouvelle demande a été formulé pour prier Shiva le lundi à l’intérieur des mosquées qui se trouvent sur le coté. Encore une fois, cette demande a été rejetée mais récemment un groupe d’extrémistes est venu faire un puja.

Le Bibi ka Maqbara souffre de sa comparaison avec le monument d’Agra. Peu de visiteurs viennent le voir et beaucoup de touristes ne connaissent même pas son existence. Les controverses sur son passé et le peu d’intérêt que lui portent les visiteurs font que le monument se dégrade. Aucun plan de restauration durable n’est prévu.

6- Pourquoi visiter le Bibi ka Maqbara?

C’est surement la question que vous vous posez après avoir lu cet article. Il y a plusieurs raisons pour lequel la visite du Bibi ka Maqbara est intéressante.

La première est que c’est un élément de la capitale Moghole du XVIIième siècle. Ne pas le visiter c’est passé à coté de la splendeur passé de la ville. C’est aussi risqué de ne pas comprendre les ambitions de Aurangzeb.

Il est aussi une preuve de la décadence de l’empire. En effet, sous Aurangzeb, l’empire a atteint son apogée territoriale. Mais le temps de la splendeur est révolu. Plus de participation aux arts premiers, plus de musique à la cour, plus de philanthropie envers les artistes et surtout fini les grands projets architecturaux.

Il y a un charme indéniable quand on arrive devant le monument. Il est majestueux et il y un coté nostalgique. Vous n’aurez définitivement pas les mêmes émotions en le regardant que à Agra. Mais vous ressentirez quelque chose nous pouvons vous le garantir.

Enfin la dernière raison est plus altruiste. Visiter le Bibi ka Maqbara permet de financer sa restauration et aussi sa protection. La protection de l’histoire est une chose nouvelle en Inde et est encore très sélective.  Protéger le Bibi ka Maqbara c’est protéger une partie de l’histoire que certains nationalistes voudraient faire disparaître. C’est aussi en apprendre plus sur l’architecture Moghol. Venez apprécier ce Taj Mahal du Deccan.

 

Afin de vous faire découvrir ce monument, nous avons créer un tour qui vous fait visiter les 3 capitales de la région et aussi un tour sur Aurangabad, la capitale Moghole

Voyage à Aurangabad: Impression d’une cliente

By Général No Comments

Une de nos clientes, Romy a décidé de partager avec nous ses impressions sur Aurangabad. Vous pouvez retrouver ses photos sur Instagram et la contacter sur son site internet 

5 au 8 mars – Aurangabad

Après un mois de voyage tout à fait touristique, j’ai eu le sentiment de pouvoir enfin connaître l’Inde authentique. Et comme Aurangabad n’a pas (encore) d’auberge de toute façon, j’ai décidé pour la première fois d’utiliser AirBnB à des prix plus européens pour rester avec une famille indienne, avec une grande chambre individuelle et petit-déjeuner + dîner inclus. Parfois, il suffit de se soigner.

Découverte de la famille

Je me retrouve donc avec Akash, un guide touristique d’une vingtaine d’années et sa famille (mère, père et soeur) dans un quartier calme et agréable d’Aurangabad. Avant que je puisse même voir la pièce, je suis traditionnellement accueilli dans le salon avec un verre d’eau, une collation pour le déjeuner, des questions intéressantes sur moi-même et des faits utiles sur la vie de famille ici.

 

Ensuite, je vais dans la partie qui m’est réservée au dernier étage, composé d’une chambre de 16m² avec douche, d’une grande terrasse et de toilettes extérieures. Après une longue sieste, nous continuons avec le thé, les discussions et enfin le dîner.

Il y a des céréales que je ne peux même pas nommer en allemand (ndrl notre invitée est allemande), Dal (sauce aux lentilles), Palak Paneer (fromage indien en épinard, un de mes plats préférés ici), divers pains et boulettes sucrées. Donc, comme d’habitude, les glucides purs, qui me rappellent mon manque de pratique du yoga au cours des dernières semaines. Mais j’ai finalement appris à manger du riz avec mes mains sans avoir l’impression d’avoir le contrôle du corps d’un enfant de deux ans et tout a un goût incroyable. Je me suis habituée à la nourriture épicée. Ce qu’on appelle la nourriture occidentale ou continentale devient une exception, chère pour moi et surtout elle ne tient pas ses promesses.

Découverte des environs

Après le dîner, Akash m’emmène au temple hindou voisin, que nous visitons avec ses amis. Sur le chemin, il me murmure: « Les gens vous regardent. Le tourisme n’est pas encore courant ici, il n’y a pas de femmes étrangères sans hommes étrangers et certainement pas avec des cheveux aussi courts. » Il sourit. Et alors seulement, je remarque que tout le monde dans la rue fait demi-tour. Trois Indiens du milieu de la vingtaine et une femme légèrement plus âgée, beaucoup plus grande et tatouée, à la peau pâle.

Nous entrons pieds nus dans le temple et touchons une tortue de marbre noire, qui est encastrée devant la première marche, sur la tête avec notre main droite, ce qui devrait nous porter chance. Ensuite, nous sonnons une cloche suspendue au-dessus de l’entrée pour signaler à la déesse que nous sommes là.  On ne s’incline pas trop profondément avec les mains dans le geste de salut devant le front. En silence, chacun récite sa prière, ses souhaits ou tout simplement rien, comme je le fais en ce moment, car les impressions sont trop fortes pour que je puisse penser à quelque chose. Ensuite, nous touchons à nouveau le sanctuaire avec notre main droite et traversons le temple dans le sens des aiguilles d’une montre. À la fin, nous sortons du bâtiment en arrière, car vous ne tournez jamais le dos à un dieu.

Ensuite nous traînons juste dans les jardins du temple, je pose 100 questions sur les dieux et les vaches et les gars répondent à toutes les questions avec patience et semblent être heureux de mon intérêt. Je connaissais déjà les 3 principaux dieux de l’hindouisme, Brahma, Shiva et Vishnu. Mais pas leur moyen de transport ou de leur place. Vishnu est assis sur un serpent. Brahma sur un lotus. Et Shiva monte une vache. « Aha. Alors c’est pour ça qu’ils sont sacrés?! » « Pas seulement. Dans l’hindouisme, nous croyons également qu’il y a environ 32 milliards [de courtes pauses pour confirmer la pensée], oui, milliards de dieux. Et pour nous, ils vivent dans des vaches.

Cela peut sembler fou, mais c’est interdit infliger n’importe quelle souffrance à une vache ici, sinon on peut être envoyé en prison et, bien sûr, cela mène aussi à des conflits avec les musulmans, les chrétiens et les autres religions qui pensent différemment, mais tout le monde doit s’y conformer, été dans la loi depuis des années « .

Sensationnel. C’est beaucoup d’informations pour la première nuit ici. Comme les moustiques nous dérangent trop après un certain temps, nous retournons à la maison.

Du petit déjeuner à la visite des grottes d’Ajanta

Le premier matin, un petit-déjeuner indien typique est servi à sept heures et demie, que je ne connaissais pas encore: Poha, une sorte de riz plat jaune avec des épices, de la coriandre fraîche et des cacahuètes grillées. Super savoureux, mais pour le petit déjeuner assez épicé qui n’est toujours pas exactement dans ma zone de confort pour être honnête.

Ensuite, nous nous dirigeons vers les grottes d’Ajanta avec l’oncle d’Akash. Les grottes sont en réalité des temples bouddhistes, probablement taillés en pierre de lave au IIe siècle avant JC. et développé au cours des siècles suivants. Pour cette destination si unique, j’ai fait l’impasse sur les célèbres temples de Hampi.

Cette décision me récompense déjà au moment où ma visite commence. Un point de vue à environ 20 minutes à pied de l’entrée. Pour vous y rendre, vous vous promenez le long du cratère volcanique jusqu’au comptoir. Tout le long vous avez une vue magnifique des grottes. À partir de maintenant, je reste seule quelques heures, ce qui ne me dérange pas du tout, car des explications détaillées entraîneraient une surcharge totale d’impressions à ce moment.  Je laisse la zone stérile et chaude, qui attend avec impatience la saison des moussons, travailler sur moi, me frayer un chemin en paix et fantasmer, à quoi ressemble la région après les averses. Quelle belle idée.

À la billetterie, j’ai du mal à croire mes yeux. Les locaux ne paient pas plus de 30 roupies, alors que les étrangers paient une somme énorme de 500 roupies. Effronté! Mais je vais découvrir que c’est une chose courante ici. Quoi qu’il en soit, l’Inde ne se fait qu’une fois par an, non?!

Je vais directement dans la cave no. 9, de là à la grotte no. 1 et ensuite jusqu’à la caverne 26 sans en laisser une. J’admire les anciennes peintures murales, les sculptures, les énormes sculptures, les colonnes, les statues, etc. Dans l’une des plus grandes grottes, je retiens mon souffle. En effet, j’entends une douzaine de femmes et d’enfants chanter leurs prières sur le sol devant la statue de Bouddha. Quelle chance d’avoir été ici en ce moment même. Dans une autre grotte, plus longue, qui rappelle l’intérieur de la coque d’un navire, un guide montre ses aptitudes au chant afin de démontrer l’acoustique particulière de cette pièce. Ici les larmes remplissent mes yeux fermés. Je ne sais pas pourquoi ces tons me touchent beaucoup, mais je ne les oublierai certainement pas .

Au bout de 4 heures, Akash vient me chercher. Je leur raconte avec enthousiasme mes impressions sur un verre de jus de canne à sucre frais au bord de la route au retour. Les deux conviennent que les visites de demain me réservent encore de belles surprises.

Khuldabad et les grottes d’Ellora

Grotte nº10 ellora

Grotte nº10 Ellora

Dans la matinée, nous nous dirigeons vers Khultabad, un village exclusivement peuplé de soufis et où vous pourrez admirer des tombeaux et des mosquées. Ici, Akash m’explique à nouveau quelques principes de l’islam et de l’hindouisme. Et donc aussi de leur forme mixte, le soufisme. Nous visitons les tombeaux moghols, où j’apprends beaucoup sur l’histoire de l’Inde. Puis nous nous rendons dans la communauté soufie. Là, un homme en robe blanche nous bénit avec une plume de paon. Il nous en dit plus sur l’histoire des soufis.

La matinée informative continue jusqu’au moment où Akash me dépose aux grottes d’Ellora. Elles sont aussi classées au patrimoine mondial de l’UNESCO comme les grottes d’Ajanta. Mais contrairement à la veille, outre de nombreuses grottes bouddhistes, des temples hindous et jaïns m’attendent ici. Toutes taillées dans le même cratère et ressemblant à la cité perdue du Livre de la jungle.

Et encore: WOW! Non seulement le paysage spectaculaire m’impressionne ce jour-là. Mais je visite aussi des lieux de prière de 5 religions en une seule journée, tous construits les uns à côté des autres. Et tous sont parfaitement conservés en fonction des conditions météorologiques. Il y  rayonne de paix. Pour moi, cela symbolise ce que j’ai ressenti presque partout dans mon voyage jusqu’à présent. La religion est partout en Inde, il n’y a presque pas d’athées ici. S’ils existent, ils sont de mon âge et vivent dans les grandes villes, à côté les uns des autres. Bien entendu, on peut sentir clairement des différences de mentalités, mais le seuil de tolérance semble être très élevé.

Derniers jours à Aurangabad

Que faire à Aurangabad?

Le troisième jour je me repose pour faire le point sur mes experiences. Mais ce que je ne peux pas manquer, c’est l’avant-goût ultime du Taj Mahal.  Le Bibi Ka Maqbara, connu sous le nom de «Mini Taj» ou «pauvre homme Taj», car il ressemble fortement au bâtiment mondialement connu, mais plus petit. L’histoire est controversée, mais ce qui est certain, c’est que la construction a dû coûter une fraction infime de l’attraction touristique d’Agra. Ce n’est pas vraiment occupé à l’heure du déjeuner, ce qui est bien. On me demande difficilement des selfies et je peux prendre de beaux clichés. En fait, pas étonnant à 38 ° C. Espérons que Mumbai ou Bombay, comme on l’appelait, sera un peu plus agréable en termes de météo.[:]

Statue de Shiva

Premier voyage en Inde: les 10 choses à faire pour découvrir la culture indienne

By Général 2 Comments

Un premier voyage en Inde est toujours quelque chose de spécial. En effet, ce pays est tellement unique que le premier voyage dans le sous continent indien sera à jamais marquer dans votre mémoire. Nous vous proposons aujourd’hui une liste de choses que nous pensons importante à faire. Pas de visite de monuments mais juste des idées pour essayer de toucher du doigt l’esprit et la culture indienne.

1-Voyager en train: obligatoire lors de son premier voyage en Inde

Nous savons que pour un voyage court ( moins de 3 semaines), le transport en train peut s’avérer difficile. En effet, les trains sont longs et très souvent, voir tout le temps en retard. Malgré cela, voyager en train et surtout y passer une nuit c’est une expérience unique. Le train n’est pas seulement un moyen de transport, c’est un lieu de vie, d’échange et de rencontre. C’est aussi l’endroit où on apprend à profiter du moment présent. Quand vous discutez avec des personnes dans le train, vous n’avez que le temps du trajet pour les connaitre, partager , échanger. Quand la destination arrive, on se dit au revoir et c’est fini.

Autre chose qui est extraordinaire dans le train c’est la quantité de marchands ambulants. L’un vous proposera du chai (thé noir aux épices avec du lait), un autre des samosas, encore un autre des friandises et aussi des bijoux, des jouets pour les enfants etc… C’est un centre commercial qui s’offre à vous.

Si vous pouvez passer une nuit dans le train, faites le. A partir de 20 h, un ballet se met en place, les sièges se mettent en lit, les passagers se préparent à aller dormir, montent sur la deuxième voir la troisième banquette. Un spectacle a voir avant de dormir.

Nous vous proposons de faire cette expérience lors de nos circuits dans le Maharashtra

Vous pouvez réserver votre trajet sur le site officiel de la SNCF indienne

 

2-Boire du chai: une redécouverte dans chaque région

Le chai est la boisson nationale en Inde. Que vous soyez inviter dans une maison, que vous soyez dans un magasin, on vous proposera toujours une tasse de ce thé noir épicé avec du lait. Je me souviens d’une de nos invités qui s’était faite amis avec les enfants du quartier. Chacun l’a invité à visiter sa maison. Quand elle est revenue, elle nous a dit avoir bu 5 ou 6 chai et a dut refuser les autres. Le chai c’est une tradition en Inde.

Vous serez surpris lors de votre premier voyage en Inde, car quand vous changez de région le chai, comme le thali, change de gout. Il faut savoir que chai est le mot commun pour désigner du thé. Chaque région a sa propre préparation. Il aura plus de cardamone dans une région, plus de gingembre dans une autre, plus de lait dans une troisième. C’est pour cela que boire du chai dans chaque région que vous traverserez est une expérience à vivre.

Laissez nous en commentaire votre avis sur chaque chai et quelle région fait le meilleur.

3- Visiter les temples: incontournable pour un premier voyage en Inde

L’inde est un pays spirituel. C’est le berceau de 4 religions et quasiment toutes sont présentes dans le pays.

Visiter les temples est un part importante d’un voyage en Inde. Chaque religion a son propre cérémonial et ses propres conditions d’accès. Dans un temple shik par exemple, les hommes doivent se couvrirent la tête avec un turban. Certains temples sont interdits aux non pratiquants.

Si vous décidez d’aller visiter des temples, il y a quelques règles à suivre.

Tenue correct exigée: il est rare que l’on vous interdise l’entrée d’un temple à cause de votre tenue . Par contre, si vous portez un débardeur et un short ( pour les hommes ou pour les femmes), vous risquez de vous attirer les regards réprobateurs des personnes présentent. De plus, certaines parties du temple peuvent vous être interdite notamment celle où réside la statue du dieu du temple.

Respecter les lieux: n’oubliez pas que vous êtes dans un lieu de prière. Soyez discret et respecter les règles écrites ou tacites. Si vous ne savez pas demander c’est le mieux.

Attention aux photos:  il est souvent rappeler aux visiteurs que prendre quelqu’un en photo sans son consentement est interdit et punit par la loi. De manière générale, faite valider le fait de prendre des photos par un responsable de lieux.

Les grottes d'Ajanta, Ajanta caves

Les grottes d’Ajanta, Ajanta caves

4- Dormir chez l’habitant

Dormir chez l’habitant, beaucoup en rêve mais la réalité est des fois décevantes. Avant de vouloir aller dormir chez l’habitant, il est bon de savoir ce que vous voulez que cette expérience vous apporte.

Pour que ce soit plus clair nous allons prendre l’exemple que nous offrons aux personnes qui viennent à Aurangabad.

Lorsque nous avons créé cet hébergement, nous avons voulu créer une interaction entre la famille d’accueil et le voyageur. C’es pour cela que nous offrons le repas du soir servit dans le salon en même temps que la famille. Cet échange nous parait indispensable et enrichira votre voyage en Inde.

Si vous voulez être indépendant pour le repas du soir, chez nous ce sera compliqué par rapport à notre concept.

C’est pour cela qu’il est préférable de déterminer les limites ou vos besoins pour profiter pleinement de l’expérience.

 

5-Négocier les prix

Pour cela, on ne s’inquiète pas trop pour vous. Du moment où vous allez acheter quelque chose vous serez forcé de négocier.

Voila quelques règles simples pour bien négocier en Inde:

  • Le commerce: en Inde comme d’en d’autres pays, il y a une différence de pratiques marchande. Un bien ou un produit n’a pas de prix fixe mais un prix fluctuant par rapport à l’acheteur. C’est pour cela qu’un objet pourra être annoncé à plusieurs prix.
  • Le tarif indien: c’est le tarif qu’un natif va pouvoir acheter un produit ou un service. Ce tarif la, vous ne l’attendrez jamais. Mais il peut vous servir de base pour les négociations.
  • L’obligation d’achat: il n’y a jamais d’obligation d’achat même si vous avez négocié le prix pendant une heure. Si vous n’arrivez pas à un accord, laissez tomber sans remord.
  • Rester courtois: c’est une règle d’or. Si vous voulez un bon prix, il faut négocier avec le sourire. Faire des blagues, rire sont les meilleurs armes pour avoir un bon prix.
  • Le prix: avant de commencer à négocier, évaluer l’objet et surtout fixer vous un prix maximum d’achat. Si vous n’arrivez pas au prix désiré, vous avez deux possibilités. Soit vous n’achetez pas l’objet soit si il vous plait vraiment vous le prenez sans regret.

6- Le mariage indien: un moment inoubliable

Il n’est pas évident de se faire inviter à un mariage indien. C’est plutôt de l’ordre de la chance et du hasard. Les mariages indiens sont assez différents des mariages occidentaux. D’abord car c’est la démonstration de la richesse familiale donc vous devez inviter le plus de monde possible. Les mariages les plus grands ont atteint un nombre d’invités impressionnant.

Si vous êtes invité à un mariage indien, il est de bon ton de venir bien habillé. Si possible de manière traditionnelle. C’est à dire kurta pour les hommes et sari pour les femmes. Ne soyez pas surpris que l’on vous invite à profitez du buffet plusieurs fois car la nourriture est un des critères de réussite d’un mariage. Tous les invités doivent manger à leur faim voir plus.

 

7- Les spectacles vivants: une des plus grandes richesse de l’Inde

Tout le monde connait les films de Bollywood et leur danse. Cette tradition est très ancienne et chaque région a son style et son art scénique.

danse indienne, indian dance

A l’origine, les danses étaient un acte religieux. Dans la tradition, il est dit que c’est Shiva et son épouse Parvati qui inventèrent les danses de l’Inde.

A l’heure actuelle, c’est devenu un spectacle vivant à part entière.

Plus qu’un long discours, nous préfèrons vous montrer quelques exemples:

 

 

8-Participer à un cours de yoga dans un parc publique

Il est plus facile de trouver des cours de yoga en pleine air dans les petites villes que dans les grandes. Si vous voulez assister à un de ces cours, il va falloir vous lever tôt. En effet, ces cours se pratiquent à 5 h du matin. Ils sont généralement gratuits et ouvert à tous. Prévoyez des vêtements amples et confortables pour pouvoir faire toutes les positions. Un tapis de yoga ou une simple serviette pour les exercice au sol. Les cours sont en anglais. Regardez les autres participants pour voir les mouvements que vous devez effectuer. Ne forcez par si c’est votre premier cours de yoga.

faire du yoga en Inde, make Yoga in India

Faire du yoga en Inde

 

9-Apprendre à porter un sari

C’est une chose que seules les femmes peuvent faire. Porter un sari peut paraître simple car chaque jour, on peut voir des femmes faire mille activités en sari. Mais détromper vous, porter un sari est un art et il faut une initiation pour pouvoir le porter correctement et confortablement. Le mieux c’est de connaitre une indienne qui pourra vous apprendre.

guide touristique en Inde

10-Aller au cinéma pour regarder un Bollywood: une découverte pour un premier voyage en Inde

Attention pour que cette expérience soit intéressante, il est préférable d’aller dans des petits cinémas de quartier. En effet, dans ces cinémas-là, le spectacle est autant dans la salle que sur l’écran. Les indiens sur-réagissent à l’intrigue, crient quand une grand star apparaît, huent le méchant.

Avant chaque séance de cinéma, l’hymne national est joué. Il est impératif de se lever et de ne pas bouger. On a déjà vu à des embrouilles entre étrangers et indiens car les premiers n’avaient pas respecté l’hymne.

Pour finir, si vous êtes cinéphile, il faut que vous voyez des films marathi. Ceux sont en général des film d’auteur avec une histoire assez complexe qui parle des problèmes de l’Inde et avec un jeu d’acteur très juste. Très souvent, ces films sont sous titrés en anglais.  Très loin des super productions bollywoodiennes.

Si vous voulez expérimenter certaines des choses que nous avons mis sur la liste, nous serions ravi de vous aider à les organiser ainsi que votre premier voyage en Inde. N’hésitez pas à nous contacter ici

Daultabad fort

Visiter le fort de Daultabad

By Monument, Site à visiter One Comment

Dans un précédent article, nous avons abordé l’histoire du fort de Daultabad.

Dans celui la, nous allons abordé les différents monuments qui sont à visiter dans le fort.

Comment se rendre au fort de Daultabad?

Le fort est situé sur la route entre Aurangabad et les grottes Ellora.

Il est très facile de s’y rentre depuis Aurangabad en prenant un taxi un rickshaw ou un bus.

Cela prend entre 30 minutes et 45 minutes pour accéder au fort selon la circulation. Choisissez de le visiter le matin tôt quand il fait encore frais car il y a peu de zones ombragées dans le fort.

Comment se déroule la visite?

La forteresse comptait 4 lignes de défense qui la divisent en 4 zones bien distinctes. Ambarkot qui se situe à l’extérieure de la forteresse. Cette zone n’a jamais été déclarée site archéologique protégé. Mahakot qui est la deuxième ligne de défense de la forteresse. Kalakot avec son impressionnante muraille et ses palais somptueux et enfin Balakot du nom de la colonie où est situé le palais. Ce qui se visite à l’heure actuelle sous le nom fort de Daultabad c’est la Mahakot, le Kalakot et le Balakot.

Stratégiquement le fort n’avait qu’une seule entrée pour dérouter les ennemis. Ce qu’il veut dire que vous rentrerez et vous sortirez par le même endroit.

Première partie de la visite: Mahakot

Après avoir acheter vos tickets, vous passerez le contrôle des billets sous la première grande porte de Mahakot. Vous arriverez ensuite sur une cour où sont exposés différents canons. Le plus jolie des canon du fort ne se trouve pas dans cette cour mais plus haut dans le fort.

Vous passerez ensuite une autre porte haute. Les portes sont très élevées car en Inde les guerres se faisaient à dos d’éléphants. Vous admirerez le premier système de défense du fort de Daultabad qui consistait à contruire les portes en décalage. Il y avait deux fonctions à cela. La première permettait de contrôler le flux des personnes qui rentraient dans le fort. Et en cas d’attaque cela ralentissait l’ennemi.

En passant la deuxième porte, vous serez dan le rue du bazar.

La rue du bazar :

C’est l’accès principal aux autres parties du fort. Il faut se rappeler que le fort était en fait une ville fortifiée et une capitale d’empire.

Vous admirerez des sortes de chambres voûtées. C’étaient le lieu où se trouvait les échoppes du marché.

Un peu plus haut sur la gauche prendre les escaliers qui mentent à l’Hathi haud

 

Le réservoir à éléphants ( Hathi haud) :

Il fait environ 38 mètres de chaque côté et plus de 6 mètres de profondeur. Son nom fait croire qu’il a été utilisé pour les bains d’éléphants, bien que les marches étroites qui mènent à son bord, et la largeur de la passerelle autour, ne supporte pas un tel conte ! Simple et solide sans aucune décoration, le réservoir est un exemple de construction utilitaire. Très probablement, il a servi de réservoir interne pour le Mahakot, fournissant assez d’eau pour soutenir une grande population et de maintenir le jardin et les vergers. Il aurait pu également être utilisé comme un réservoir d’ablution pour les visiteurs de la grande mosquée située à proximité.

 

Jama Masjid ou Bharat Mata Mandir :

La Jama Masjid, qui est une des plus grandes mosquées de la congrégation dans le Deccan, est datée à 1318. Depuis 1948, la mosquée a été convertie en Bharat Mata Mandir (temple de la Mère Inde). Élevé sur un socle haut, la mosquée était habilement construite de colonnes de temple réutilisées, sans doute recueillies à partir de temple hindou et Jain démantelé plus tôt dans les environs. La mosquée est accessible par des passerelles au nord et à l’est, cette dernière surmontée d’un dôme du XVe siècle de style architectural bahmani .

La mosquée est conforme à une mosquée de la conquête standard, comprenant une grande cour, avec une salle de prière sur le côté occidental et des colonnades sur les trois autres côtés. Le hall d’une vingtaine de mètres de profondeur et d’une longueur de 85 mètres à 106 colonnes, disposé cinq baies de profondeur et 25 baies de large, sa façade est articulée par quatre portails arqués qui agissent comme des contreforts, mais aussi des créations visuelles. La niche principale de prière de la mosquée projette vers l’extérieur du mur extérieur. Il est également marqué à l’intérieur par un mihrab, devant lequel se trouve un grand dôme porté sur un octogone ouvert qui freine la disposition régulière des colonnes.

Jama masjid

Jama masjid

Chand Minar :

De plus de 30 mètres de haut, avec un diamètre de 3 mètres à la base, le Chand Minar domine complètement le paysage autour de Daulatabad. Conçue comme une tour de victoire sur la conquête du Deccan à la fin du XIIIe siècle. Trois balcons circulaires, à intervalles un peu réguliers, en porte-à-faux, forment l’arbre circulaire de la tour, soutenu par des consoles rayonnantes.

Un escalier en colimaçon à l’intérieur de la tour, maintenant interdit aux visiteurs, grimpe tout le chemin jusqu’au sommet. Il est ventilé et éclairé par des petites fenêtres régulièrement espacées. À la base de la Chand Minar il y a un petit bâtiment cubique avec arrondis cannelés, des caractéristiques typiques de l’architecture Bahmani.

Chand Minar

Chand minar à Daultabad

 

Les palais du fort de Daultabad: Balakot

Tour de défense :

Les ajouts mughal les plus remarquables à cette partie de Daulatabad est le canon énorme connu comme Mendha Toph monté sur un cavalier circulaire construit immédiatement à l’ouest de Chini Mahal, en face du palace Bahmani. Construit en maçonnerie massive, le cavalier soutient un grand pistolet avec une curieuse pointe de bélier.

Le mécanisme de montage sur le cavalier indique que ce pistolet pouvait être pivoté à la fois horizontalement et verticalement, permettant ainsi plus de précision sur un objectif à longue distance. Une inscription persane gravée sur son manche nomme le canon Quila’Shikan (destroyer de la fortification).

 

Tour de défense

Tour de défense

Chini Mahal :

Le Chini Mahal (le palais chinois) tient son nom des céramiques bleus qui ornent sa façade. Dans un état extrêmement fragmentaire, en partie non excavé et en grande partie ruiné, le Chini Mahal présente un mystère, puisque sa fonction originelle reste inconnue. Aujourd’hui, le bâtiment se compose d’un portail qui mène dans une salle longitudinale, avec une plate-forme élevée flanquant un côté de l’intérieur.

Le Chini Mahal faisait à l’origine partie du complexe de palais, de pavillons, de jardins et de quartiers royaux élaborés. Après avoir pris le contrôle de Daulatabad, les Moghols ont converti cette région en scène pour les travaux défensifs. Des bastions et des cavaliers ont été ajoutés et le Chini Mahal a été réaménagé comme une prison. Les derniers sultans de Bijapur et de Golconda, à savoir Sikandar Shah et Abul Hasan Qutb Shah, qui sont morts ici en 1686 et 1699 respectivement.

Chini Mahal

Chini Mahal

Brahmani Palace :

Ce palais en restauration, a une salle centrale en forme de dôme, tandis que les chambres latérales sont couvertes de voûtes pyramidales, ce dernier élément étant une caractéristique typique de l’architecture Bahmani.

 

La montagne imprenable: Balakot

En traversant le pont pour accéder à la dernière partie du fort de Daultabad, vous pourrez admirer les douves créer artificiellement. Vous verrez aussi comment la montagne a été taillé pour la séparer du reste du fort. La tour de défense juste en face permettait un contrôle accru des entrées et des sorties du fort. Les douves artificielles étaient selon la légende remplie de piranhas et de crocodiles.

Après le premier passage obscur, vous arriverez sur la seule entrée de la citadelle. C’est  un tunnel dévoyé qui, en temps de siège, devenait infranchissable par un artifice ingénieux. Ce passage sous-terrain est en effet mystérieux et malgré les tentatives de plusieurs individus, tous ses mystères ne sont pas connus.

Le long tunnel ascendant s’élève rapidement et tortueusement par un ensemble de marches, inégales en largeur et en hauteur, difficiles à grimper en l’absence de lumière. Les virages et les torsions conduisent à une fenêtre, maintenant couverte de grilles, mais qui était à l’origine un piège pour les intrus ennemis, qui, en entrant tomber le long d’une pente jusque dans une fosse aqueuse. Les escaliers  dans la cour ont été construit en 1952 pour la commodité des touristes.

Après le passage obscure, une longue ascension commence jusqu’au Mughal Baradari. 

Mughal Baradari :

Le pavillon a été commandé par Shah Jahan après sa prise du fort en 1636. Formé de blocs de basalte et partiellement enduit de plâtre, le pavillon a une cour intérieure qui donne accès à une série de chambres dont une avec une façade octogonale avec balcon à arcades qui offre de superbes vues sur tout le site. Le Baradari a également été utilisé par Aurangzeb.

Vue du Mughal Baradari

Vue du Mughal Baradari

Sur la droite il y a un chemin pour accéder au canon qui se trouve au sommet de la montagne.

 

Si vous souhaitez visiter le fort de Daultabad, n’hésitez pas à nous contacter

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Visite de vignoble et dégustation de vin indien à Nashik

By Evenement No Comments

Témoignage sur la visite du vignoble et la dégustation de vin indien

La semaine dernière, un de nos directeurs est allé à Nashik pour évaluer la visite de vignoble et la dégustation de vin indien.

Voici son témoignage sur l’expérience:

« Tout ce que j’ai vu là-bas était super excitant, je suis allé au vignoble pour la première fois de ma vie et cette expérience s’est avérée être l’une des meilleures, les vignerons nous ont accueillis chaleureusement. J’avais l’image d’un lieu huppé peu accessible pleins de codes mais honnêtement, le personnel est très amical.

Nous apprécions la musique avec notre verre d’eau normal lors notre guide nous a proposé la visite du vignoble.  Nous avons commencé la visite en allant au vignoble pour voir les types de raisins dont on a besoin pour faire différents types de vin. Notre guide était très compétent; Il nous a indiqué que c’est la peau noire de raisin est l’ingrédient indispensable pour obtenir une couleur noire ou rose foncé pour le vin. Si la couleur du vin est si sombre, cela signifie que le taux d’alcool est élevé et qu’il a vieilli pendant longtemps. Le vin de Porto est fait à partir de raisins verts et la couleur qu’ils obtiennent provient de la peau des raisins.

Wine tasting and vineyard visiting tour

Vignoble

Nous nous sommes rendu au bar afin de commencer la dégustation de vin. Notre guide nous a appris la manière de goûter le vin. Il y a quelques étapes avant de déguster comme vous vérifiez l’impureté du vin en tenant le verre de manière bancale , en le secouant un peu pour voir si ces gouttes d’alcool tombent rapidement ou lentement, reniflant tous les ingrédients pour obtenir le vrai arôme de vin. Vous devez l’étaler dans votre bouche pour obtenir un goût sucré, amer. Répéter les étapes pour les 5 vins. Je sais que cela semble compliqué mais croyez-moi, c’est une expérience incroyable.

L’atmosphère du bar à vin était tellement occidentale avec plein de chansons hollywoodiennes qui m’ont entraîné à danser. Cet endroit est si paisible que l’on entend les sons de l’oiseau et même les bruits du vent. Ils servent également beaucoup de différents types de vin. Ils ont un bar où vous pouvez également acheter une bouteille de vin pour vos proches avec une réduction de 10%. Maintenant, la partie la plus intéressante et la plus charmante de ce vignoble est son emplacement. En effet, il est situé juste à côté d’un barrage. Il est idéalement situé pour profiter d’une  incroyable expérience de dégustation de vin en pleine nature. Donc, ce vignoble vous offre aussi cela. Leur bar à vin est entièrement ouvert pour avoir une vue fascinante sur le barrage. De quoi d’autre avez-vous besoin? C’était juste une expérience extraordinaire.

View form bar

Vue du bar

Bar for tasting wine

Bar pour la dégustation

 

 

 

 

 

 

 

Êtes-vous intéressant par cette dégustation de vin indien et visite de vignoble?

Parce que nous avons aimé cette expérience, nous décidons d’organiser une visite de dégustation de vin pour vous.

Nous irons à Nashik en deux périodes différentes:

Groupe 1: du 7 au 8 avril

Groupe 2: du 14 au 15 avril

 

“La culture du vin ne concerne pas seulement l’aspect de la boisson ou la culture occidentale  »

Itinéraire

Premier jour          

Nous allons commencer le voyage à 6 heures de la gare routière d‘Aurangabad avec un minibus climatisé , qui prendra la route de Nashik.

Nous visiterons les alentours ainsi que le vignoble.

Nous commencerons la dégustation de vins et la visite de la maison de production avant 12h30.

Nous pourrons danser et nous divertir tout en dégustant notre verre de vin. Le guide nous enseignera les étapes de boire du vin d’une manière appropriée.

Après avoir terminé cette visite, nous retournerons à l’hôtel pour prendre un délicieux repas et nous reposer pendant un certain temps.

Dans la soirée, nous pourrons déguster des liqueurs ou un thé à la station qui est juste à côté du barrage de l’eau.

Deuxième jour

À 7h00, nous commencerons la journée par un au cours de yoga / méditation près de la digue.

A 8h30, nous prendrons le petit déjeuner au ressort.

Puis nous entamerons notre voyage vers Aurangabad avant 10 h

Inclus dans le tarif:

(1 nuit / 2 jours)

  • Hébergement en chambre double ou triple dans un luxueux complexe au bord du barrage.
  • Dégustation de vin (5 vins) et visite de la maison de production
  • Tous les repas (déjeuner, goûter, dîner, 2 petits déjeuners)
  • Tous les frais de transport et de péage
  • Un guide expérimenté parlant anglais / hindi / marathi
  • Des souvenirs plein la tête

Non compris dans le tarif:

  • Shopping ou dépenses personnelles
  • Les boisons extra
  • Les pourboires aux chauffeurs ou guides
  • Tout ce qui n’est pas mentionné spécifiquement dans la partie inclus dans le tarif

Coût:3150 roupies

Dernier jour pour réserver
Groupe 1: le deux avril
Groupe 2: le dix avril

Pour plus d’information ou pour réserver vous pouvez nous joindre:

Par téléphone:+91 7875377569

Par mail: info@akvintourism.com

 

tours in Aurangabad

Quand venir à Aurangabad ?

By Général 3 Comments

Une des questions qu’on me pose le plus souvent est : quelle est la meilleure saison pour visiter l’Inde et pour venir à Aurangabad?

Dans le secteur touristique, on distingue trois périodes. La haute saison, la saison basse et la saison morte. Chacune a des inconvénients et des avantages. Nous les détaillerons dans la deuxième partie. D’abord, nous allons faire une présentation géographique de la région.

Aurangabad: le désert évolutif

La région d’Aurangabad est plein de contradiction. Cela dépend de la saison où vous visitez la région, vous penserez que vous êtes dans une zone désertique ou dans un oasis de verdure. Cette contradiction est dût à l’emplacement géographique et des conditions climatiques particulières.

L’emplacement géographique de la capitale Moghole

Aurangabad se situe à 250 kilomètres de Mumbai. Elle est entouré par les montagnes, les ghats occidentales. Ces dernière empêche les rentrées maritimes de la mer d’Arabie qui fait partie de l’océan Indien.

Les rentrées maritimes permettraient d’apporter de la fraîcheur et de l’humidité durant les périodes les plus chaudes.

Contrairement au Kerala, région qui reste verte toute l’année malgré des chaleurs extrêmes, la région d’Aurangabad voit son paysage évoluer en fonction de conditions climatiques.

Des conditions climatiques responsable d’un paysage changeant

Il y a un moment magique à Aurangabad. C’est à la fin du mois de juin début du mois de juillet. En l’espace d’une semaine, les premières pluies abondantes de la mousson apportent de la fraîcheur et l’eau qui a tellement manqué durant les derniers mois. Durant cette semaine, on passe les couleurs changent et on passe du jaune au vert. La mousson est un phénomène météorologique très important en Inde et plus encore dans le Maharashtra. En deux mois, il pleut les quantités d’eau nécessaire pour toute l’année. Les moussons faibles ou inexistantes ont pour conséquence une augmentation de la mortalité et des récoltes amoindries.

Le climat à Aurangabad

La haute saison : de octobre à mars, la meilleure saison pour visiter l’Inde

La haute saison débute en octobre et se termine en mars. Pendant cette période, il y a des mois moins fréquentés que d autres. C’est le moment où il y a le plus de touristes. C’est aussi le moment où il y a le plus d’offres touristiques.

Température: Entre 27 et 35 degrés

Temps: Ensoleillé

Activités recommandées: C’est la meilleure saison pour visiter la ville et ses alentours. Les grottes d’Ellora et d’Ajanta offriront des espaces frais et secs pour se reposer de la chaleur. Si vous visitez le fort de Daultabad, il est préférable de le faire avant 11 h du matin, surtout si vous décidez de monter en haut de la forteresse.

Mois les plus agréables: Décembre et janvier

Choses indispensable à avoir: crème solaire, chapeau ou casquette, pantalon léger pour pouvoir rentrer dans les lieux sacrés.

La saison morte: d’avril à juin

Cette saison est appelé saison morte car peu de touristes décident de venir à Aurangabad. Et pour cause, les températures sont élevées et cela rend la visite des sites extrêmement pénible.

Température: Entre 38 et 45 degrés

Temps: Ensoleillé et très sec

Activités recommandées: Si vous décidez de venir à Aurangabad durant la saison morte, il faut prendre quelles précautions. Pour les visites extérieurs comme le fort de Daultabad ou Khultabad, il est préférable de les faire le matins entre 7 h et 9 h. Les grottes d’Ellora doivent aussi être visitées tôt car la distance entre chaque grotte est importante ( le site mesure plus de 5 kilomètres de long). Les grottes d’Ajanta peuvent se visiter à n’importe quel moment de la journée mais le matin reste le meilleur moment.

Mois les plus agréables: Avril

Choses indispensable à avoir: crème solaire, chapeau ou casquette, pantalon léger pour pouvoir rentrer dans les lieux sacrés, une bouteille d’eau d’un litre et demi par personne est indispensable.

La saison basse: de juillet à septembre, une autre saison pour visiter l’Inde

Même si les températures sont agréables durant cette période, venir à Aurangabad résultat plus compliqué en raison de la mousson. Il faut inclure dans votre planning les arrêter dût aux précipitations.

Température: Entre 29 et 34 degrés

Temps: pluie, averse et orage

Activités recommandées: Venir durant la saison basse permet de voir Aurangabad sous un angle différent. Les champs et les montagnes sont vertes, les arbres reprennent vie et la végétation est luxuriante. L’inconvénient étant la pluie. Le mois de juillet est le meilleur mois de la période car les pluies sont sporadiques, il pleut beaucoup mais pas longtemps.

Mois les plus agréables: Juillet

Choses indispensable à avoir: des vêtements qui protègent de la pluie mais qui sont légers. Pour les appareils photos ou portables, pensez à prendre une housse résistante à l’eau.[:]

Cuisine indienne: les meilleurs restaurants d’Aurangabad

By Général 3 Comments

Le Maharashtra est un état avec une culture culinaire propre. Certains restaurants d’Aurangabad sont des lieux incontournables pour découvrir les spécialités locales ou pour avoir une expérience gustative mémorable.

Avant toute chose, il y a certaines précisions qu’on aimerait apporter sur la gastronomie indienne.

No vegetarian, vegetarian, pure vegetarian, restaurant:

Quand vous Voyager en Inde, vous voyez sur tous les restaurants au moins une de ces mentions. Qu’est ce que cela veut dire ?

No vegetarian restaurant : celui-là c’est le plus simple à décrypter. Le restaurant sert de la viande, du poisson et des œufs.

Vegetarian restaurant : dans la culture hindoue, manger de la viande du poisson et des œufs est considéré comme impur. Malgré tout, beaucoup ne suivent pas à la lettre les restrictions alimentaires. Les restaurants végétariens servent des œufs et du lait.

Pure vegetarian restaurant : cette mention est la plus énigmatique pour les voyageurs car elle n’existe qu’en Inde. Beaucoup pensent qu’un pure vegetarian restaurant est un restaurant végane. Pas du tout. En effet, toujours dans la culture hindoue, le lait est considéré comme sacré car il provient de la vache qui est le véhicule de Shiva. Shiva étant le dieu du panthéon hindou le plus respecté et le plus prié. Donc le lait est considéré par la majorité des indiens comme un élément de base de leur alimentation. Donc un pure vegetarian restaurant est un restaurant végétarien qui ne sert pas d’œufs mais du lait.

Thali :

Thali désigne non pas un plat mais une manière de servir la nourriture. Quand vous demandez un thali dans un restaurant, vous aurez du riz, des lentilles et plusieurs ramequins remplis de préparation à base de légumes ou de viande. On appelle ces préparations des currys. Traditionnellement, vous pouvez demander à être resservit gratuitement en curry. De nos jours, beaucoup de restaurants ne proposent plus ce service.

Black chai ou chai :

Le thé est un vrai rituel en Inde. Si vous êtes invités dans une maison ou si vous rentrez dans de longues négociations dans une boutique, on vous offrira du thé.

Le chai se compose de thé noir, de sucre (beaucoup), de lait et d’épices. Chaque région a sa propre recette au niveau des épices. C’est pour cela que vous ne boirez jamais deux chais qui ont le même gout quand vous changerez d’Etat.

Le black chai est un chai sans lait.

 

Les meilleurs restaurants d’Aurangabad.

 

Numéro 5 : Tandoor restaurant

Prix : compter entre 200 et 500 roupies par personne.

Avis : la salle du restaurant est un peu défraichie, avec une décoration fait de climatisation et de masques égyptiens, ce petit restaurant ne fait pas une bonne impression au départ. Il a l’avantage d’être prêt de la gare. C’est un restaurant no vegetarian ou les végétariens ne trouverons pas grand-chose. Il propose une cuisine indienne et chinoise

 

Numéro 4 : Keys the Aures

Prix : compter entre 500 et 1000 roupies par personne avec boisson

Avis : c’est le restaurant de l’hôtel 3 étoiles du même nom. Vous avez la possibilité de manger au rez-de-chaussée ou sinon au bar qui se trouve au premier étage (sauf si vous voulez profiter du buffet qui se trouve au rez-de-chaussée). C’est un des meilleurs endroits pour se détendre et prendre un verre. Les quantités sont importantes donc ne commander pas trop d’un coup. Service impeccable et attentionné. Ce restaurant allié détente et saveur.

 

Numéro 3 : Yalla Yalla 

Prix : compter entre 150 et 350 roupies par personne.

Avis : C’est un des restaurants les plus courus de la ville par la jeunesse. Il vous faudra attendre pour avoir une place. Manger sur la terrasse, la salle étant petite et très bruyante. Un mélange de saveur indienne et moyen orientale vous ferons passer un agréable moment. Ils offrent aussi des cocktails sans alcool mais ce n’est pas leur spécialité. Il a reçu le prix de l’excellence décerné par TripAdvisor en 2017.

 

Numéro 2 : Kailsah restaurant

Prix : compter entre 100 et 400 roupies par personne

Avis : On ne vient pas au Kailash pour sa décoration ou pour son ambiance. On y vient pour des plats savoureux de cuisine traditionnelle sud indienne et chinoises. Les dosas sont les meilleurs de la ville ainsi que les manchurians. Le service est rapide et efficace. C’est le meilleur rapport qualité prix de la ville. Situé non loin de la ville, c’est un bon endroit pour se restaurer à la sortie du train ou sur le chemin de la gare.

Numéro 1 : Meiwani thali restaurant

Prix : 250 roupies par personne.

Avis : ce restaurant est sans conteste le meilleur restaurant de la ville. Tout y est parfait… C’est un restaurant traditionnel (pure vegetarian) de thali. La décoration est un mélange d’art traditionnel indien (sculpture, peinture…) avec une touche de modernité dans l’éclairage. Ce qui donne à l’endroit donne envie de s’asseoir et d’apprécier.  Une fois assis, vous pouvez découvrir le bal des serveurs qui vont venir vous remplir la multitude de ramequins que vous avez dans votre assiette. Ils vous offriront aussi le butter milk (boisson à base de lait et de beurre très prisée des indiens), des samosas, des tempuras et autres snacks. Vous aurez aussi le droit à des desserts. Profitez le prix est fixe et à volonté. Service impeccable, restaurant agréable. Nous lui cherchons encore un défaut.

N’hésitez pas à nous mettre en commentaire, vos impressions sur ces restaurants.

 

Nous pouvons vous faire découvrir ces restaurants dans les tours que nous vous proposons.

 

Quand j’ai pris conscience de l’écologie, j’ai décidé d’arrêter de voyager. Quelques idées fausses sur le tourisme et le tourisme durable

By Général No Comments

Quand on allume la télé, on est sans cesse en train de nous dire que la situation est dramatique, que la planète va très mal, qu’il faut prendre des mesures drastiques pour stopper la production de gaz à effet de serre.

Devant tant de mauvaises nouvelles, j’entends fréquemment des gens qui me disent que partir à l’autre bout de la Terre n’est pas très écologique et que l’on devrait arrêter de prendre l’avion.

Comment défendre un tourisme durable à l’autre bout de la planète? Voici quelques éléments de réponse:

 

Prendre l’avion ça pollue donc il faut éviter :

Alors oui, prendre l’avion ça pollue… Mais la pollution dût au transport aérien ne représente que 11% des émissions de gaz à effet de serre. Dans ce transport aérien, on compte le transport des personnes mais aussi le transport des biens. Si on veut diminuer le nombre d’avions qui décollent, il serait plus efficace de ne plus acheter aucun produit venu de loin (Chine, Argentine, Inde, Bangladesh, etc…) que de se priver de son voyage annuel à l’autre bout de la Terre.

De plus, en France, la moitié du CO2 produit par le transport est causé par les voitures particulières (51%) et seulement 2% par les avions. (source )

Dans la lutte contre les gaz à effet de serre, c’est les gestes du quotidien qui sont les plus important que les événements occasionnels. Réduire sa consommation de viande, manger local, utiliser les transports en commun sont des mesures plus efficaces que  d’éviter de prendre l’avion une fois par an.

Le tourisme est source de destruction de l’environnement :

Évidement quand on parle de tourisme et d’environnement on pense à la Thaïlande, la Costa Brava ou Cancun. Alors oui, le tourisme surtout le tourisme de masse détruit l’environnement. Les hôtels, les pieds dans l’eau, sur des kilomètres de cotes sont un gâchis.

Mais il y a aussi des destinations qui ont su se préserver.  Certaines en limitant le tourisme, comme le Boutan qui vous impose un circuit de 10 jours, pas plus, pour 200 dollars par jour tout inclus. D’autres ont décidé d’intégrer le tourisme dans leur plan de développement durable comme le Costa Rica ( source ). Et puis, il y a aussi des expériences de développement du tourisme autour de l’environnement, comme les îles Mèdes en Espagne où la création d’un parc marin a transformé une cote très polluée en premier spot de plongée d’Europe grâce à une protection drastique de l’environnement. (source)

Tourisme et environnement font bon ménage mais c’est aux consommateurs, les touristes donc, de bien faire leur choix de destination.

Il n’y a plus de zone touristique authentique :

Quand j’ai été juré de soutenance de la licence pro tourisme et économie solidaire de l’Université d’Avignon, je me suis rendu compte la rapidité avec laquelle on confond tourisme authentique et tourisme respectueux.

Dans sa démarche propre, le tourisme ne peut pas être authentique car l’action de visiter un pays n’est pas un acte authentique, assisté à un spectacle de danse traditionnelle n’est pas authentique. Quand on crée des produits touristiques, on se sert de la réalité pour faire vivre une activité économique. Quand vous allez dormir chez les habitants ce n’est pas authentique car ces mêmes habitants ne le feraient pas si vous n’étiez pas touriste et qu’il n’y avait pas une transaction financière. Ce n’est pas mal c’est seulement pas authentique. Le mot authentique n’a aucun sens quand on se réfère au tourisme.

La plupart du temps quand une entreprise touristique (agence de voyage, tour opérateur, hôtels, restaurants etc.…) utilise ce mot c’est pour vendre une activité qui caricature une culture ou une tradition. Par exemple, si vous visitez Istanbul et que vous montez à la tour Galata, vous verrez que l’on vous propose un spectacle de danse traditionnelle turc. Le problème c’est qu’il y a été rajouté des spectacles de danse du ventre (tradition arabe non turc) pour attirer plus de spectateurs. On vous vend ce spectacle comme authentique mais c’est un produit touristique sans valeur durable.

Autre exemple, si vous visitez Dharamsala en Inde, lieu d’exil des Tibétains en Inde, vous rencontrerez beaucoup de personnes qui vous diront que ce n’est pas authentique car les jeunes sont sur leur portable et qu’ils écoutent du rap. Hors si vous prenez le temps d’échanger vous verrez une culture vivante et qui marie le moderne et le traditionnel.

Par contre, le tourisme peut être une source d’enrichissement et d’apprentissage d’une culture, d’une façon de vivre. Si le tourisme est respectueux de l’environnement culturel, social économique de la région où il s’implante, alors l’expérience touristique sera optimale. On peut créer des spectacles de danse traditionnele si on respecte les artistes et leur art. Ce ne sera pas authentique mais cela sera une expérience de partage unique.

Pour conclure, le mot authentique est un concept marketing qui ne se base sur rien. Par contre le mot tourisme durable lui a un cadre et est une garantie d’une démarche respectueuse.

 

Tourisme durable : Définition et bonnes pratiques :

Définition :

Pour définir le tourisme durable, il faut commencer par définir ce qu’est le développement durable.

La première définition du développement durable apparaît en 1987 dans le rapport Brundtland publié par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement :

« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »

Si on l’applique au tourisme, on peut dire que le tourisme durable c’est un tourisme qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

Dans le cadre du tourisme, les besoins sont ceux des habitants et ceux des touristes. Il faut donc ajouter la notion du respect de la culture et de l’histoire pour avoir une définition complète du tourisme durable.

Les bonnes pratiques du tourisme durable :

  • Voyager informé
  • Rester critique sur toutes les activités que l’on vous propose
  • Ramener les déchets dangereux qui ne seront pas recyclés (piles, téléphones etc…)
  • Vous pouvez compenser vos émissions de carbone .
  • Ne pas créer des comportements nocifs (en donnant des bonbons aux enfants par exemple).
  • Essayer de contacter des prestataires qui ont une démarche de durabilité.
  • Privilégier les transports en commun aux taxis (quand cela est possible)
  • Échanger avec les populations locales
  • Apprenez tout ce que vous pouvez
  • Profiter du voyage

Pour aller plus loin:

Il y a beaucoup de sites qui proposent de l’aide pour organiser un voyage plus responsable:

  • Pour plus d’information sur le tourisme durable, il existe ce site 
  • Voyagir.org est une plateforme qui regroupe tous les projets de tourisme durable dans le monde
  • Si vous êtes un passionné de plonger, vous pouvez aller dans un centre ambassadeur de Longitude 181

 

Si vous voulez en savoir plus sur Aurangabad et sa région, inscrivez-vous à la newsletter :

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Pierre Loti

Aurangabad dans la littérature

By Général No Comments

La grandeur d’Aurangabad a été décrit dans la littérature grâce à des explorateurs qui nous rappelle que même si elle est connu surtout pour les grottes d’Ellora et d’Ajanta, on oublie son passé glorieux et son importance dans l’histoire de l’Inde.

Dans cet article, nous allons décrire certains de ces livres et leur auteur.

Pour cela, nous suivrons l’ordre chronologique pour cette description.

Voyages de Mr de Thévenot

Auteur: Jean de Thévenot

téléchargement

Date de publication: 1664

Sur l’auteur:  Jean de Thévenot, né à  Paris le 16 juin 1633 et mort à Mianeh le 28 novembre 1667, est un voyageur français, connu pour ses récits de voyages en Europe, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Inde. Il a introduit la fève de café à Paris en 1657 après que le marchand Jean de la Rocque, revenant de Constantinople, introduit des fèves à Marseille en 1644.

Sur le livre: Ce livre est le récit de voyage de cet homme qui a traversé plusieurs continent. C’est un témoignage de comment était l’Inde sous Aurangzeb du vivant de l’empereur.

Passage sur Aurangabad: de la page 218 à 226. Jean de Thévenot est venu à Aurangabad pour voir les grottes d’Ellora. Il explique que depuis Ahmedabad, il a entendu parler de la beauté de ces grottes. Donc il décide dès son arrivée à Aurangabad, d’organiser son voyage pour se rendre à Ellora. Ne trouvant pas d’interprète, il partit avec des serviteurs. Ce manque d’interprète lui empêchera de comprendre les choses qu’il verra sur le chemin. Sur la route, il fera la description du fort de Daultabad et aussi de la vallée des saints et de Rauza ( qui deviendra Khuldabad en 1707).

Le tour du monde en 80 jours

Auteur: Jules Vernes

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Date de publication: 1872

Sur l’auteur:Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars 1905 à Amiens, est un écrivain français dont l’œuvre est, pour la plus grande partie, constituée de romans d’aventures utilisant les progrès scientifiques propres au XIXe siècle.

Sur le livre: Le roman raconte la course autour du monde d’un gentleman anglais, Phileas Fogg, qui a fait le pari d’y parvenir en quatre-vingts jours. Il est accompagné par Jean Passepartout, son serviteur français.

Passage sur Aurangabad: le passage est assez court (moins d’une demi page, page 72). Il raconte juste la traversée du territoire de Aurangabad et d’Ellora.

 

L’inde (sans les Anglais)

Auteur: Pierre Loti

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Date de publication:1903

Sur l’auteur:Louis Marie Julien Viaud dit Pierre Loti, né le 14 janvier 1850 à Rochefort et mort le 10 juin 1923 à Hendaye, est un écrivain et officier de marine français. Membre de l’Académie française, il est enterré à Saint-Pierre-d’Oléron sur l’île d’Oléron dans le jardin d’une maison ayant appartenu à sa famille après des funérailles nationales. Sa maison à Rochefort est devenue un musée.

Sur le livre: C’est le récit de voyage de Pierre Loti en Inde. L’itinéraire dans le roman a été remanié par rapport à l’itinéraire originel de l’auteur.

Passage sur Aurangabad: de la page 204 à 217. Comme dans le livre de Jean de Thévenot, Pierre Loti décrit son voyage entre Aurangabad et les grottes d’Ellora. Il passa devant Daultabad dont la montagne forteresse l’impressionna. Ensuite, il traversa Khuldabad. Par la suite, il fait une longue description de sa découverte avec les grottes de nuit et seul. Expérience quasi mystique.

Un grand merci a Sebastien Leboucher pour son temps et son aide dans la découverte de l’oeuvre de Pierre Loti